Architecture étrusque

L'architecture étrusque, comme beaucoup d'autres de ses pratiques culturelles, se caractérise par l'intégration de savoirs précédents, issus des cultures grecque ou plus orientales, puis de leur assimilation en y apportant des modifications, et ensuite de leur transmission et intégration au monde romain.

Porta all'Arco de Volterra, intégrée ensuite dans les murailles médiévales.
Mur cyclopéen de Vetulonia.
Mausolée à Populonia.
Base d'un temple - podium à escalier frontal, à Orvieto.
Temple d'Alatri reconstitué à la Villa Giulia.
Ordre toscan, issu de l'étrusque.

Vestiges modifier

Elle ne nous est sensible qu'à travers les quelques vestiges encore érigés ou intégrés dans des réalisations plus récentes (celles de la Renaissance italienne) :

Techniques modifier

  • Architecture d’apparat appareillée (souvent en brique crue)
  • Voûtes en encorbellement ou clavées en plein cintre (arc étrusque de Pérouse), qui les distinguent des Grecs adeptes des lignes droites pour les réalisations monumentales.
  • Architecture en plate-bande pour les temples : colonne toscane de l'ordre étrusque dit ensuite « toscan » (comme Vignole le définit dans son traité.
  • les planchers, la poutraison, les toits à deux pentes, comme en témoignent les intérieurs des tombes simulation en pierre et roche creusée de l'habitat étrusque.

La mise en œuvre et les différents types de matériaux pierreux modifier

Exploitation et artisanat de la pierre tufée modifier

La pierre tufée est caractérisée par une faible densité granulométrique[a] ce qui en fait une roche dite tendre, et par conséquent présentant des remarquables qualités d'extraction et d'exploitation. Néanmoins, cette même spécificité rend la roche particulièrement soluble et friable. Ce matériau stratigraphique résulte de l'accrétion d'éléments volcano-sédimentaires solidaires les uns aux autres, dont notamment des cendres de type éruptives[b][3],[4].

Les examens stratigraphiques et archéologiques attestent que les carrières à extraction de la roche se concentrent au Sud de l'Étrurie. Concrètement, les tufières étrusques sont majoritairement représentées dans le Nord de l'actuelle région du Latium, aux alentours de la région à déterminant volcanique de Bolsena / monts Vulsini et de son lac éponyme ; mais également au sein de la plaine côtière de Maremme et au Nord-Ouest de l'Ombrie[5],[6]. En outre, ces chantiers d'exploitation minérale observent régulièrement une proximité, voire un adjacence aux complexes urbains étrusques. Respectivement, on constate l'association des métropoles étrusques d'Orvieto / « Velzna » les tufières de la région du lac de Bolsena / massif de Vulsini[9] lequel est en outre pourvu d'une coloration grise[10],[11],[12] ; pour les carrières de l'Ombrie ; « Veis » et « Cisra » pour celles du Nord-Latium à chromatique blanche et blanc-cassé, parfois veinée de beige[13] ; et Tarquinia pour les exploitations de tuf de la Maremme, lequel présente des nuances rouges et ocres[14],[15],[16]. Ce constat suggère une possible corrélation entre l'aire d'implantation des cités étrusques et les zones dont le sous-sol est riche en tuf afin de pourvoir ces dernières en matériel d'édifice, mais également détenir des facilités de production et commercialisation de biens bruts (blocs de tuf non taillés) ou manufacturés (blocs de tuf taillés, statuaire, bas-relief)[17],[18].

Essentiellement employé et incorporé comme matériau de érection monumentale[c] en contexte urbanistique, telle que la muraille servienne ou le temple de Jupiter à Rome, le tuf étrusque est également ouvragé en contexte funéraire, pour l'élévation d'infrastructures telles que les sépultures de la nécropoli del Crocifisso del Tuffo (ou Città dei Morti)[d], localisée dans la ville étrusque d'Orvieto et dont l'assise est attribuée au VIIIe siècle av. J.-C.[19],[20],[21], ou encore la nécropole étrusque de Sovana, située dans la commune éponyme de la Toscane méridionale[22].

