Araucaria columnaris

espèce d'Araucariacées endémique de la Nouvelle-Calédonie

Pin colonnaire

Le pin colonnaire (Araucaria columnaris) est une espèce d'Araucariacée endémique de la Nouvelle-Calédonie.

Description modifier

 
Pins colonnaires.

Aspect général modifier

Cet arbre pousse tout en hauteur, formant une colonne pouvant atteindre 60 m[1].

Port modifier

En Nouvelle-Calédonie, dont il est originaire, il pousse verticalement[2]. Cependant, dans les autres régions du globe où il a été introduit, il pousse normalement jusqu'à une hauteur de 2 à 2,5 mètres puis se met à pousser en penchant vers l'équateur[3],[2]. Ainsi, les arbres plantés dans l'hémisphère nord penchent vers le sud et ceux de l'hémisphère sud penchent vers le nord[2]. Plus l'arbre se trouve loin de l'équateur et plus son inclinaison est prononcée[2]. Cette inclinaison n'est pas un phénomène marginal puisque 91 % des spécimens situés hors de la Nouvelle-Calédonie en sont affectés[2]. Sa cause est pour l'heure inexpliquée : génétique, tropisme, magnétisme[2].

Répartition modifier

Comme 13 espèces d'Araucarias sur 19, le pin colonnaire est endémique de la Nouvelle-Calédonie.

C'est le fameux arbre qui couvre l'Île des Pins à laquelle il a donné son nom. James Cook, en 1774, alors qu'il apercevait de son navire ces grands arbres couvrant les rivages d'une île sur laquelle il n'osa pas débarquer, la baptisa Isle of Pines.

Symbolique modifier

Dans la culture kanak, cet arbre est planté dans les lieux sacrés, sur l'allée centrale qui mène à la grande case et autour des habitations des hommes de haut rang[1].

Utilisation modifier

Il s'agit d'une des espèces utilisées comme sapin de Noël à La Réunion.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Emmanuel Kasarhérou, Béalo Wedoye, Roger Boulay, Claire Merleau-Ponty, Guide des plantes du chemin kanak, Nouméa, Agence de développement de la culture kanak, , 77 p. (ISBN 978-2-909407-76-0), p. 32-33
  2. a b c d e et f « Le pin colonnaire penche vers l'équateur, et personne ne sait pourquoi », Science et Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Cet arbre qui ne rêve que de l'équateur », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )

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Références externes modifier