Arnouville

commune française du département du Val-d'Oise
(Redirigé depuis Arnouville-lès-Gonesse)

Arnouville
Arnouville
La fontaine, place de la République.
Blason de Arnouville
Blason
Arnouville
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Pascal Doll (LR)
2020-2026
Code postal 95400
Code commune 95019
Démographie
Gentilé Arnouvillois, Arnouvilloises
Population
municipale
14 585 hab. (2021 en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015)
Densité 5 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 00″ nord, 2° 25′ 00″ est
Altitude 75 m
Min. 40 m
Max. 76 m
Superficie 2,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Garges-lès-Gonesse
Législatives 8e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Arnouville
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Arnouville
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Arnouville
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Arnouville
Liens
Site web https://www.arnouville95.fr

Arnouville, anciennement Arnouville-lès-Gonesse Écouter, est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

La commune s'étend sur 2,84 km2 à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise, à 18 km au nord de Paris (12 km de la porte de la Chapelle).

 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Communes limitrophes modifier

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par le    avec la gare située sur son territoire : gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville.

La ville est desservie par diverses lignes de bus :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records LE BOURGET (95) - alt : 49m, lat : 48°58'02"N, lon : 2°25'39"E
Records établis sur la période du 01-07-1920 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,1 4,2 6,3 9,8 13 14,9 14,6 11,5 8,8 5,2 2,8 8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,4 11,2 14,7 18 20,2 20 16,5 12,7 8,1 5,4 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,5 8,7 12,6 16,1 19,6 23 25,5 25,4 21,5 16,5 11,1 7,9 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,2
17.01.1985
−16,8
14.02.1956
−9,6
07.03.1971
−3,7
01.04.1931
−1,6
06.05.1957
0,9
13.06.1935
3,5
09.07.1929
1,9
01.08.1923
0,1
24.09.1931
−5,6
30.10.1985
−9,5
28.11.1921
−15,1
16.12.1925
−18,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
20,8
28.02.1960
25,5
31.03.21
31,9
18.04.1949
35
24.05.1922
36,9
27.06.11
42,1
25.07.19
40,2
12.08.03
35,3
09.09.23
29,4
04.10.1921
21,3
08.11.15
17,2
16.12.1989
42,1
2019
Ensoleillement (h) 574 737 1 293 171 1 894 203 2 132 2 064 1 616 1 113 637 543 16 342
Précipitations (mm) 46,8 41,1 43,9 43,1 60,5 53,8 56,3 52,5 44,6 56,7 53,6 63,4 616,3
Source : « Fiche 95088001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Arnouville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Morphologie urbaine modifier

La ville est principalement résidentielle et pavillonnaire. À la différence des villes limitrophes, Arnouville ne compte aucune cité. Le quartier commerçant est situé autour de la gare RER Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville. Sur le nombre d'établissements actifs, il y a 20 % d'entreprises de construction et 20 % de « commerces et réparation automobiles ».

La ville compte diverses épiceries, un Auchan, et un Lidl.

Logement modifier

Projet d'aménagement modifier

L'avenue du Parisis passera par Arnouville.

Toponymie modifier

Arnoni villa au IXe siècle, Arnonvilla, Villa Ermain au Xe siècle, Emonvilla[16].

Durant le XIe siècle, le village porte le nom du propriétaire du principal domaine, un certain Ermenoldis ou Ermenoldu. Le bourg s’appelait alors Ermenouville. Ermenovilla au XIIe siècle, Ermenolvilla en 1124, Hermenovilla en 1251, Ermenovilla juxta Gonessiam au XIIIe siècle, Hermenonisvilla[16].

C'est en 1757 que le bourg prend le nom définitif d’Arnouville, sous l’influence du Comte J.-B. Machault. La ville s’appelle Arnouville-lès-Gonesse, pour ne pas être confondue avec Arnouville-lès-Mantes. Arnonville en 1794, la commune est rebaptisée Arnouville en 1801, puis Arnouville-lès-Gonesse en 1843.

