Artistes Dadas et personnalités liées au mouvement

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« Tous les membres du Mouvement DADA sont présidents. »

— « Bulletin Dada », 1920[1].

A modifier

Sommaire :
  • Anastassia Akhtyrko ( Moscou, 1902 - Moscou, 1975). Peintre russe. Élève du Laboratoire de formation inférieur technico-artistique de Moscou, elle participe aux premières expériences de théâtre abstrait (1921). Adepte de la tendance constructiviste, elle rencontre Tristan Tzara à Berlin, en 1925, dont elle fait un portrait[2].
  • Pierre Albert-Birot (Angoulême, 1876 - Paris, 1967). Poète, peintre, sculpteur, dramaturge et directeur de revue français. Après Reverdy, il accueille les écrits des dadas zurichois dans la revue SIC (Sons-Idées-Couleurs) en 1917[3]. Considéré jusqu'en 1920 par les dadaïstes comme l'un des leurs (sa signature figure même en bas du Dadaistisches Manifest de Richard Huelsenbeck[4]) il a par la suite constamment cherché à marquer sa différence avec le mouvement[5].
  • Dragan Aleksitch (Bunic kod Korenice, Serbie 1901 - Belgrade, 1958). Poète serbe. Il découvre l'avant-garde artistique à Prague à l'occasion d'études slavistiques. À Belgrade, après avoir collaboré à la revue Zenit, organe du mouvement zenitiste de Ljubomir Mitzich (1921), il lance, à Zagreb, deux revues successives Dada Jazz et Dada-Tank qui ne connaîtront qu'une seule parution (1922). Il entre en contact avec Richard Huelsenbeck et Kurt Schwitters et fait paraître ses poèmes phonétiques dont Taba ciclon écrite en « langue internationale dada ». Aleksitch préconise le bruitisme, la poésie abstraite, la sculpto-peinture et toutes les formes d'art total. Fin 1922, rejoint par d'autres artistes zenitist, il organise des soirées dadas qui font scandale. Peu après, il cesse toute activité artistique : « Nous abandonnons la lutte, indomptés[6]. »
  • Guillaume Apollinaire (Rome, 1880 - Paris, 1918). Poète, essayiste, chroniqueur français. En 1912, il rencontre Marcel Duchamp et Francis Picabia qui admirent, chez lui, son goût pour l'audace et son « esprit nouveau ». Duchamp lui dédie le ready-made Apolinère Enameled et Picabia publie dans sa revue 391 le calligramme L'Horloge de demain. Dès sa naissance à Zurich, le groupe Dada ne cache pas son admiration, ses poèmes sont lus au cours des manifestations du Cabaret Voltaire et Tristan Tzara lui fait parvenir les premières revues dadas. Dans le contexte de la guerre, de la censure et du bourrage de crâne, Apollinaire succombe au patriotisme belliciste qui le retient d'apporter sa pleine adhésion au mouvement. À sa mort, un hommage sincère lui est rendu dans le troisième numéro de Dada[7].
  • Louis Aragon (Paris, 1897 - 1982). Poète et romancier français.
  • Walter Conrad Arensberg (Pittsburgh, Pennsylvanie, 1878 - Los Angeles, Californie, 1954). Poète, écrivain, critique et mécène américain. Avec son épouse Louise Stevens, ils ouvrent, en 1912, à New York, un salon qui devient le centre de l'avant-garde artistique et intellectuelle américaine. En 1913, ils organisent la première exposition d'œuvres avant-gardistes l'Armory show. Arensberg commence à collectionner les peintures les plus modernes. Il a fait don d'une grande partie de sa collection au Philadelphia Museum of Art qui détient la plus riche collection des œuvres de Marcel Duchamp[8]..
  • Céline Arnauld née Carolina Goldstein (Călăraşi, Roumanie, 1885 - Paris, 1952). Poète et romancière française. L'une des rares femmes, avec Suzanne Duchamp, à avoir participé activement au mouvement dada parisien de 1920 à 1924. Créatrice de la revue Projecteur (un seul numéro). Amie de Francis Picabia et de René Hilsum qui édite ses œuvres jusque dans les années 1930. Elle se suicide deux mois après la mort de son mari Paul Dermée[9].
  • Jean ou Hans Arp (Strasbourg, 1886 - Bâle, 1966). Sculpteur, peintre et poète alsacien. Membre fondateur du mouvement Dada et animateur du Cabaret Voltaire à Zurich (1916). Avec Sophie Taeuber, ils réalisent plusieurs œuvres en commun. « Le retour à l'innocence que préconise dada se traduit par l'implication du hasard dans la genèse de l'œuvre d'art ou le recours à certains procédés automatiques[10]. » Il rejoint le mouvement surréaliste dès son arrivée à Paris en 1926. Il garde son prénom Hans jusqu’en 1939 pour adopter, à partir de la déclaration de la guerre, celui de Jean, signant désormais Jean Arp[11].

