Arnaud Beltrame

officier de gendarmerie français
Arnaud Beltrame
Arnaud Beltrame en 2018.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
CarcassonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Ferrals-les-Corbières (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Arnaud Jean-Georges BeltrameVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Officier de gendarmerieVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Damien Beltrame (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion
Catholique
Membre de
Armes
Grade militaire
Colonel (à titre posthume)
Distinctions

Arnaud Beltrame est un officier supérieur de gendarmerie français né le à Étampes (Essonne) et mort égorgé le à Carcassonne (Aude), après s’être volontairement substitué à un otage au cours de l’attaque terroriste du 23 mars à Trèbes.

Son action a eu un grand retentissement en France comme à l'étranger et lui a valu un hommage national.

Origines et famille modifier

Arnaud Jean-Georges Beltrame naît le à Étampes, en Essonne[1]. Fils de Jean-François et de Nicolle Beltrame, il a deux frères, Damien et Cédric.

Sa famille maternelle est originaire de Trédion, dans le Morbihan, où ses grands-parents étaient agriculteurs[2]. Nicolle, sa mère, est revenue s'installer dans sa commune natale au moment de sa retraite[3].

Le , son père, âgé de 71 ans, prend la mer aux commandes de son bateau à Port-Camargue. L'embarcation est repérée vide un mois plus tard, non loin d’une plage des Bouches-du-Rhône. Jean-François Beltrame aurait laissé un courrier à la capitainerie du Grau-du-Roi indiquant qu’il ne reviendrait plus. Son corps est retrouvé au Grau-du-Roi en , dans les filets d’un bateau de pêche[4],[5]. Il est inhumé le , une semaine avant la mort de son fils Arnaud Beltrame[6].

Formation et carrière militaire modifier

 
Arnaud Beltrame, lors d'une cérémonie militaire dans l'Aude en .

Après des études en classe préparatoire de 1991 à 1994 au lycée militaire de Saint-Cyr-l'École[7] (il échoue plusieurs fois à intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr)[8], Arnaud Beltrame effectue en 1995 son service militaire, d'abord comme élève officier de réserve à l'École de l'artillerie, puis comme aspirant au 35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes. Devenu par la suite officier de réserve en situation d'activité (ORSA) au 8e régiment d'artillerie de Commercy, le sous-lieutenant Arnaud Beltrame intègre en 1999 l'École militaire interarmes dont il sort major de la promotion Campagne d'Italie en 2001[9]. Promu lieutenant d'active, il choisit alors la gendarmerie et rejoint l’École des officiers de la Gendarmerie nationale dont il sort à nouveau major de la promotion Capitaine Gauvenet[10] en 2002[9].

À l'issue de sa formation, il est affecté de 2002 à 2006 au sein de l'escadron 16/1 du groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory, où il commande un peloton de VBRG (des véhicules blindés). En 2003, il fait partie des sept sélectionnés sur quatre-vingts candidats pour intégrer l'escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN), une des composantes du Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale. Il y obtient notamment la qualification de chuteur opérationnel. Il est promu capitaine le , année au cours de laquelle il assure, au cours d'une mission en Irak, l'exfiltration d'une ressortissante française[11]. Cette mission conduite par Arnaud Beltrame au péril de sa vie lui vaut d’être décoré de la croix de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de la brigade[12].

En 2006, il rejoint la Garde républicaine en qualité de commandant de la première compagnie de sécurité et d'honneur du 1er régiment d'infanterie de la Garde à Nanterre[13]. Il est promu chef d'escadron le .

Il commande la compagnie de gendarmerie départementale d’Avranches de 2010 à 2014, puis devient conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’Écologie[14]. En 2014, son ambition de devenir général est brisée par un troisième échec à l’École de guerre, mais l’obtention d’un MBA en 2015 lui permet d'envisager une nouvelle candidature en 2018[14].