Dans une moindre mesure, la pierre sédimento-volcanique est également consacrée au domaine artisanal de la sculpture étrusque. Pour exemple, ce bas-relief mis au jour in situ d'un tombeau creusé et ouvragé dans de la pierre tufée. Celui-ci, recouvrant pour totalité l'une des parois de ladite sépulture, est découvert au cours du XVIIe siècle. La structure mortuaire appartient à un vaste ensemble funéraire attribué du VIIe siècle av. J.-C. au Ier siècle av. J.-C., et trouve par ailleurs son emplacement dans la périphérie de la cité-état de « Velathri »[25],[26],[27].

Ces multiples domaines artisanaux témoignent de l'aisance et de plasticité avec lesquelles le tuf est travaillé. D'autre part, ils mettent en évidence l'abondance dont en sont pourvues les terres étrusques et par conséquent l'enjeu économique que représente son extraction et sa manufacturation[28],[29],[30],[27].

Exploitation et artisanat du marbre modifier

La production architecturale et statuaire étrusque témoigne de l'utilisation de trois types de marbre : le marbre de Carrare, le marbre rouge de Volterra et le marbre de « Luna ». Bien que qu'ayant pris un essor notable à l'époque de l'Empire romain, l'exploitation et production du marbre de Carrare est toutefois attestée à une époque tardive[e] au sein du domaine industriel étrusque. Il s'agit d'un marbre de couleur blanche, comportant parfois des entrelacs à chromatique gris et nuancés de vert[31],[32],[33]. La roche est extraite du massif alpin des apuanes, au Nord-Ouest des terres étrusco-toscanes. La principale cité bénéficiant de cette manne minéralogique se révèlerait être « Pufluna », laquelle se situe aux alentours de Carrare[34],[35],[36],[37],[38]. En revanche, la documentation archéologique concernant des artéfacts étrusques ouvragés dans ce type de marbre blanc, demeure très succincte, voire quasi nulle. En effet, bien que cette roche soit issue du sous-sol de l'Étrurie apuane, aucune occurrence relevant d'une « koinè » artisanale étrusque n'a pu être certifiée et concrétisée[39],[40].

En contre-point, le marbo lunies, provenant de la colonie étrusque de « Luna »[f], en Ligurie et le marbre rouge d'El Circeo, proche du site urbain de « Cisra », possèdent une paternité d'exploitation accréditée aux étrusques[42],[43],[44],[45]. Entre autres occurrences, on retiendra tout particulièrement la sculpture frontale en bas-relief ornant un sarcophage étrusque et mis au jour au sein de la nécropole de Banditaccia proche du site de « Cisra ». L'œuvre, sculptée en marbre rouge provenant de San Felice Circeo, est attribuée au VIe siècle av. J.-C., période archaïque étrusque[46].

Exploitation et artisanat de la pierre d'albâtre modifier

La pierre d'albâtre, remarquablement mieux représentée dans l'artisanat des matériaux à caractère minéral que le marbre[49], est en outre dotée d'un grain plus important, mais toutefois moins dense que ce dernier. Cette caractéristique lui confère une plasticité plus substantielle que ladite roche également métamorphique. La mise en œuvre de l'albâtre, c'est-à-dire sa taille, son ciselage et son polissage, en est par conséquent facilitée[50]. Pour autant, ce matériau à déterminant métamorphique et calcique est situé au sein de couches sédimento-stratigraphiques plus profondes que celles du marbre. Pour l'exploitation industrielle étrusque, cette donnée présente donc un désavantage significatif. De surcroît, les carrières d'albâtre sont essentiellement concentrées dans la partie centro-occidentale du territoire étrusque. Sous cet angle, et a contrario des gisements étrusques de marbre, on peut définir une répartition spatiale déséquilibrée de la roche blanche : les carrières d'extraction de l'albâtre n'affichent pas d’homogénéité spatiale au sein des terres étrusques. Les études géologiques, confortées par les fouilles archéologiques, attestent et confirment que les zones d'exploitation de cette roche se localisent précisément aux alentours du complexe urbain de « Velathri »[51]. De facto, compte tenu de la multiplicité des indices sédimento-archéologiques autour et in locare de la cité-état étrusque, il est probable que cette dernière a fait de l'extraction et de la manufacture de la pierre d'albâtre, ses principales activités économiques[52],[5],[53],[54].