B modifier

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  • Johannes Baader (Stuttgart, Allemagne, 1875 - Adeldorf, Allemagne, 1955). Écrivain allemand. Autoproclamé « Président de la Société des Nations Intertelluriques Surdadaïstes » et « Oberdada »[12]. Il réalise des collages dont la majeure partie a été détruite au cours de la Seconde guerre mondiale. Raoul Hausmann : « Sans Baader, Dada n'aurait pas eu lieu à Berlin. »[réf. nécessaire]
  • Johannes Theodor Baargeld né Alfred Emanuel Ferdinand (Gruenwald, Stettin, Allemagne, 1892 - Massif du Mont-Blanc, France, 1927). Journaliste et écrivain allemand. Surnommé « Zentrodada ». Il s'essaie au dessin, au collage et au photomontage en autodidacte. Max Ernst : « Il y a seulement un vrai président ici sauf moi (à Cologne), c'est Baargeld. ». Il renie Dada en 1921[réf. nécessaire].
  • Hugo Ball (Pirmasens, Allemagne, 1886 - Sant'Abbondio, Suisse, 1927). Écrivain et poète allemand. L'un des fondateurs de Dada et animateur des soirées du Cabaret Voltaire à Zurich. Il doit sa renommée internationale à une photo souvent reproduite où il apparaît dans un costume rigide et argenté figurant un phallus. Il rompt avec Dada le 16 août 1916[13].
  • Erwin Blumenfeld (Berlin, 1897 - Rome, 1969). Écrivain, collagiste, dessinateur et peintre allemand. Il adresse une carte postale à Tristan Tzara où il se surnomme « Président dada-chaplinist »[15]. Ami de Paul Citroen, il rencontre les dadas berlinois en 1917 ou 1918. Il quitte Berlin pour Amsterdam, adapte son patronyme en Jan Bloomfeld et co-dirige, avec Citroen la Centrale Dada de Hollande. « J'écrivais le jour des historiettes, la nuit, je devenais peintre du dimanche [...] Ne sachant pas dessiner, je m'en passais. Mon style : dadaïsme futuriste. » Après Dada, il se fait connaître comme photographe de mode[16].
  • André Breton (Tinchebray, Orne, 1896 - Paris, 1966). Poète, écrivain, essayiste français, théoricien et animateur du surréalisme. À partir de janvier 1920 et l'arrivée à Paris de Tristan Tzara, il organise et participe à différentes manifestations Dada parisiennes. Redoutant que le nihilisme des dadaïstes ne s'apparente qu'à de l'infantilisme, il prend ses distances avec le mouvement après le Procès Barrès (). La rupture définitive entre surréalistes, que mène Breton, et dadaistes intervient en juillet 1923 à l'occasion de la soirée organisée, entre autres, par Tzara dite du Cœur à Barbe[19].
  • Gabriële Buffet-Picabia née Madeleine Françoise Marie Gabriële Buffet (Fontainebleau, 1881 - Paris, 1985). Musicienne et critique d'art française. Elle suit des études musicales à la Schola Cantorum avec Vincent d'Indy puis à Berlin avec Ferrucio Busoni. En 1908, elle rencontre Francis Picabia. Ils se marient l'année suivante. Elle incite Picabia à composer ses tableaux comme des morceaux de musique. Elle rencontre le compositeur italien Alberto Savinio, s'intéresse aux expériences bruitistes de Luigi Russolo et collabore aux revues Les Soirées de Paris, Camera work et Dada. Elle accompagne Picabia à Zurich où ils rencontrent Hans Arp et Tristan Tzara. Elle établit le contact entre Tzara et les dadas new-yorkais. Elle publie un livre de souvenirs sur cette période d'avant-garde artistique sous le titre Aires abstraites[20].

