Arbas (Haute-Garonne)

commune française du département de la Haute-Garonne

Arbas
Arbas (Haute-Garonne)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cagire Garonne Salat
Maire
Mandat
Jean Cazes
2022-2026
Code postal 31160
Code commune 31011
Démographie
Gentilé Arbasiens
Population
municipale
279 hab. (2021 en augmentation de 11,16 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 48″ nord, 0° 54′ 24″ est
Altitude Min. 392 m
Max. 840 m
Superficie 7,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Arbas
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Arbas
Liens
Site web Site de la mairie

Arbas (Arbast en occitan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arbas, le Fougaron et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arbas est une commune rurale qui compte 279 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 138 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Arbasiens ou Arbasiennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Arbas se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 80 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 19 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 34 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Fougaron (2,3 km), Herran (2,7 km), Chein-Dessus (3,1 km), Montastruc-de-Salies (3,9 km), Urau (4,7 km), Castelbiague (4,7 km), Saleich (6,2 km), Estadens (6,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Arbas fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

Arbas est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Montastruc-de-Salies, Chein-Dessus, Fougaron et Herran.

Communes limitrophes d’Arbas[6]
Montastruc-de-Salies
Chein-Dessus   Fougaron
Herran

Commune située en Comminges à 28 km au sud-est de Saint-Gaudens, au pied des Pyrénées dans le massif d'Arbas, sur l'Arbas.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 732 hectares ; son altitude varie de 392 à 840 mètres[7].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Arbas.

La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Arbas, le Fougaron, un bras de l'Arbas, Goutè de Piastre, le Surgeint, le ruisseau de planque et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[9],[Carte 1].

L'Arbas, d'une longueur totale de 18,5 km s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Mane, après avoir traversé 7 communes[10].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 104 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 25 km à vol d'oiseau[13], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » (3 918 ha), couvrant 11 communes dont deux dans l'Ariège et neuf dans la Haute-Garonne[18] et les « ruisseaux de l'Arbas et de Rieuaris » (64 ha), couvrant 9 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] : le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Arbas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 2],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,8 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (3,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT) ou en gare de Saint-Gaudens sur la ligne Toulouse - Bayonne.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Arbas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arbas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2009[26],[24].

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Arbas est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[27],[28]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arbas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 229 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 213 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Toponymie modifier

L'origine du nom du village ne fait pas l’unanimité.

Ernest Nègre (no 21134 dans son ouvrage Toponymie générale de la France) fait référence au terme « Arbast » qui désigne un mauvais fourrage. Il fait le rapprochement avec le terme « rabast » qui signifie « rebus, déchet » en languedocien.

Castillon d’Aspet avance une tout autre origine. Il considère que le terme proviendrait du nom de la tribu qui occupait le pays au moment de l'invasion romaine, les Arrevacci. Il se demande aussi si la découverte d'un autel votif dédié aux « six arbres » (sex arboribus) ne constituerait pas une explication valable.

Dufor retient cette hypothèse en parlant d'une « colonie d’Arevaces, venus d'Aquitaine à la suite de Sertorius »[31].

Sachant que l'on recense en Comminges de nombreux toponymes basques, l'origine proto-basque du nom « Arbas » n'est donc pas à exclure, pouvant provenir de la racine basque narb- « lieu des souches », présente dans les toponymes Narp, Narbaitz, Narbarte, Narbona.

Histoire modifier

 
Ancien autel votif.

Probablement au début du XIIIe siècle, les religieuses de l'abbaye de Longages établissent un monastère. Elles concèdent une charte des coutumes aux habitants en 1247[31].

En 1311, les religieuses de Longages vendent la seigneurie d'Arbas à Roger et Raimond-At d'Aspet et à Adhémar de Mauléon[31].

Jean de Grenier installe une verrerie à Gourgues, près d'Arbas, et une autre à Montastruc en 1498.

En 1789, le comte de Panetier de Montgrenier, seigneur d'Arbas et d'autres lieux, sera le dernier maître de la seigneurie locale[31]. Pendant la Révolution, le château est vendu puis démoli mais les verreries sont sauvées[31].

1830-1832 : guerre des Demoiselles dans la vallée de l'Arbas.