En 2015, il intègre une formation de l'Institut supérieur du commerce de Paris et de l'École européenne d'intelligence économique, dont il sort diplômé en 2016 avec le titre de consultant en intelligence économique. Il est promu lieutenant-colonel en 2016[15],[16]. En , il devient officier adjoint de commandement (OAC) au groupement de gendarmerie de l’Aude, pour pouvoir se rapprocher de sa nouvelle compagne[14],[17].

Vie privée modifier

Il contracte un premier mariage religieux en 2001 (dont il obtient la nullité en ) avec Anne-Gaëlle, une amie d'enfance.

Fin 2014, il rompt avec sa compagne Maria, une jeune femme russe avec laquelle il a vécu pendant six ans[14].

Le [18], Arnaud Beltrame se marie civilement à Marielle Vandenbunder, vétérinaire à la réserve africaine de Sigean, originaire de Marcq-en-Barœul[19], dont il avait fait la connaissance sur un site de rencontres pour chrétiens[14]. Devenu catholique pratiquant à l'âge de 33 ans[18], il devait l'épouser religieusement le [20], à Trédion.

Franc-maçon, il est initié le au sein de la loge « Jérôme Bonaparte » de Rueil-Malmaison à la Grande Loge de France (GLDF)[14]. Assidu, il est élevé au grade de maître en [21]. La GLDF lui rend un hommage par la voix de Philippe Charuel, grand maître de cette obédience[22]. Selon le journal catholique La Croix, il aurait pris ses distances avec la franc-maçonnerie quelques années avant sa mort[23], ce qui est démenti par la GLDF[22],[24]. Le , son obédience lui rend un hommage solennel à travers une « tenue funèbre » qui se déroule au siège de l'association en présence du grand maître[24]. Lors de cette cérémonie en présence de nombreux dignitaires de la franc-maçonnerie française et de personnalités publiques, Philippe Charuel annonce qu'un temple portera son nom au siège de l'obédience[25].

Attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes modifier

Déroulement des faits modifier

Le , alors qu'il se trouve confronté à une prise d’otages dans le Super U de Trèbes — au cours de laquelle le terroriste islamiste Radouane Lakdim venait d'abattre deux personnes — Arnaud Beltrame « prend la place des otages au terme de négociations avec l’auteur des faits », comme l'explique le procureur de la République de Paris, François Molins. Il est 11 h 28 lorsque Arnaud Beltrame entre dans la salle des coffres du supermarché où le terroriste s'est replié. Il se substitue au dernier otage retenu, Julie, une caissière du magasin, âgée de 40 ans[26]. Son face-à-face avec le terroriste dure près de trois heures[26]. Selon Julie Grand, l'otage sauvée par Arnaud Beltrame, ce dernier est entré dans le Super U et a crié au peloton « Vos gueules, reculez, je prends ! »[27].

Puis, peu avant 14 h 30[26], le gendarme livre probablement un corps à corps avec le terroriste pour tenter de le désarmer[28] tout en criant « Assaut ! assaut ! » pour prévenir les forces d’intervention[29]. Toutefois, sur le moment, les gendarmes n'entendent pas distinctement ces mots. Ce n'est qu'après plusieurs écoutes qu'ils finissent par comprendre les mots employés par le lieutenant-colonel. L'enregistrement du GIGN laisse entendre des "râles" pendant plusieurs minutes, pendant que le négociateur de la Gendarmerie continue d'essayer d'entrer en contact avec Arnaud Beltrame et le terroriste, ne prenant pas la mesure du drame qui venait de se jouer. Après plus de dix minutes sans réponse, le GIGN donne l'assaut, et abat le terroriste[30]. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est découvert dans un état très grave, touché par trois ou quatre balles non létales, à l’avant-bras, à la main et au pied. Des impacts de 9 mm qui laissent à penser que Radouane Lakdim a tiré avec le Sig Sauer du gendarme[31]. Ce dernier est transporté à l’hôpital de Carcassonne où il succombe à ses blessures dans la nuit du au [16].