C modifier

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  • Serge Charchoune (Bourgourouslan, Russie, 1888 - Villeneuve-Saint-Georges, 1975). Peintre et poète russe. Après avoir quitté la Russie, en 1914, pour Barcelone où il rencontre Arthur Cravan et Francis Picabia, il s'installe à Paris en 1919. Il entre en contact avec les dadas parisiens lors de la matinée de la salle Gaveau le et participe à leurs manifestations dont le Procès Barrès () ainsi que le salon Dada de la galerie Montaigne organisé par Tristan Tzara en . Il y expose des dessins inspirés des œuvres « mécaniques » de Picabia et compose également un poème illustré de douze dessins, Foule immobile. À son tour, il crée un groupe Dada, Palata Poetov (La Chambre des Poètes) qui se réunit à partir du au café Le Caméléon (au 146, boulevard du Montparnasse). En mai 1922, il se rend à Berlin et il y créé une revue Dada en langue russe Perevoz Dada (Le Transbordeur Dada), édite une anthologie de poésie dadaïste allemande, française et russe Dadaizm, kompilacija et collabore à diverses revues comme Merz de Kurt Schwitters[réf. nécessaire].
  • Christian né Georges Herbiet (Anvers, 1895 - Paris, 1969). Libraire, poète et critique littéraire. Ami de Francis Picabia, il tient, à Saint-Raphaël (Var), de 1920 à 1923, la librairie Au bel exemplaire spécialisée dans la diffusion des œuvres et revues dadaïstes[24].
  • Hans Citroen (Berlin, 1905 - Israël, 1984). Dessinateur d'origine allemande. Frère cadet de Paul Citroen. Quatre de ces œuvres sont exposées à la première Foire internationale Dada de Berlin[25].
  • Paul Citroen (Berlin 1896 - Wassenaer, Pays-Bas, 1983) Dessinateur et peintre hollandais. Frère aîné d'Hans Citroen. Il rencontre les Dadas berlinois en 1917 ou 1918 et codirige avec Erwin Blumenfeld la Centrale Dada de Hollande. Il s'éloigne de Dada en 1921 pour devenir membre du Bauhaus[25].
  • John Covert (Pittsburgh, Pennsylvanie, 1882-1960). Peintre américain. Influencé par Marcel Duchamp, il combine la peinture à des matériaux de toute sorte et son goût pour les mathématiques et la cryptographie. Ses peintures abstraites sont considérées comme les plus proches de l'esprit Dada de New York[26].
  • Arthur Cravan né Fabien Avenarius Lloyd (Lausanne, 1887 - Mexique (?), 1918). Boxeur et poète. Éditeur et unique rédacteur de la revue Maintenant (1912-1915), ses excentricités et ses provocations en font un précurseur de Dada. Il disparaît dans les eaux du golfe du Mexique au cours d'une sortie en bateau[27].
  • Jean-Joseph Crotti (Bulle, Suisse, 1878 - Neuilly-Sur-Seine, Hauts-de-Seine, 1958). Peintre français. Il rejoint le groupe Dada parisien par l'intermédiaire de Suzanne Duchamp, peintre et sœur de Marcel Duchamp (1916). Ensemble, ils tentent de créer un mouvement à la fois dadaïste et mystique appelé Tabu-Dada (1921)[28].

D modifier

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  • Paul Dermée né Camille Janssens (Liège, Belgique, 1886 - Paris, 1951). Écrivain, poète belge, critique littéraire et directeur des revues Z, Interventions et l'Esprit nouveau. Mari de Céline Arnauld. Il est contacté par Tzara pour diffuser la revue DADA à Paris mais le projet d'association n'aboutit pas[29]. Il participe à plusieurs manifestations Dada à Paris dont le festival Dada du 26 mai 1920[30].
  • Marcel Duchamp (Blainville-Crevon, Seine-Maritime, 1887 - Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 1968).
  • Suzanne Duchamp (Blainville-Crevon, Seine-Maritime, 1889 - Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, 1963). Peintre. Sœur de Marcel Duchamp qu'elle côtoie tant en France qu'à New York. L'une des rares femmes peintres du groupe Dada parisien. En 1919, elle épouse Jean-Joseph Crotti et, ensemble, ils tentent d'imposer un nouveau courant mêlant dadaïsme et mysticisme appelé Tabu-Dada[réf. nécessaire].

E modifier

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Viking Eggeling par Amédéo Modigliani
  • Carl Einstein (Neuwied, Allemagne, 1885 - Betharram, France, 1940). Écrivain, historien et critique d'art. Dadaïste berlinois de tendance anarchiste. Créateur, avec George Grosz, de la revue Der Blutige Ernst (Terriblement sérieux) en 1919[33].
  • Paul Eluard (Saint-Denis, Seine-St-Denis, 1895 - Charenton-le-Pont, Val de Marne, 1952). Poète français. De janvier 1920 à mai 1921, il participe à toutes les manifestations dada parisiennes[réf. nécessaire].
  • Germaine Everling (Paris, 1886 - 1976) Journaliste française. Compagne de Francis Picabia, elle participe à Dada au début des années 1920, en écrivant des préfaces de catalogues, et en accordant des interviews à la presse sur le mouvement artistique[34].
  • Max Ernst (Brühl, Allemagne, 1891 - Paris, 1976). Peintre et sculpteur allemand. Il crée le groupe Dada de Cologne en 1918 avec Johannes Theodor Baargeld. En 1922, il s'installe à Paris et se rapproche des surréalistes[réf. nécessaire]. « Max Ernst est le seul artiste peintre qui soit le pivot entre Dada et le surréalisme et, à ce titre, l'un de responsables de la confusion si fréquente entre les deux mouvements[35]. »