Le , le Premier ministre autorise le changement de nom de la commune : Arnouville redevient le nom officiel de la commune[17].

Histoire modifier

La terre d'Arnouville fut en 1757, érigée en comté en faveur de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, garde des sceaux et ancien contrôleur général des finances de Louis XV. Le château que ce seigneur y fit bâtir n'est qu'en partie réalisé[18].

Après sa disgrâce, pendant plus de trente ans il vécut oublié de tous d'abord dans sa terre d'Arnouville-lès-Gonesse, où il avait entrepris en 1750 de faire construire par les architectes Contant d'Ivry et Chevotet un vaste château moderne dans un parc. L'ensemble, qui ne fut pas achevé, les travaux ayant sans doute été interrompus avec la disgrâce de Machault, devait être grandiose : le bâtiment qui a subsisté, en équerre, comporte 18 fenêtres et lucarnes de façade et l'aile en retour projetée n'a jamais été construite. Le marquis d'Argenson avait noté dans une lettre de 1751 : « il fait des dépenses folles à son château d'Arnouville-lès-Gonesse : il y a abattu le village et fait devant sa maison une place publique grande comme la place Vendôme ; il espère que le roi y passera en venant de Compiègne, et il y fait passer le chemin. »

À la suite de plusieurs partages au XIXe siècle, le château échoit en 1868 au comte de Choiseul d'Aillecourt, qui le vend en 1872 à la baronne Nathaniel de Rothschild (1825-1899); celle-ci entreprend de dépouiller le château de ses ferronneries du XVIIIe siècle pour les faire remonter dans l'abbaye des Vaux-de-Cernay, dont elle fait l'acquisition en 1873. C'est ainsi que disparaissent une partie de la ferronnerie du grand escalier et la monumentale grille d'entrée, dessinée par Contant d'Ivry et réalisée par Nesle, artisan serrurier du village.

Louis XVIII resta à Arnouville pendant les trois jours qui précédèrent son entrée à Paris. C'est là que le , 3 000 hommes de la garde nationale de Paris se rendirent pour complimenter le roi.

Cette commune abrite une importante communauté arménienne[19].

C'est le 28 juin 1915, durant la Première Guerre mondiale que le Centre d'instruction du tir contre aéronefs est installé à Arnouville-lès-Gonesse[20].

Communauté arménienne modifier

Les Arméniens exterminés à partir de 1915 dans l'Empire ottoman débarquent à Marseille au tout début des années 1920. De nombreuses familles remontent la vallée du Rhône jusqu'à Paris. Les premiers Arméniens arrivent à Arnouville à partir de 1922. Ils venaient d’Anatolie, des villes : Amasya, Afyon ou de grandes villes comme Istanbul, Ankara, Kütahya. Ils s’installèrent dans le quartier de la Fosse aux poissons et s’orientèrent vers des activités commerciales et artisanales[21].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la huitième circonscription du Val-d'Oise.

Elle faisait partie de 1793 à 1967 du canton de Gonesse du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton de Garges-lès-Gonesse puis, en 1976, au canton de Villiers-le-Bel[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Arnouville est désormais intégrée au canton de Garges-lès-Gonesse.

Arnouville fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[24],[25].

Intercommunalité modifier

Arnouville était membre de la communauté d'agglomération Val de France, créée en 1997.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité est fusionnée le avec la communauté d'agglomération Roissy Porte de France et une partie de la communauté de communes Plaines et Monts de France proche de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

C'est ainsi que la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Roissy Pays de France.