L'autopsie révélera que si les lésions par balles étaient non létales, sa mort est due à « une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche », en l'occurrence un couteau de chasse[32], ayant entraîné une détresse respiratoire[33]. Arnaud Beltrame est donc mort d'avoir été « poignardé à la gorge »[34], les autorités ayant tardé à communiquer sur cette blessure au cou (soit un égorgement) par respect absolu de la dignité des victimes, et pour ne pas « contribuer au dessein de démoralisation recherché par les terroristes »[35].

Quelques heures avant sa mort, le père Jean-Baptiste Golfier, chanoine de l’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, lui avait donné sa bénédiction apostolique et lui avait administré l’onction des malades[20].

Sur RTL, Nicolle Beltrame, la mère d’Arnaud Beltrame, rappelle qu'il disait : « Je fais mon travail, maman, c'est tout. » Elle poursuit : « Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours été comme ça (...). Pour lui, c’est sa raison de vivre, défendre la patrie »[36]. Marielle Beltrame, son épouse, affirme quant à elle au magazine La Vie : « Il se sentait intrinsèquement gendarme. (...) Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine. (...) Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui »[37].

Hommages et obsèques modifier

 
Rue du Colonel-Arnaud-Beltrame à Évreux.
 
Parvis Colonel-Arnaud-Beltrame devant la gare de Versailles-Chantiers (Yvelines).

Le président de la République française Emmanuel Macron déclare que l’officier mérite « respect et admiration de la nation tout entière »[17]. L’Élysée demande aux Français d'honorer la mémoire de celui qui est tombé « en héros ». Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb déclare que « la France n'oubliera jamais son héroïsme, son courage, son sacrifice »[38].

Le 25 mars, les drapeaux et étendards de la gendarmerie, comme ceux de l'Assemblée nationale, sont mis en berne. De nombreuses personnes font le déplacement pour y déposer des fleurs, des bougies, des dessins ou d'autres objets. Le 26 mars, la Gendarmerie nationale met en ligne un recueil de condoléances sur son site internet. En moins de quarante-huit heures, plus de 3 000 messages y sont inscrits[39]. Sur les réseaux sociaux, les hommages proviennent du monde entier. De nombreuses personnalités lui rendent hommage, tout comme la police nationale, la préfecture de police, les pompiers, l'armée de terre et d'autres organismes.

 
Plaque au square Arnaud Beltrame à Noisy-le-Grand (Seine Saint-Denis).

Le dimanche 25 mars, une messe de suffrage pour les victimes de cet attentat est célébrée par Alain Planet, évêque de Carcassonne, en l'église Saint-Étienne de Trèbes. Lors de son homélie, celui-ci souligne : « Je sais aujourd’hui, par les témoignages nombreux que j’ai reçus, que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame joignait à son dévouement de soldat la foi d’un chrétien[40] ». Pour sa part, l'hebdomadaire chrétien La Vie fait un parallèle entre le sacrifice du gendarme et celui de saint Maximilien Kolbe, qui prit volontairement la place d'un déporté à Auschwitz et fut exécuté en 1941 par les nazis[41].

Le mardi , la dépouille de l'officier quitte en avion militaire l'aéroport de Carcassonne pour la base aérienne de Villacoublay[42], en région parisienne, où des hommages militaires de la gendarmerie lui sont rendus en présence du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb qui a rappelé sa bravoure et son héroïsme[16]. Le ministre décore Arnaud Beltrame, à titre posthume, de la médaille de la Gendarmerie nationale avec palme de bronze pour avoir reçu une citation à l'ordre de la Gendarmerie, de la médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement (or) et de la médaille de la sécurité intérieure (or).

La dépouille d'Arnaud Beltrame est ensuite transportée à la caserne Tournon, dans le 6e arrondissement de Paris où, en accord avec la famille, une veillée pour ses « frères d'armes » est organisée.

Ce même jour, il est promu à titre exceptionnel au grade de colonel[43] à titre posthume[44],[45] et cité à l'ordre de la Nation[46].

Le lendemain, mercredi 28 mars, le cercueil est convoyé devant le Panthéon, d'où part un cortège funèbre jusqu'aux Invalides en passant par les quais de Seine. Le corbillard est précédé de motocyclistes de la gendarmerie et entouré de gardes républicains à cheval[47]. C'est la première fois, à la connaissance de l'historien Christian Amalvi, qu'un hommage national est précédé d'un tel cortège[48].