F modifier

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  • Théodore Fraenkel (1896 - 1964). Écrivain et médecin français. Condisciple d'André Breton au collège Chaptal à Paris. Il collabore aux revues Proverbe, Dada au grand air et Littérature ainsi qu'aux différentes manifestations dadas parisiennes entre 1920 et 1921. Discret et distant, il se tourne vers la médecine après la rupture survenue entre dadaïstes et surréalistes en 1923[36].
  • Otto Flake (Metz, 1880 - Baden Baden, 1963). Écrivain, essayiste et journaliste allemand. En 1918, il s’établit à Zurich et rejoint le cercle Dada[37].
 
Elsa von Freytag-Loringhoven surnommée Dada Baroness
  • Elsa von Freytag-Loringhoven née Elsa Hildegard (Plötz, Swinemünde, Allemagne, 1874 -Paris, 1927). Artiste et égérie du dadaïsme de New York. Surnommée « Dada Baroness ». Elle est la créatrice de la sculpture God habituellement attribuée à Morton Schamberg et la vedette d'un film coréalisé par Marcel Duchamp et Man Ray intitulé, La Baronne rase ses poils pubiens[38].

G modifier

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  • Jefim Golyscheff (Kherson, Ukraine, 1897 - Paris, 1970). Compositeur et peintre russe. Bien qu'il ne se trouve aucune affinité avec les dadaïstes berlinois, préférant les artistes expressionnistes du Novembergruppe, il est invité à jouer son Antisymphonie au cours d'une soirée Dada le . Il signe également le manifeste Qu'est-ce que veut Dada et que veut-il en Allemagne ? En 1922, il prend ses distances avec le mouvement pour se rapprocher de Walter Gropius, fondateur du Bauhaus[réf. nécessaire].

H modifier

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  • Raoul Hausmann (Vienne, 1886 - Limoges, Haute-Vienne, 1971). Plasticien et écrivain, surnommé « Der Dadasophe ». Fondateur avec Richard Huelsenbeck du groupe Dada de Berlin en 1917[réf. nécessaire]. Connu autant pour son apport dans le domaine du montage et du photomontage que son œuvre écrite dans le domaine de la critique politique. Éternel combatif, Hausmann prend contact avec les situationnistes, notamment Guy Debord à l'occasion de la parution de De la misère en milieu étudiant (1966)[39].
  • John Heartfield (Berlin, 1891 - 1968). Anglicisation volontaire de Helmut Herzfelde. Peintre et photographe allemand. Ami de George Grosz qui l'introduit dans le mouvement Dada en 1918. En 1920, il délaisse la peinture pour le photomontage[réf. nécessaire].
  • Ben Hecht (New York, 1894 - New York, 1964). Journaliste, écrivain et scénariste américain. Connu surtout comme scénariste à Hollywood pour Howard Hawks (Scarface, 1932) et Alfred Hitchcock (Notorious (Les Enchaînés), 1946). Ami de George Grosz, il est surnommé «Ben-Dada» ou «Ehrendada (Dada d'Honneur)» par les Dadas de Berlin tandis que, venu des États-Unis, il réalise un reportage. En 1964, il raconte ces années berlinoises dans son ultime ouvrage Lettres de Bohème[40].
  • Emmy Hennings (Flensbourg, Allemagne, 1885 - Canton du Tessin, Suisse, 1948). Poétesse, danseuse et chanteuse allemande. Cofondatrice du Cabaret Voltaire en février 1916, « pionnière du mouvement Dada »[41].
  • Wieland Herzfelde (Weggis, 1896 - Berlin-Est, 1988). Écrivain et éditeur allemand, frère de John Heartfield. Fondateur de la maison d'édition Malik Verlag de l'extrême gauche berlinoise. Les éditions Malik sont déterminantes dans l'histoire de Dada par la publication d'œuvres de Raoul Hausmann et George Grosz. En 1938, Wieland Herzfelde et sa femme Gertrude s'exilent pour Prague, Londres puis New York[42].
  • Marcel Herrand (1897, Paris – Montfort-l'Amaury, 1953). Comédien français. Il joue le rôle du mari lors de la création des Mamelles de Tirésias, et lit un choix de poèmes lors de la soirée dite du Cœur à Barbe en 1923. Son choix de lire, aux côtés de ceux des dadaïstes, des poèmes de Cocteau provoque la volonté d'Éluard de saboter la manifestation[43].
  • René Hilsum (Paris, 1895 - 1990). Éditeur et libraire français. En 1919, il fonde la maison d'édition Au Sans Pareil destinée à publier les écrits dadas, ouvre une librairie sous le même nom qui devient un lieu de rendez-vous quotidien des Dadas (1920) et organise la première exposition consacrée à Max Ernst (1921). Jusqu'à sa faillite en 1936, il poursuit l'édition des ouvrages dadas[réf. nécessaire].
 