Tendances politiques modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1934 1940 Antoine Demusois PCF Employé chemin de fer
Député de Seine-et-Oise
1941 1945 Emile Chaboussant    
mai 1945 octobre 1947 Antoine Demusois PCF Employé chemin de fer
Député de Seine-et-Oise
octobre 1947 mars 1977 Paul Mazurier SFIO Publiciste
mars 1977 juin 1998[27] Claude Bigel PSD puis UDF Entrepreneur
Conseiller régional d'Île-de-France (1994 → 1998)
juin 1998[27] novembre 2015[28] Michel Aumas[29] UDF puis UMP
puis UDI (PR) puis LR
Ingénieur retraité
Conseiller départemental de Garges-lès-Gonnesse (2015 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme conseiller départemental
26 novembre 2015[30] En cours
(au 11 juillet 2020)
Pascal Doll LR Vice-président (2016 → 2020) puis président (2020 → ) de la CA Roissy Pays de France
Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 14 585 habitants[Note 4], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
340311242273277275293281355
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
342373446394453492459452488
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5196069091 6774 0206 2856 8796 5527 932
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 22711 11411 08510 53012 22312 29112 83313 73714 353
2021 - - - - - - - -
14 585--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La ville compte quatre écoles maternelles et quatre écoles primaires. En ce qui concerne l'enseignement secondaire, elle est dotée de deux collèges (un public, Jean-Moulin, et un privé, Saint-Didier) et d'un lycée d’enseignement professionnel (Virginia-Henderson).

Au collège Jean-Moulin, l'option proposée est le latin et les langues vivantes l'anglais, l'allemand et l'espagnol. Le taux de réussite au brevet en 2009 est de 58,6 %. Il monte en 2013 à 72,6 % (avec un taux de mention de 31,5 %). En France, 91,2 % des collèges ont des résultats au moins équivalents à ceux-ci[réf. nécessaire].

Sport modifier

La ville a son club de football, le ASAF[35]. Il joue sur le stade Léo-Lagrange, rénové en 2013.

En 2012, L'ASAF signe l'exploit sur le terrain du RC Lens avec une victoire 2-1.

En 2014, L'ASAF se fait racheter par un grand groupe pétrolier.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Arnouville compte trois monuments historiques sur son territoire.

  • Église Saint-Denis, rue du Ratelier (inscrite au titre des monuments historiques en 1986[36]) :
    C'est une œuvre méconnue de l'architecte néo-classique Jean-Baptiste Chaussard, qui a été achevée en 1782, quelques années seulement avant la Révolution française.
    Elle remplace l'église médiévale, de fondation très ancienne, qui se situait dans le parc du château d'Arnouville. La reconstruction s'inscrit dans un projet urbanistique de grande ampleur voulu par le comte Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, qui porte à la fois sur le château et son domaine, et sur le village. Chaussard mène un discours architectural pauvre, et se passe de tout décor sculpté. À l'extérieur, seule la façade a bénéficié de soins décoratifs.
    À l'intérieur, deux colonnades d'ordre dorique apportent une subdivision en trois vaisseaux. Avec l'entablement aux multiples strates de modénature et le fronton en arc de cercle qui domine la niche du retable du maître-autel, ce sont les seuls éléments qui structurent l'espace. Les deux retables latéraux au chevet des collatéraux, qui se basent sur l'ordonnancement du portail, sont toutefois indissociables du développement architectural de l'édifice, et rompent avec la nudité des murs qui règne ailleurs[37].
  • Château d'Arnouville (inscrit au titre des monuments historiques en 2000[38]) : ce long bâtiment de style classique, sans étage mais avec une mansarde, a été construit entre 1750 et 1758 selon les plans de l'architecte Pierre Contant d'Ivry, pour le compte de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville, ministre du roi Louis XV. Les descendants de Machault d’Arnouville y résidèrent et s’y succédèrent jusqu’en 1868.
    Le château abrite aujourd'hui une école d'horticulture (l’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique, ITEP, Pierre-Male, qui forme des adolescents présentant des troubles du comportement), dont les élèves assurent l'entretien du parc à la française. Une orangerie contemporaine du château subsiste comme dernier élément des vastes dépendances. La grille d'entrée du parc est remarquable ; elle a été réalisée en 1754 par Nesle, artisan serrurier local[39],[38].
  • Fontaine monumentale, place d'Arnouville, inscrite au titre des monuments historiques en 1929[40].