La cérémonie de l'hommage national est présidée par le président de la République Emmanuel Macron dans la cour de l'hôtel des Invalides[49], en présence de trois anciens présidents de la République (Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy et François Hollande)[47] et de nombreuses personnalités politiques. Les drapeaux sont mis en berne sur l'ensemble du territoire. La cérémonie est ouverte exceptionnellement au public. Dans son éloge funèbre[50], le président de la République indique que « le nom d’Arnaud Beltrame devenait celui de l’héroïsme français, porteur de cet esprit de résistance qu'est l’affirmation suprême de ce que nous sommes »[51]. Il est fait, à titre posthume, commandeur de la Légion d'honneur.

Dans le monde, le sacrifice du lieutenant-colonel de gendarmerie suscite de nombreux hommages. Il est à la une de nombreux quotidiens étrangers et son histoire est largement commentée sur les chaînes de télévision étrangères[52],[53],[54].

Dans un tweet daté du 25 mars[Note 1], le président des États-Unis Donald Trump rend hommage à Arnaud Beltrame : « La France honore un grand héros[55] ».

Le 26 mars, le pape François déclare : « Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes »[56].

Les obsèques religieuses se déroulent à la cathédrale Saint-Michel de Carcassonne le 29 mars et le colonel Beltrame est inhumé au cimetière de Ferrals-les-Corbières où il résidait[57].

En janvier 2024, l'ancienne otage Julie Grand publie son témoignage dans un livre intitulé Sa vie pour la mienne avec le journaliste Marc Eynaud. Elle revient notamment sur l'importance qu'a eu Arnaud Beltrame dans sa vie après l'attentat. En particulier sa conversion au catholicisme, religion qui avait une part importante dans la vie d'Arnaud Beltrame[58].

Le 17 juin, le square Arnaud Beltrame est inauguré à Marcq-en-Barœul, lieu d'origine de sa belle-famille[59].

Polémiques modifier

Pour s'être félicité de la mort du lieutenant-colonel Beltrame, Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise, est placé en garde à vue en mars 2018 pour apologie d'actes terroristes. Il est parallèlement exclu du Parti de gauche et de la liste des membres de LFI[60],[61],[62]. Il est finalement condamné à un an de prison avec sursis ainsi qu'à l'interdiction de ses droits civiques et civils pendant sept ans[63].

 
Plaque du jardin Arnaud-Beltrame dans le 3e arrondissement de Paris.

En , une polémique fait suite à la médiatisation de la plaque commémorative du défunt, dans le jardin Arnaud-Beltrame, traversé par l'allée homonyme, à Paris : l'expression « Victime de son héroïsme » est difficilement acceptée par certains commentateurs et décideurs politiques, du fait que la formulation ne mettrait pas en cause directement les terroristes[64]. La plaque a finalement été modifiée en « Mort en héros dans l'accomplissement de son devoir face au terrorisme islamiste ».

Décorations modifier

France modifier

À titre posthume (2018)
Pendant l'active

Allemagne modifier

Postérité modifier

Promotions de grandes écoles portant son nom modifier

Lieux nommés en sa mémoire modifier

Au printemps 2019, ce sont plus de 150 communes qui ont déjà ou prévoient de baptiser à son nom une voie, une place ou un établissement communal. Il s'agit d'une approximation car il n'existe pas de liste officielle et exhaustive de cet engouement qualifié de « France Arnaud Beltrame »[76].

En janvier 2024, le 19h45 de M6 avance le chiffre de 530 lieux portant son nom.

Le 22 octobre 2021, le parvis réalisé devant le lycée des Fontenelles à Louviers (Eure) reçoit le nom d’Arnaud Beltrame.

Le vendredi 8 septembre 2023, le lycée Colonel-Arnaud-Beltrame, situé en région Auvergne-Rhône-Alpes, est inauguré par le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, et par le président de région, Laurent Wauquiez[77].