Hannah Höch, 1920
  • Hannah Höch (Gotha, Allemagne, 1889 - Berlin, 1978). Plasticienne allemande, surnommée « Dadasophin ». Elle expérimente le collage et le photomontage avec Raoul Hausmann. Seule femme à participer aux manifestations Dada de Berlin[réf. nécessaire].
  • Richard Huelsenbeck (Frankenau, 1892 - Minusio, Suisse, 1974). Écrivain et poète allemand. Cofondateur de Dada et animateur du Cabaret Voltaire à Zurich et promoteur de la poésie « bruitiste » déclamée comme des injures et accompagnée de percussions. En 1918, avec Raoul Hausmann, il fonde le Club Dada de Berlin et organise la première Foire internationale Dada à Berlin le [réf. nécessaire].

J modifier

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  • Max Jacob (Quimper, 1876 - Drancy, 1944). Poète français. Cité pour avoir été le premier poète à commencer une correspondance avec Tristan Tzara dès février 1916 avant même la parution du premier numéro de Cabaret Voltaire. Tzara lit des extraits de La Côte au Cabaret Voltaire. En 1917, Max Jacob annonce :« la naissance d'un poète roumain [...] qui écrit dans ce style Tsara ! Tsara ! Tsara ! Tsara ... Thoustra », à New York dans la revue 391[45].
  • Marcel Janco (Bucarest, 1895 - Tel Aviv, 1984). Peintre, graveur, sculpteur et architecte roumain. Ami de Tristan Tzara dès avant la création du Cabaret Voltaire, il compte parmi les fondateurs de Dada. Outre les masques aux bois parus sur la couverture des premiers cahiers de la revue Dada, on lui doit une part essentielle de l'esthétique Dada[46].
  • Franz Jung (Neisse, Suisse, 1888 - Stuttgart, 1963). Écrivain allemand. En 1913, il publie Trottelbuch (Le Livre de l'imbécile), ouvrage remarqué par la suite par les dadas berlinois comme Raoul Hausmann. C'est avec ce dernier que Jung participe brièvement au mouvement Dada avec la revue Die Freie Strasse (La Voie libre) distribuée gratuitement[47].

L modifier

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M modifier

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  • Émile Malespine (Nancy, Meurthe-et-Moselle, 1892 - Paris, 1953). Médecin psychiatre. En 1922, il crée la revue Manomètre ouverte à tous les courants de l'avant-garde internationale. En 1925, le ton dadaïste est abandonné pour un « suridéalisme » en opposition ouverte au surréalisme qualifié de « magasin d'accessoires qu'on déballe »[49].
  • Agnes Ernst Meyer (New York, 1887 - Mount Cisco, 1970). Poétesse et écrivaine américaine. Amie du photographe Alfred Stieglitz, elle l'aide financièrement à ouvrir sa galerie d'art et à créer la revue 291. Même si elle n'accepte pas totalement les positions contestataires de Dada, elle fait paraître, en 1915, le poème Mental reactions dont la typographie s'inspire à la fois du futurisme et de Dada[51].

N modifier

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  • Paul Neuhuys (Anvers, 1897 - 1984). Poète belge francophone. En 1920, il crée la revue Ça ira ! ouverte aux avant-garde artistiques européennes[52].

P modifier

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  • Clément Pansaers (Neerwinden, 1885 - Bruxelles, 1922). Écrivain, peintre belge. C'est en 1919 quand il réside chez son ami, le critique d'art Carl Einstein à Berlin qu'il rejoint le mouvement Dada. Il exprime son admiration par une lettre adressée à Tristan Tzara. Mais il est moins enthousiaste par les Dadas parisiens. Dès l'exposition Max Ernst à Paris en 1921, il considère Dada comme mort. Dans la revue 391, il compare André Breton à un pape « gonflé de pourpre violet de l'excommunication. » Durant sa courte vie, il publie deux ouvrages Le Pan-pan au cul du nègre nu et Bar Nicanor. « Dada a voulu être le mot d'ordre d'un certain esprit équivalent à ce qu'on entend par symbolisme, par cubisme. Dans ce sens je suis devenu dadaïste vers 1916, quand le mot Dada n'était pas encore trouvé. »