Au travers des nombreux ex-voto appartenant au catalogue archéologique étrusque, la production industrielle de la pierre d'albâtre apparaît très clairement et essentiellement au sein du domaine artisanal funéraire étrusque. Ces derniers observent généralement des formes de cippes, d'urnes cinéraires, de bas-reliefs ornant des tombeaux, ou encore des artéfacts statutiformes provenant de viatiques funéraires[55],[56],[57],[51]. Néanmoins, on peut objecter ce seul constat. En effet, certaines occurrences mises au jour révèlent que le corpus artisanal de la roche sédimento-métamorphique est également étendu à un cursus architectural et urbanistique étrusques[58],[59],[60],[61]. On a ainsi découvert des éléments en appareillé, incorporés et / ou réemployés au sein d'infrastructures fortifiées, de murs porteurs, ou encore de parois funéraires. Ces artéfacts ouvragés en albâtre aspectent soit une forme de moellon, soit une forme de pierre taillée à caractère stricto sensu rectiligne[52],[62],[63],[64],[65].

Exploitation de la pierre calcarénitique modifier

La pierre calcarénitique est une espèce minérale à déterminant grèsier qui se forme à partir d'un processus de sédimentation de composés sablonneux d'origine littorale et maritime. En Étrurie, ce type de roche se développe essentiellement sur le pourtour du littoral tyrrhénien, et plus particulièrement au long de la partie septentrionale de la plaine côtière de Piombino. De ce fait, la principale cité étrusque bénéficiant de l'usage de ce matériau rocheux est « Pufluna ». Cette dernière s'en octroie le quasi-monopole économique et commercial. De couleur ocre, ce grès à la finesse granulométrique, également appelé panchina, est apprécié chez les Étrusques notamment pour l'élaboration d'ouvrages requérant une technique de finition, mais également des travaux nécessitant une relative patine[67],[68],[69],[70].

Par ailleurs, outre ses qualités de modelé concernant la conception d'objets à fort rendement artisanal, tel que les sculptures en bas-relief associées à des structures funéraires, l'exploitation et l'industrialisation de la roche calcarénitique, trouve son originalité pour son utilisation d'infrastructures architecturales complexes dont les murs porteurs, les fondations et les soubassements sont dans leur globalité réalisés à partir, et simultanément à même la panchina étrusque. Pour exemple notable, l'ensemble funéraire dit necropoli delle Grotte, sur le site de Piombino (province de Livourne), dont les structures d'habitat[i], attribuées au cours du VIIIe siècle av. J.-C., ont été creusées et excavées à flanc de falaise[71],[72],[73],[74]. De manière factuelle, le catalogue archéologique du site de Baratti/« Pufluna » démontre que celles-ci ont été réemloyées à partir IVe siècle av. J.-C., notamment sous la forme d'un complexe funéraire hypogéen[71],[72],[73]. Ce dernier se manifeste sous l'aspect de deux galeries funéraires, et l'axe médian formé par le dromos[75],[76],[77],[71],[72],[73].

Exploitation de la pietra fetida modifier

En raison de ses qualités de modelage et de flexibilté, la pierre dite fétide[j][80],[81],[82], cette roche à déterminant sédimento-volcanique manifeste d'une importante capacité de mise en œuvre. Dans la terminologie spécifique à la sculpture, et de par ses caractéristiques minéralogiques, la pietra fetida est classée dans les pierres dites tendres[83], à l'instar du tuf, par exemple. La roche à effluves de soufre est exploitée et employée par les Étrusques dès la fin du VIIe siècle av. J.-C. et début du VIe siècle av. J.-C. Ladite pierre est ouvragée au sein de multiples disciplines artisanales et sous de multiples formes. Le corpus archéologique confirme ainsi deux principaux domaines industriels : d'une part le domaine architectural sous le biais de pierres taillées, et d'arc en appareillé[84],[85],[86],[87] ; et d'autre part, le domaine de l'artisanat funéraire, les artéfacts confectionnés en pietra fetida se révélant sous forme de cippes[88], d'urnes cinéraires[89] et de multiples ex-votos relevant de la figurine[90], ou encore aspectant une plastique de sculpture en bas-reliefs[91],[92].

