Armand Béhic (paquebot)

Armand Béhic
illustration de Armand Béhic (paquebot)

Autres noms Tasmanien
Type Paquebot
Histoire
Lancement
Statut Démoli en 1924
Caractéristiques techniques
Longueur 152 m
Maître-bau 15,6 m
Vitesse 17,5 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 172 (1re classe)
71 (2e classe)
109 (3e classe)
234 (entrepont)
Carrière
Armateur Messageries maritimes
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Marseille

L’Armand Béhic est un paquebot français des Messageries maritimes. Mis en service en 1891, il porte le nom de l'homme politique français Louis Henri Armand Béhic. Il sert à destination de l'Australie et de la Nouvelle-Calédonie.

Histoire modifier

Il est lancé le depuis le port de La Ciotat. Il port le nom de Tasmanien et est par la suite renommé Armand Béhic au décès de l'homme politique français éponyme, également fondateur des Messageries maritimes. Il fait partie d'une série de plusieurs paquebots : ses sister-ships sont le Ville de la Ciotat, l’Australien et le Polynésien. Troisième paquebot construit, il ressemble beaucoup aux trois autres. De 1891 à 1903, il est chargé de la ligne maritime allant de la Méditerranée jusqu'en Australie et en Nouvelle-Calédonie, puis, de 1903 à 1912 jusqu'à d'autres ports de l'Extrême-Orient.

Pendant la Première Guerre mondiale, en 1915, il participe au débarquement au cap Helles des soldats français, lors de la bataille des Dardanelles. Du port de Toulon le de la même année, il transporte le 1er échelon du corps expéditionnaire d'Orient (cf. Armée française d'Orient) : il accoste à Lesbos, par le pour arriver le 30 du même mois dans le port d'Alexandrie. Le , l'ancien paquebot transporte la 1re compagnie de zouaves du régiment de l'Armée d'Afrique (cf. 1er régiment de zouaves) ainsi qu'une batterie de 75 mm, jusqu'à Moudros, arrivés le . Il poursuit son services après guerre, seul survivant parmi ses sister-ships ; il est démantelé en .

Parmi ses passagers, on compte le peintre Paul Gauguin, embarqué à Sydney le et arrivé à Marseille le  ; il était arrivé le à bord du bateau Tanais, en provenance de Nouméa. Le militaire Jean-Baptiste Marchand embarque sur l’Armand Béhic en , afin de rejoindre la Chine et le corps expéditionnaire français engagé contre la révolte des Boxers.

Source modifier

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