R modifier

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Man Ray, date et photographe inconnus
  • Man Ray (Philadelphie, Pennsylvanie, 1890 - Paris, 1976). Peintre, photographe et cinéaste américain. Animateur du mouvement Dada de New York avec Marcel Duchamp jusqu'en 1921, date à laquelle il s'installe à Paris et rencontre les surréalistes[réf. nécessaire].
  • Georges Ribemont-Dessaignes (Montpellier, Hérault, 1884 - Saint-Jeannet, Alpes-Maritimes, 1974). Poète, écrivain, dramaturge et peintre français. Ribemont-Dessaignes est l'un des aînés du dadaïsme parisien : avec Marcel Duchamp et Francis Picabia, ils fondent, dès 1911, le groupe dit « de Puteaux »[54]. Il collabore avec Tristan Tzara dès 1919 et participe aux manifestations dada parisiennes jusqu'à la fin du mouvement[55]. Avec ses pièces L'Empereur de Chine et Le Serin muet, il est considéré comme l'inventeur du théâtre Dada[54].
  • Hans Richter (Berlin, 1888 - Locarno, Suisse, 1976). Peintre et cinéaste américain. Rallie le groupe Dada de Zurich en 1916[56].
  • Jacques Rigaut (1898 - Châtenay-Malabry, 1929). Écrivain français. Il signe le manifeste Dada soulève tout et écrit de courts textes pour la revue Littérature et le catalogue du Salon Dada. En 1923, il signe un faire-part de décès de Dada et, dès lors, cesse toute publication. Il s'éloigne des milieux d'avant-garde littéraire pour se consacrer à une existence plus mondaine. Il se suicide le [57]. Selon Georges Ribemont-Dessaignes : « Son influence au sein de Dada contribua à faire du mouvement une crise latente et à donner à chacun la conscience qu'un jour prochain aucun effort ne parviendrait plus à la dénouer[58]. »

S modifier

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  • Erik Satie (Honfleur, 1866 - Paris, 1925). Pianiste et compositeur français. Peu réceptifs à toute expression musicale, les dadas parisiens n'ont pas reconnu le compositeur de Musique d'ameublement comme un des leurs. Seul Tristan Tzara a témoigné de sa constante amitié[59].
  • Christian Schad (Miesbach, Allemagne, 1894 - Stuttgart, 1982). Peinture et photographe allemand. Il ne participe que de loin et en retrait au mouvement Dada : un bois gravé en 1919 et une « schadographie » (photographie sans caméra : objets posés sur une feuille sensible) dans la revue Dadaphone. Par la suite, il se détourne de Dada pour revenir une peinture plus académique[60].
  • Kurt Schwitters (Hanovre, 1887 - 1948). Plasticien et écrivain allemand. Refusé par le groupe Dada berlinois, il crée en 1919 à Hanovre Merz, mouvement à la fois parallèle et concomitant à Dada. Extrait de Kommerz, le mot sera la base des titres de nombre de ses œuvres[64].
  • Walter Serner (Karlovy Vary, Bohême, 1889 - 1942). Écrivain germanophone. Il rencontre les Dadas de Zurich en 1916, notamment, Christian Schad qui devient son ami. À ce dernier, il suggère la technique du photogramme (photographie sans appareil) que Tristan Tzara appellera « schadographie ».[réf. nécessaire]
 
Marceli Słodki, 1933
  • Philippe Soupault (Chaville, Yvelines, 1897 - Paris, 1990). Poète et romancier français. En janvier 1920, il participe à la première séance dada parisienne. Surnommé Philippe Dada, il joue dans la pièce de Tristan Tzara, Vaseline symphonique. S'il refuse à André Breton son soutien au Congrès de Paris en 1922, il s'éloigne de Dada l'année suivante[réf. nécessaire].
  • Alfred Stieglitz (Hoboken, New Jersey, 1884 - 1946). Photographe et marchand d'art américain. Cité pour avoir photographié pour la postérité, l'original (perdu depuis) de la Fontaine de Marcel Duchamp, en 1917.