Dans la culture populaire modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. En anglais : « France honors a great hero. Officer died after bravely swapping places with hostage in ISIS related terror attack. So much bravery around the world constantly fighting radical Islamic terrorism. Even stronger measures needed, especially at borders! »

Références modifier

  1. « Des roses blanches en hommage au lieutenant-colonel Beltrame, assassiné vendredi dans l’Aude », Libération Champagne, (consulté le ).
  2. « Attaques dans l'Aude. La famille du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est du Morbihan », Ouest-France, (consulté le ).
  3. « Arnaud Beltrame. L'hommage de ses proches en Bretagne », Le Télégramme, (consulté le ).
  4. « Le corps du père d'Arnaud Beltrame avait été repêché en mer au Grau-du-Roi en février », La Dépêche du Midi, .
  5. « Jean-François BELTRAME : Décès », Midi libre, .
  6. Hocine Rouagdia et Cathy Mille, « Gard : le corps repêché au Grau-du-Roi mi février était celui du père d'Arnaud Beltrame », Midi libre, (consulté le ).
  7. Jean-Dominique Merchet, « Arnaud Beltrame, une belle figure militaire », Secret Défense, L'Opinion, (consulté le ).
  8. a et b Vincent Nouzille, « Une génération Beltrame en gestation », Le Figaro Magazine, , p. 72-79.
  9. a et b « Qui est Arnaud Beltrame, l’officier de gendarmerie qui s’est sacrifié? », L'Essor de la Gendarmerie nationale, (consulté le ).
  10. Délégation au patrimoine Gendarmerie, « [Une date - Une histoire] 11 mai 1917 », sur Facebook, .
  11. « Arnaud Beltrame, la vocation d'un héros », La Dépêche du Midi, .
  12. Mathieu Delahousse, « Quand Arnaud Beltrame sauvait une otage en Irak au péril de sa vie », L'Obs, .
  13. Bureau des communications de la Garde républicaine.
  14. a b c d e et f Jacques Duplessy et Benoît Leprince, « Arnaud Beltrame : le destin brisé d'un héros », Paris Match, (consulté le )
  15. « Décision du portant inscription au tableau d'avancement pour l'année 2016 (armée active) », Journal officiel de la République française, no 286,‎ (lire en ligne), NOR INTJ1527706S.
  16. a b et c « Arnaud Beltrame, le gendarme qui s’est livré en échange des otages du supermarché, est mort », Le Monde, .
  17. a et b Yohan Blavignat, « Attentat de l’Aude : Arnaud Beltrame, le gendarme qui avait remplacé des otages, est mort », Le Figaro, .
  18. a et b « Arnaud Beltrame raconté par le prêtre qui le préparait au mariage », le Figaro, .
  19. « À Marcq-en-Baroeul, où vit la belle-famille du gendarme Arnaud Beltrame, l'émotion est toujours vive », France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
  20. a et b « Arnaud Beltrame : Le témoignage bouleversant du prêtre qui l’a accompagné jusqu’au bout », Famille chrétienne, .
  21. François Koch, « Le frère Beltrame dans un livre », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le ).
  22. a et b François Koch, « Beltrame, frère GLDF, tué par un terroriste », sur blogs.lexpress.fr, .
  23. Mégane De Amorim et Céline Hoyeau, « Arnaud Beltrame, le héros de Trèbes », La Croix, (consulté le )
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  25. François Koch, « Un temple Beltrame à la GLDF », sur blogs.lexpress.fr, (consulté le )
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  27. « Sauvée par Arnaud Beltrame, elle s'exprime pour la première fois : « Je pensais mourir... » », sur actu.fr, (consulté le )
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  30. « Au procès de l’attentat de Trèbes, la bande-son glaçante des derniers instants du colonel Arnaud Beltrame », Le Monde, (consulté le )
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  33. « La compagne de l’auteur de l’attentat de Trèbes était fichée S et suivie pour radicalisation », Le Monde, (consulté le )