La deuxième implantation d'ours slovènes dans les Pyrénées fut précédée par une manifestation d'éleveurs opposés à l'introduction de nouveaux ours, le . Au nombre de 200 environ, ils ont aspergé la mairie de sang et brûlé une statue d'ours en bois qui ornait la place du village[32]. Le 25 avril suivant, les opposants à l'ours ont réussi à empêcher que l'ourse slovène Palouma soit relâchée à Arbas, en présence de Nelly Olin, ministre de l'environnement[33]. Finalement, trois ours ont été relâchés à Arbas en 2006 : Hvala, Balou et Sarousse.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[34],[35].

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Arbas faisait partie de l'ex-canton d'Aspet).

Avant le , elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées et du SIVOM de la région de Salies-du-Salat.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1795 Jean-Pierre Cazes    
1795 1797 Marc Grenier    
1797 1800 Bertrand Mailleau    
1800 1808 Jean-Pierre Estrade    
1808 1809 Escaig    
1809 1823 Grenier de Montgaillard    
1824 1830 Achille Estrade    
1831 1836 Ferran    
1837 1847 Jacques Bataille    
1847 1853 Achille Lamole    
1853 1865 Jacques Bataille    
1865 1867 Julien Alexandre Bataille    
1867 1870 Jean Jacques Ferdinand Grenier    
1870 1874 Jean Timothée Bec    
1874 1876 Jean Jacques Ferdinand Grenier    
1876 1878 Lucien Escaich    
1878 1898 Jean Timothée Bec    
1898 1908 Joseph Ortet    
1908 1917 Jean Baron    
1917 1920 Abel Bataille    
1921 1944 Augustin Estrade    
1944 1947 Charles Copel    
1947 1956 Maurice Ferran    
1956 1977 Jean Auret    
1977 1989 Charles Copel    
1989 1990 Georges Daurut    
1990 1995 André Pradère    
juin 1995 juillet 2017 François Arcangeli EELV Architecte
Président de Pays de l'ours - Adet (1998-)
Conseiller régional de Midi-Pyrénées (2010-2015) puis d'Occitanie (2016-2021)
Président de la Communauté de communes Cagire Garonne Salat (2017-)
juillet 2017 En cours Sylvie Simpson SE  

François Arcangeli est maire d'Arbas de 1995 à 2017. Conseiller régional écologiste, architecte, président de l'association Pays de l'Ours - Adet[36], il a favorisé la réintoduction des ours dans le massif des Pyrénées. Depuis le , il est président de la Communauté de communes Cagire-Garonne-Salat. Il démissionne alors de sa fonction de maire pour respecter ses engagements sur le non-cumul des mandats et devient premier adjoint de la nouvelle maire Sylvie Simpson[37].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39]. En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 5], en augmentation de 11,16 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7257157689241 1381 0911 1231 0671 090
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
990953958869797793750731687
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
641702551514527426384401346
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
254213166180158186241234262
2021 - - - - - - - -
279--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42]. En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 5], en augmentation de 11,16 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7257157689241 1381 0911 1231 0671 090
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
990953958869797793750731687
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
641702551514527426384401346
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
254213166180158186241234262
2021 - - - - - - - -
279--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Arbas fait partie de l'académie de Toulouse.

Santé modifier

Culture et festivité modifier

Sport modifier

Spéléologie, parapente, vélo tout terrain, pump track[44].

Écologie modifier

Un projet de forêt cinéraire à Arbas a été suspendu par le ministère de l'Intérieur en 2019, alors que les 3/4 des 200 concessions étaient déjà vendues et des cérémonies déjà programmées[45].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 119 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 227 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 680 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 12,1 % 9,8 % 12,9 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 141 personnes, parmi lesquelles on compte 66,9 % d'actifs (54 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 33,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %[I 11].

Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 78,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,3 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

21 établissements[Note 8] sont implantés à Arbas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 21 entreprises implantées à Arbas), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 7 5 5
SAU[Note 10] (ha) 176 115 50 86

La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le centre-nord du département de la Haute-Garonne[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 86 ha[48],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Hvala, ourse lâchée sur la commune.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, (ISBN 2-84234-081-7), p. 43–44.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. a et b Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Arbas » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Arbas » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arbas » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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