T modifier

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  • Sophie Taeuber-Arp (Davos, Suisse, 1889 - Zurich, 1943). Danseuse, peintre et sculpteur suisse. L'un des fondateurs de Dada et animatrice du Cabaret Voltaire à Zurich. En 1926, avec son mari Jean Arp, elle s'installe près de Paris et participe aux activités surréalistes[66].
  • Tristan Tzara (Moineşti, Roumanie, 1896 - Paris, 1963). Poète et essayiste roumain. L'un des fondateurs de Dada, « stratège et propagandiste du mouvement » selon Hugo Ball[67]. En relation épistolaire avec André Breton depuis , il arrive à Paris en et participe aux manifestations dadas du groupe parisien. Le Procès Barrès de révèle ses divergences avec Breton. La représentation chahutée de sa pièce Cœur à Barbe le consomme la rupture avec les surréalistes et marque la fin des activités du groupe dada parisien[68].
  • Guillermo de Torre (Madrid, 1900 - Buenos Aires, 19711). Poète espagnol. De 1919 à 1924, il entretient une correspondance avec Tristan Tzara dans le but de créer un foyer Dada à Madrid. « Tout Madrid devient dadaïste », écrit-il[69].

V modifier

Sommaire :
  • Jacques Vaché (Lorient, 1895 - Nantes, 1919, suicidé (?)). Écrivain, dessinateur et peintre français. Même si André Breton écrit dans le Manifeste du surréalisme, en 1924 : « Jacques Vaché est surréaliste en moi », le comportement du « jeune homme roux » durant sa courte adolescence : « désertion à l'intérieur de soi », référence à Alfred Jarry, « l'Umour (sans h) », revêt toutes les caractéristiques d'un précurseur de dada[réf. nécessaire].
  • Alfred Vagts (Basbeck, 1892 - Cambridge, 1986) Poète allemand. Cité parmi les président et présidentes du mouvement Dada dans le « Bulletin Dada »[1] et sollicité pour participer au projet Dadaglobe[70].
  • Theo Van Doesburg[71] (Utrecht, Pays-Bas, 1883 - Davos, Suisse, 1931). Dessinateur, peintre et poète hollandais. Fondateur du mouvement De Stijl en 1918, il publie dans la revue du même nom un extrait du Manifeste Dada 1918 (). Il assiste aux manifestations dada parisiennes et publie les documents envoyés par les groupes berlinois et parisien. Sous le pseudonyme d'I. K. Bonset, il créé la revue dada Mecano (1922)[72].

W modifier

Sommaire :
  • Beatrice Wood (1893, San Francisco - 1998, Ojai, Californie). Peintre américaine. Témoin actif des débuts de Dada à New York, elle rencontre Marcel Duchamp en 1916 et lui présente un dessin qu'il fait paraître dans une revue d'avant-garde. Surnommée Mama of Dada. Elle présente deux tableaux à l'exposition de la Société des artistes indépendants (1917) dont Un peut d'eau dans du savon : un corps nu de femme, sans la tête, dans une baignoire, avec le sexe caché par un (réel) savon rouge en forme de cœur[73].

Z modifier

Sommaire :
  • Ilia Zdanevitch dit Iliazd (Tiflis, Empire russe 1894 - Paris, 1975). Poète russe futuriste, après avoir animé en Géorgie le groupe « Degré 41 », sorte de Dada caucasien, il s'installe à Paris en 1921[74]. Il est l'auteur d'un drame en albanais Ianko, roi des Albanais (1916), censurée puis d'un recueil poétique en zaoum Ledentu Le Phare (1923)[75] et réalise l'affiche de la soirée Dada dite du Coeur à Barbe en 1923[76].