En outre, l'extraction et la production de la roche odoriférante procèdent exclusivement du domaine territorial de « Clevsin ». La métropole prélève et achemine la pietra fetida via les monts Chianciano. D'autre part, la diffusion commerciale des artéfacts et pierres de taille manufacturés au moyen de ce matériau est significativement conséquente au sein de l'Italie et de l'aire méditerranéenne protohistorique. Par conséquent, la pietra fetida se révèlerait être un atout économique de poids au sein de l'industrie étrusque, et plus particulièrement de la cité-État de « Clevsin »[80],[84],[90],[87],[89],[81],[82].

Exploitation du grès modifier

La pietra arenaria

La roche grésière étrusque, également appelée pietra arenaria est un matériau de type sédimentaire à chromatique ocre nuancée de gris datant du Quaternaire, et essentiellement formé à partir de l'accrétion de composants sablonneux[96],[97]. Les grésières d'Étrurie exploitant cette pierre, telles que celle du Monte Tezio et du Monte Malbe, se répartissent notamment dans la région avoisinant « Perugia »[97]. L'extraction de la pietra arenaria est également attestée aux pourtours du territoire de « Felzna »[98]. Concrètement, l'industrie et le commerce de la roche sablonneuse occupe la partie oriento-septentrionale de la dodécapole étrusque. La composition de ce grès lui confère simultanément des vertus de solidité, propres aux pierres d'édification[99], et des aptitudes à la finition, caractéristiques des ouvrages sculptés par technique dite en bas-relief, par exemple. Différents éléments du corpus étruscologique nous révèlent ainsi le recours à ladite roche sous deux formes : d'une part comme bloc équarris en appareillé ou utilisés en arcs de voûte et incorporés au sein de mises en œuvre architecturales, tels que les murailles d'enceinte fortifiées de « Felzna »[100],[98] et de « Perugia »[97],[101],[102] ; d'autre part en tant que matériau nécessaire à l'ouvrage de tombeaux[103], de statuettes et d'ornementations sculptées d'ex-voto[104],[105].

La pietra serena

À l'instar de la pietra arenaria, dont les composition et structure minérales sont proches, la roche dite pietra serena manifeste des caractéristiques de pierre dite forte[107],[108]. Autrement dit, il s'agit d'un matériau minéral dont la consistance révèle une duretésignificative et explicite. Ladite pierre possède un déterminant grèsier, dont les composantes minérales observent une nature micaschistée[109]. La pietra serena est affectée d'une teinte grise[110] nuancée de bleu[111]. Au sein de l'industrie étrusque du bâtiment, et en raison de sa solidité notable, cette dernière est notamment employée et consacrée à l'érection de colonnes[112],[113] et, dans une moindre mesure, la roche est ouvragée en blocs de pierre taillée incorporés à des murs d'enceinte soit sous forme d'éléments appareillés, tels que des pièces constituant un arc[113] soit sous forme d'éléments d'assise ou encore de fondations[114],[115],[116],[117],[118],[119],[120],[121].

Toutefois, les Étrusques requièrent également ce type de pietra forte, concernant l'élaboration et la mise en œuvre d'éléments artisanaux funéraires, en particulier des récipients cinéraires[m] ou encore des sépultures coffrée, lesquels sont associés in situ de structures en hypogeum ou en tumuli[122],[123].

Ces différentes occurrences archéologiques ont été identifiées et attestées à « Perugia » et Fiesole pour le bâti urbain[124],[119],[112] ; à « Felzna », « Aritim » et « Clevsin », pour les ouvrages funéraires[123],[122].

Dans le cadre géographique étrusque, l'extraction et la production de ce grès à micaschiste, s'opèrent et se densifient essentiellement au sein de carrières, lesquelles se manifestent aux environs d'un site urbain secondaire dont la fondation et les premières assises d'édifice sont indexées à la période villanovienne. Par ailleurs, la petite occurrence urbaine étrusque se signale de par sa proximité avec l'actuelle commune toscane de Fiesole, à quelques dizaines de kilomètres de Florence, en Toscane du Nord-Est[125],[126],[127],[128] Cette cité étrusque de modeste taille observe une situation spatiale médiane à deux pôles majeurs. Cette dernière est, de fait, localisée à mi-chemin de « Felzna » au Nord, et « Aritim », au Sud[129],[85],[130],[131].