On peut également signaler :

  • Grange de la ferme-Cheval, 23 avenue de la République : Aujourd'hui restaurée, cette solide grange du XVIIIe siècle témoigne de l'importance de l'activité agricole à Arnouville avant l'urbanisation intensive du secteur[39].
  • Église arménienne catholique Saint-Grégoire-l'Illuminateur, 69 avenue Henri-Barbusse : L'installation d'Arméniens rescapés du génocide arménien sur la commune date de 1922, où ils construisent une petite église en 1927. Elle est bénie par monseigneur Bahaian, évêque d'Ankara, en date du [39].
  • Église Notre-Dame-de-la-Paix, 16 rue Paul-Bert : C'est la plus grande église d'Arnouville, construite en 1959 dans un style rompant avec l'architecture sacrale conventionnelle. L'édifice est remarquable pour son immense vitrail qui en constitue la façade[39],[41].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

 

Les armes d'Arnouville se blasonnent ainsi :

  • d'argent aux trois têtes de corbeaux de sable arrachées de gueules (qui sont de Machault).

Il s'agit des armes de la famille de Machault, seigneurs d'Arnouville.

Arnouville au cinéma et à la télévision modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, (ISBN 2-84234-056-6), « Arnouville », p. 1017–1020
  • Vincent Pruchnicki, Un domaine de ministre au temps de Louis XV : Jean-Baptiste de Machault à Arnouville, Mémoire de Master II, Paris, École du Louvre, 2009 ;
  • Vincent Pruchnicki, Arnouville - Le château des Machault au XVIIIe siècle, éditions Lelivredart [archive], Paris, 2013.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. « Communes limitrophes d'Arnouville » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Arnouville et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. a et b Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874
  17. Décret n° 2010-772 du 8 juillet 2010 portant changement du nom de communes (JORF n°0158 du 10 juillet 2010 page 12777), consulté le 19 mars 2011
  18. Vincent Pruchnicki, Un domaine de ministre au temps de Louis XV: Jean-Baptiste de Machault à Arnouville, mémoire de Master II, Paris, École du Louvre, 2009 Vincent Pruchnicki, Arnouville - Le château des Machault au XVIIIe siècle, éditions Lelivredart [archive], Paris, 2013
  19. Article sur le site Le Passé d'Arnouville
  20. Patrice Rodriguez et Guillaume Benailly : Les traces archéologiques du Camp retranché de Paris dans le Val-d’Oise
  21. Article sur le site Le Passé d'Arnouville
  22. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  25. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  26. « Les maires de Arnouville-lès-Gonesse », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. a et b « Michel Aumas est fier de son bilan à Arnouville-lès-Gonesse », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  28. Anthony Lieures, « Arnouville : le maire (LR) Michel Aumas passe la main », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne) « Après dix-sept années passées à la tête de la mairie, Michel Aumas (LR) va passer la main à son 1er adjoint, Pascal Doll, lors du conseil municipal. (...) Mais c'est surtout son élection en tant que conseiller départemental, en mars dernier qui a précipité cette démission ».
  29. Julien Ducouret, « Le maire sortant Michel Aumas réélu avec 72 % des voix », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  30. Anthony Lieures, « Le futur maire LR d’Arnouville : « Ce ne sera pas la révolution » », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  31. Anne Collin, « Municipales : les élections, une première pour le maire d’Arnouville : Pascal Doll est à la tête de la ville depuis novembre 2015 et la démission de l’ancien maire Michel Aumas, qui avait été réélu en 2014 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce sera une première comme tête de liste. Pascal Doll, maire (LR) d'Arnouville, sera candidat à sa succession en mars prochain. L'élu a finalement annoncé par courrier à ses administrés qu'il conduirait la liste « Réussir Arnouville ».
  32. « Arnouville 95400 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
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  43. « Bernard Cazeneuve vient inaugurer l’église d’Arnouville », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Destiné à la communauté assyro-chaldéenne de Villiers-le-Bel, Arnouville et Gonesse (soit plus de 530 familles), l'édifice pourra accueillir 500 personnes ».
  44. Michel Aumas, Alain Choubard, « Monument aux morts d'Arnouville-lès-Gonesse », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).