Notes et références modifier

  1. a et b « Bulletin Dada », DADA, no 6, 1920, p. 2
  2. Lista 2005, p. 214.
  3. Sanouillet 2005, p. 50-55.
  4. Dachy 2005b, p. 91.
  5. Marie-Louise Lentengre, Pierre Albert-Birot, L'invention de soi, Paris, Jean-Michel Place,
  6. Lista 2005, p. 175. avec la reproduction des couvertures des revues Dada-Tank et "Dada Jazz" et 214.
  7. Le Bon 2006, p. 80.
  8. Lista 2005, p. 215.
  9. Le Bon 2006, p. 88.
  10. José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, Paris, 1983, p. 301.
  11. Arp 1886-1966, (ISBN 2-85346-026-6, lire en ligne), p. 279.
  12. Dachy 2005b, p. 40.
  13. Dachy 2005a, p. 15.
  14. Pierre Daix, La Vie quotidienne des surréalistes, Hachette, 1992, p. 150.
  15. Beaux Arts magazine no 352, octobre 2013, p. 103 et Dachy 2005, p. 166.
  16. Le Bon 2006, p. 76.
  17. ArtFacts, « Otto Burchard Gallery | Institution », sur ArtFacts (consulté le )
  18. « Collections Online | British Museum », sur www.britishmuseum.org (consulté le )
  19. Sanouillet 2005, p. 333.
  20. Lista 2005, p. 218.
  21. (it) Gino Cantarelli, « Costellazione », Dada, no 2,‎ décembre 1917, p. 10 (lire en ligne)
  22. Gino Cantarelli, « Lumières de Mercure », SIC, nos 21-22,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  23. (en) Willard Bohn, The Dada Market: An Anthology of Poetry, Southern Illinois University Press, .
  24. Le Bon 2006, p. 216.
  25. a et b Le Bon 2006, p. 76 et Lista 2005, p. 221.
  26. Le Bon 2006, p. 290.
  27. Dachy 2005b, p. 67.
  28. Le Bon 2006, p. 921.
  29. Sanouillet 2005, p. 114.
  30. Dachy 2005b, p. 83.
  31. Voir Le Bon, « Viking Eggeling, Symphonie diagonale », p. 396, Le Bon, « Hans Richter », p. 840 (repris et traduit de Dickerman 2005, p. 481-482) et Dachy 2011, p. 131.
  32. Ils signent « Zweite präsentistische Deklaration. Gerichtet an die internationalen Konstruktivisten » (Deuxième déclaration présentiste adressée aux constructivistes internationaux), trad. fr dans Dachy 2005a, p. 153-154.
  33. Le Bon 2006, p. 194.
  34. Trevor Stark, « Everling, Germaine », dans The Modern Art Index Project, Leonard A. Lauder Research Center for Modern Art, (DOI 10.57011/gjre4521, lire en ligne)
  35. Dachy, p. 248.
  36. Le Bon 2006, p. 436.
  37. Glossaire des principaux noms de personnes, de publications et d’organisations dans Le chemin vers le bas. Considérations d’un révolutionnaire allemand sur une grande époque (1900-1950), Traduit de l’allemand par Pierre Galissaires, Marseille, Agone, coll. Mémoires sociales, 2007, p. 465. [1]
  38. Le Bon 2006, p. 438.
  39. Dachy 2005a, p. 92.
  40. Dachy 2005a, p. 112.
  41. House of Switzerland : Emmy Hennings, dadaísta pioneer [2].
  42. Dachy 2005a, p. 137.
  43. Dachy 2005b, p. 93.
  44. Patrick Suter, « Éditer en temps de guerre, inventer dans la pénurie. La revue Dada à Zurich (1917-1919) », Loxias-Colloques, no 8,‎ (lire en ligne)
  45. Dachy 2005, p. 345.
  46. Dachy 2005a, p. 18.
  47. Dachy 2005a, p. 132.
  48. « Oscar Wilhelm Lüthy », sur Dictionnaire historique de la Suisse
  49. Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 158
  50. Le Bon, p. 268.
  51. Lista 2005, p. 239.
  52. Sanouillet, p. 33.
  53. Dachy 2005b, p. 85.
  54. a et b Dachy 2005a, p. 292.
  55. Jean-Pierre Bégot, « Biographie », dans Georges Ribemont-Dessaignes, Dada, Champ Libre, , p. 137-169
  56. Dachy 2005b, p. 18.
  57. Martin Kay, Chronologie, dans Jacques Rigaut, Écrits, Paris, NRF, 1970.
  58. Témoignage de 1958 Déjà jadis, repris dans Dacy 2005, p. 307.
  59. Le Bon 2006, p. 860.
  60. Le Bon 2006, p. 865 et Dachy 2005a, p. 74.
  61. Le Bon 2006, p. 868.
  62. Le Bon 2006, p. 873.
  63. Le Bon 2006, p. 875.
  64. Dachy 2005b.
  65. Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, Paris, (Denoël, 2000 - Somogy, 2015) Les étoiles éditions, , 610 p. (ISBN 979-8633355567), p. 375-376.
  66. Gabriel Mahn, « Sophie Taeuber-Arp », sur Le Dictionnaire universel des Créatrices (consulté le )
  67. Dachy 2005a, p. 21.
  68. Sanouillet 2005, p. 333-342.
  69. François Buot, Tristan Tzara, Grasset, , « Comme une traînée de poudre », p. 127.
  70. (en) Adrian Sudhalter (dir.), Dadaglobe Reconstructed, Zurich, Scheidegger and Spiess / Kunsthaus Zürich, (ISBN 978-3-85881-775-4)
  71. Classé à V dans Le Bon 2006, p. 968.
  72. Le Bon 2006, p. 968.
  73. Le Bon 2006, p. 976.
  74. Régis Gayraud, « Iliazd (1894-1975) », sur Encyclopedia Universalis (consulté le )
  75. Dachy 2005a, p. 331.
  76. Dachy 2005b, p. 93.

Sources bibliographique modifier