Dans cette perspective, l'ensemble des données étruscologiques qui ont été recueillies, pourraient suggérer, voire définir, une commercialisation[n] de la pietra serena extraite et produite au voisinage du site nord-oriental Toscan de Fiesole, via les grandes métropoles étrusques[132],[133].

Temple étrusque modifier

 
Temple étrusque de Villa Giulia

Le temple étrusque se caractérise par son architecture particulière. Il est généralement constitué par un socle (podium) réalisé en blocs de forme rectangulaire et compte une loge (cella) pour chaque dieu. La façade est précédée par des colonnes et un escalier unique et l'arrière de l'édifice est un mur plein et le faite du toit est décoré de statues. Les matériaux utilisés sont le bois pour les colonnes et la superstructure et la terre cuite (terracotta) pour les décorations.

Un temple a été, sur ces constatations (Vitruve, IV, 7) reconstitué à la Villa Giulia de Rome.

Théâtre étrusque modifier

Bâtis en brique, quelques débris subsistent à Andria, Volterra et Engubium (ils donneront les cirques romains) avec leurs attributs :

  • structure en gradins à l'air libre, et loges particulières
  • galeries techniques ou de repli en cas de pluie pour les spectateurs,
  • colonnades donnant sur le paysage

Urbanisme modifier

Habitations individuelles modifier

Plus ou moins grandes, elles regroupent des activités agricoles, voire manufacturières (Poggio Civitate)

Maison patricienne

La villa romaine qui a intégré les savoirs étrusques en la matière, nous a transmis leurs choix dans sa constitution :

Fermes agricoles

Villes modifier

Les villes étant créées par les rites du bornage étrusque, leur plan hippodamien révèle l'organisation de ce qui deviendra l'urbs romaine : rues parallèles et orthogonales, emplacement des lieux rituels (tout comme les grandes nécropoles qui sont établies sur le même plan)

La plupart installées sur des escarpements, elles seront complétées d'enceintes fortifiées à gros blocs - dits « cyclopéens » -, après les invasions gauloises des VIe et Ve siècles av. J.-C. (Volterra, Tarquinia, Volsinies).

Tombes et nécropoles modifier

Émergeant du sol, à mausolée (Populonia), ou à édicule (Sovana), ou enterrées, à tumulus (Caere, Tarquinia), elles renferment et abritent les mêmes aménagements, couloirs (dromos), salles principales (atrium), ou chambres funéraires de différents types (voir rite funéraire étrusque), des niches et des banquettes de pierre permettent la dépose des corps des défunts habillés ou des urnes cinéraires, des sarcophages et du mobilier funéraire. Ces aménagements sont creusés à même la roche des sites, souvent assez tendres (tuf, pépérin, nenfro), décorée par des fresques peintes directement et souvent sans apprêt.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les éléments granuleux qui la composent sont généralement inférieur à 4 millimètres.
  2. Dans le cas précis d'orogenèse par consolidation de débris volcaniques, il s'agit de roche tufée cinéritique[2].
  3. Mais aussi comme matériau de construction d'habitat type villae.
  4. De l'italien, littéralement nécropole du Crucifix du Tuf et la ville des morts.
  5. C'est-à-dire la période recouvrant la fin de la période classique et période hellénistique et la romanisation de l'Étrurie, ou plus précisément de -350 à -50.
  6. Il s'agit d'un roche marbière blanche à texture fine et possédant une très forte densité granulométrique[41].
  7. Cette œuvre représente une femme étendue, tenant un écrin à miroir. L'artéfact est confectionné en albâtre. Ce dernier aurait été sein d'un atelier de sculpture, en l'occurrence celui de maître Myyrtilos, au sein « Velathri ». En outre, il est attribué aux environs du milieu du IVe siècle av. J.-C. L'inscription sur le couvercle évoque une défunte de 25 ans, du nom de « Larthi Ceincnei ». La cuve, c'est-à-dire le réceptacle accueillant les cendres de la défunte personne, qui accompagne cette pièce est ornée d'une scène représentant le meurtre d'Œnomaos par Pélops. Exposée et conservée au département des antiquités étrusques et romaines, musée du Louvre, aile Denon, niveau 0, salle 18[66].
  8. Il s'agit d'une fresque représentant les héros de la mythologie grecque Ménélas et Mérion déposant dans un char le corps de Patrocle. Ulysse, figurant à droite et portant le « pilos » et un bouclier, observe la scène. Pièce d'artisanat mise au jour aux alentours de Volterra. Conservé au Musée archéologique national de Florence.
  9. Occurrences et postulat confortés et corrélés par la mise jour d'un instrumentum caractéristique d'un contexte d'habitat, telles que des amphores ou encore des poteries d'origine étrusco-grecques.
  10. Ce terme trouve son origine dans l'émanation nauséabonde qu'elle produit lorsque cette dernière est mise en œuvre. Cette exhalaison serait issue des particules de soufre présentes dans la composition de cette roche sédimentaire[79].
  11. À l'origine, cette pièce archéologique ornementait et surplombait en appareillé l'un des deux accoudoirs composant un trône, également ouvragé au moyen de la pietra fetida. Cet artéfact possède un double issu du second accoudoir.
  12. Références muséographiques : Louvre Ma2348.
  13. Objets destinés à accueillir les cendres du défunt.
  14. Laquelle serait sous-tendue à un acheminement par voie terrestre.
  15. Ce sanctuaire a été érigé au cours du IVe siècle av. J.-C., avant d'être incendié par les troupes romaines au cours du Ier siècle av. J.-C..

