Aspères

commune française du département du Gard

Aspères
Aspères
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
Maire
Mandat
Jean-Michel Teulade
2020-2026
Code postal 30250
Code commune 30018
Démographie
Gentilé Aspèrois
Population
municipale
542 hab. (2021 en augmentation de 3,63 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 33″ nord, 4° 02′ 25″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 243 m
Superficie 10,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aspères
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Aspères
Liens
Site web asperes.com

Aspères ou Aspères-en-Languedoc est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Quinquillan, Valat le Grand et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aspères est une commune rurale qui compte 542 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Aspèrois ou Aspèroises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Situé au pied d'un des premiers contreforts des Cévennes, Aspères-en-Languedoc est un village gardois réparti sur cinq hameaux : le Mas Bas, le Mas Haut, le Plan, le Mas des Aires et Langlade. Au nord, se trouve le mas Montel, domaine viticole. Entre le Mas Haut et le Mas Bas du Plan, se situe le mas de Bouzanquet.

Les communes de Saint-Clément, Salinelles et Sommières sont limitrophes de la commune d'Aspères.

Hydrographie et relief modifier

D'une altitude minimum de 32 mètres, dans la plaine près de Montredon et d'une altitude maximale de 243 mètres sur le contrefort des Cévennes (bois de Paris). L'altitude moyenne du village sur la place du 19-Mars, près de l'église et de la mairie, est de 74 mètres.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villevieille à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports modifier

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[10] : la « plaine de Campagne » (1 681 ha), couvrant 6 communes dont 3 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[10] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont 6 dans le Gard et 19 dans l'Hérault[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Aspères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[I 1],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Aspères est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (54,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), forêts (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Aspères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Quinquillan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002 et 2014[18],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aspères.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 219 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 219 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Toponymie modifier

De l'occitan Asperas, du bas latin Asperæ[21].

Les habitants s'appellent les Aspèrois et Aspèroises.

Histoire modifier

Préhistoire modifier

  • Vestiges préhistoriques de la station du Puech du Plan à 1300 mètres au nord-est d'Aspères : mobilier attribué à la culture de Fontbouisse.

Antiquité modifier

  • Gisement de l'âge du Bronze.
  • Bois de Paris : enceinte gauloise remaniée, puis abandonnée.

Moyen Âge modifier

Aspères est mentionné Asperæ, in pago Magolensi en 815 dans le cartulaire de l'abbaye de Psalmodie[22]. Siège d'un prieuré relevant de la cathédrale d'Alès[22]. Mandement de Montredon, viguerie de Sommières[22]. Les moines bénédictins de Psalmodi eurent un de leurs monastères à Aspères jusqu'au XIVe siècle.

Époque moderne modifier

Révolution française et Empire modifier

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 2001 Marcel Granier SE  
2001 En cours Jean-Michel Teulade DVD[23] Viticulteur et oléiculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 5], en augmentation de 3,63 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280300321334320329317316339
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
331330340319312251242229244
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
250277273262282263252259256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
259246231249289347438464531
2018 2021 - - - - - - -
507542-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Nouvelle école à l'entrée du village a été inaugurée en 2006.

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 207 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 519 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 180 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,4 % 10,8 % 7,7 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 312 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 101 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 228, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 10].

Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

58 établissements[Note 8] sont implantés à Aspères au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 58 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 12,1 % (7,9 %)
Construction 16 27,6 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 20,7 % (30 %)
Information et communication 1 1,7 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 2 3,4 % (3 %)
Activités immobilières 1 1,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 17,2 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 8,6 % (13,5 %)
Autres activités de services 4 6,9 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 58 entreprises implantées à Aspères), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :

  • Granier Conditionnement, activités de conditionnement (312 k€) ;
  • Vieilles Demeures Immobilier - Vdi, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (128 k€).

Agriculture modifier

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 36 47 28 25
SAU[Note 11] (ha) 483 564 556 273

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 47 en 2000 puis à 28 en 2010[31] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 31 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 483 ha en 1988 à 273 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 13 à 11 ha[31].

Culture locale et patrimoine modifier

Divers endroits sont nommés en fonction d'un bâtiment ou d'une activité : le Four dans le Mas Haut. Au pied de la montée du Plan, se situe le Pourquier (porcherie). Sur le Plan se trouve la place du 19-Mars, la croix près du cimetière, le foyer en dessous de la mairie, le temple, la cave viticole. Le chemin des amoureux entre le Mas Haut et le Mas Bas.

Édifices civils modifier

  • Vieilles maisons restaurées avec de nouveaux lotissements pavillonnaires.
  • Bergerie.
  • Capitelles.
 
Église Saint-Pierre d'Aspères

Édifices religieux modifier

  •  
    Temple protestant
    Ancien prieuré de Saint-Pierre d'Aspères (an 800).
  • Église Saint-Pierre d'Aspères. Église catholique du XIXe siècle sur plan centré
  • Temple protestant d'Aspères XIXe.

Patrimoine environnemental modifier

  • Randonnées du Bois de Paris (Bois des Baries) 12 km.
  • Table d'orientation : panorama mer-plaine-Cévennes.
  • Grotte.
  • Source de la Font Claudette.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Jean-Marc Lemaître : conseiller municipal et chercheur. Il a découvert une technique de rajeunissement des cellules sénescentes.
  • Marcel Granier : ancien maire pendant 8 mandats d'une durée de 6 ans, soit élu 48 ans à la tête du village d'Aspères.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Aspères » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Aspères » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aspères » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aspères » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Aspères et Villevieille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villevieille » (commune de Villevieille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Villevieille » (commune de Villevieille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « les « Costières de Nimes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aspères », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF la « plaine de Campagne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Aspères », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Aspères », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 978-84-499-0563-6, BNF 37258238), p. 150, t. 1
  22. a b et c Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 13
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