  34. « Attaques dans l'Aude : la compagne de l'assaillant également fichée S », Le Point, (consulté le ).
  35. Timothée Vilars, « Pourquoi a-t-on appris si tard les circonstances de la mort d'Arnaud Beltrame ? », L'Obs, .
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  37. http://www.lavie.fr/actualite/france/arnaud-beltrame-mon-mari-26-03-2018-88964_4.php
  38. (en) Elian Peltier, « In France, Officer Slain After Swapping Places With Hostage Is Hailed as Hero », sur nytimes.com,
  39. Colonel Arnaud Beltrame, un officier qui a voué sa vie aux autres et à la Patrie - ouverture d'un recueil de condoléances
  40. Extrait de l'homélie de Mgr Planet lors de la messe des Rameaux pour les victimes de l'attentat de Trèbes.
  41. « Arnaud Beltrame, un militaire sur les pas de saint Maximilien Kolbe », lavie.fr, 23 mars 2018.
  42. "La dépouille du lieutenant-colonel Beltrame a quitté Carcassonne pour Paris", 27 mars 2018, ladepeche.fr
  43. Avec date d'effet au 24 mars 2018 « JORF n°0073 du 28 mars 2018 »
  44. « Le gendarme Arnaud Beltrame promu au grade de colonel à titre posthume », sur RTL.fr (consulté le )
  45. Décret du 27 mars 2018 portant promotion à titre exceptionnel dans l'armée active, publié au JORF du , texte no 75, sur legifrance.gouv.fr, consulté le .
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  48. Christian Amalvi, « Hommage national : une cérémonie qui a évolué depuis les attentats de 2015 », sur franceculture.fr, .
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  53. « Vu d’Autriche. Respect pour le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  55. Trèbes - Arnaud Beltrame : « un geste de dévouement extraordinaire », sur lepoint.fr, 25 mars 2018.
  56. [1]
  57. « Hommage à Arnaud Beltrame », Le Figaro, 28 mars 2018.
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  63. « L'ex-candidat de La France insoumise qui s'est réjoui de la mort d’Arnaud Beltrame condamné à un an de prison avec sursis », 20minutes.fr, 27 mars 2018.
  64. « Arnaud Beltrame : la mairie de Paris a-t-elle fait une erreur sur une plaque commémorative ? », sur RTL, .
  65. a b c et d « Aude : une veillée pour les "frères d'armes" d'Arnaud Beltrame avant l'hommage national », sur www.europe1.fr (consulté le )
  66. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame décoré à titre posthume par Gérard Collomb, BFMTV, 27 mars 2018
  67. Hommage à Arnaud Beltrame par Gérard Collomb, ministère de l'Intérieur, 27 mars 2018
  68. « Décret du 4 mai 2012 portant promotion et nomination », Journal officiel de la République française,‎ (lire en ligne)
  69. Arnaud Beltrame : de la sécurité de l'Élysée à l'Irak, Huffpost, 24 mars 2018
  70. « L’hommage intégral du général Lizurey au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame », L'Essor de la Gendarmerie nationale, (consulté le ).
  71. Arnaud Beltrame, l'héroïque gendarme de l'attaque de Trèbes
  72. Arnaud Beltrame : une longue série de médailles, Le Parisien, 28 mars 2018
  73. La Deutsches Sportabzeichen sur DSA France
  74. En 5e position aux couleurs bleu, jaune, noir, vert, rouge sur barrette dixmude. Confère photo d'illustration Arnaud Beltrame sur Commons.
  75. Gérard Collomb, ministre de l'intérieur, « Promotion "Arnaud Beltrame" de l'Ecole des Officiers de la Gendarmerie », sur interieur.gouv.fr,
  76. Robin Prudent, « "La France Arnaud Beltrame" », sur /www.francetvinfo.fr,
  77. « Meyzieu : le ministre de l'Éducation Gabriel Attal inaugure le lycée Colonel Arnaud Beltrame », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
  78. « Arnaud Beltrame. Le Don et l'Engagement », sur Sceneario (consulté le )

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Liens externes modifier