Références modifier

  1. p. 224-227 in Les Étrusques et l'Europe, préfacé par Massimo Pallottino, à la suite de l'exposition éponyme du Grand-palais, Paris, entre le 15 septembre et le 14 décembre 1992, et à Berlin en 1993.
  2. « Tuf volcanique », sur Glossaire géomorphologique thématique illustré, (consulté le ).
  3. Pierre Bédard, « Tuf n. m. (anglais : tuff) : Roche volcano-sédimentaire », sur collection de l'École Polytechnique de Montréal / Identification des roches volcano-sédimentaires, (consulté le ).
  4. Magdelaine Moureau et Gérald Brace, Dictionnaire de sciences de la terre, Ophrys, (lire en ligne), page 530.
  5. a et b Chemain 2016, p. 14.
  6. Chemain 2016, p. 13.
  7. (en) « Global Volcanism Program - Vulsini », sur volcano.si.edu (consulté le ).
  8. (en) « Global Volcanism Program - Synonymes et sous-ensembles », sur volcano.si.edu (consulté le ).
  9. La cité de Volsinies, anciennement « Velzna », aurait donné son ethnonyme à ce massif volcanique[7]. Il est constitué de trois caldeiras, Bolsena, Latera et Vepe, ainsi que de 17 cônes de tuf[8].
  10. Jean-Marie Pailler, « La norme et l'hypothèse : à propos de l'histoire de Volsinii romaine », Pallas, Mélanges Claude Domergue, vol. 46/1997, no 1,‎ , p. 47 à 50 (DOI 10.3406/palla.1997.1429, lire en ligne, consulté le ).
  11. Jean-Marie Pailler, « Enceinte, métrologie et politique : Volsinii, colonie romaine au début du IIe siècle av. J.-C. ? », Mélanges de l’École française de Rome. Antiquité, vol. tome 99, no 2,‎ , p. 529-534 (DOI 10.3406/mefr.1987.1556, lire en ligne, consulté le ).
  12. Jean-Marie Pailler, « L'urbanisme de Volsinii : nouvelles observations et hypothèses (Datation de l'enceinte, statut de la cité, tracé de l'axe principal) », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 97, no 2,‎ , pages 899 à 922 (DOI 10.3406/mefr.1985.1482, lire en ligne, consulté le ).
  13. D. Anziani, « Les voies romaines de l'Étrurie méridional », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. tome 33,‎ , pages 169-244 (DOI 10.3406/mefr.1913.8683, lire en ligne, consulté le ).
  14. Jean-René Jannot, « La Tombe de la Mercareccia à Tarquinia », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquité — Oudheid, vol. tome 60, no fascicule 1,‎ , p. 101-135 (DOI 10.3406/rbph.1982.3364, lire en ligne, consulté le ).
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  16. Massimo Pallottino, « L'Étrurie de S. J. Ainsley, paysagiste romantique », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 128e année, no 3,‎ , pages 497-505 (DOI 10.3406/crai.1984.14192, lire en ligne, consulté le ).
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