Antonio Leonviola

cinéaste italien
Antonio Leonviola
Description de l'image Antonio Leonviola.png.
Surnom Leonviola
Leon Viola
Naissance
Montagnana, Vénétie
Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italien
Décès (à 82 ans)
Rome, Latium
Italie
Profession Scénariste, réalisateur

Antonio Leonviola, né le à Montagnana (Italie), et mort le à Rome, est un scénariste et réalisateur italien[1], cofondateur de la Libera Università del Cinema di Roma[2].

Biographie modifier

Leonviola est né en 1913 à Montagnana sous le nom d'Antonio Leone Viola[3]. En 1934, il remporte une médaille d'or à la Mostra de Venise pour son moyen-métrage muet Fiera di tipi, qu'il a tourné lors d'une foire à Padoue[3]. Il travaille comme photographe de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, une expérience qu'il reflète dans quelques courts métrages, dont La battaglia dell'Amba Alagi et La marcia degli eroi[3].

Après la guerre, Leonviola travaille comme scénariste dans plusieurs films d'aventure et réalise en 1942 son premier long métrage, Rita da Cascia[3]. Après une longue pause, il revient comme réalisateur en 1951 avec un film policier, Les Deux Vérités, qui est salué par la critique[3].

Le succès n'est pas au rendez-vous et ses films suivants sont tous plus ou moins malmenés par la critique[4] : Sur le pont des soupirs, Nous les brutes (une histoire de discrimination sociale), un remake de son précédent Rita da Cascia intitulé Son plus grand amour, et La Danseuse et le Bon Dieu[3],[4].

Torpilles humaines, un film de guerre crédité à Leonviola, est en partie réalisé par Carlo Lizzani, qui ne veut cependant pas que son nom figure au générique[4].

En 1961, Leonviola passe au péplum mythologique en réalisant Maciste contre le Cyclope (avec Gordon Mitchell) puis Maciste, l'homme le plus fort du monde (avec Mark Forest) la même année[4]. Deux ans plus tard, en 1963, Leonviola réalise deux autres péplums avec Joe Robinson dans le rôle de Taur (appelé Tarzan dans certaines sorties) : Taur, roi de la force brutale et Les Gladiatrices. Enfin, en 1967, après une pause de quatre ans, Leonviola revient une dernière fois pour réaliser le film d'action Les Jeunes Tigres avec Helmut Berger[5].

Leonviola continue dans les années qui suivent à travailler comme scénariste. En 1968, son roman La virtù sdraiata est publié sous son nom de naissance « Leone Antonio Viola »[6]. L'ouvrage est adapté par Sidney Lumet avec le film Le Rendez-vous (1969).

Il se marie à la réalisatrice, scénariste et artiste Sofia Scandurra (1937-2014), avec laquelle il fonde en 1983 à San Cesareo la Libera Università del Cinema di Roma pour les acteurs et les réalisateurs[4],[5], cofondée également par Cesare Zavattini et Alessandro Blasetti[2].

Leonviola est décédé le [3].

Filmographie complète modifier

Scénariste modifier

Réalisateur modifier

Notes et références modifier

  1. Barattoni 2012, p. 103.
  2. a et b (it) « storia », sur universitadelcinema.com
  3. a b c d e f et g Giordano 1998, p. 62.
  4. a b c d et e Giordano 1998, p. 63.
  5. a et b Poppi 2002, p. 242.
  6. (it) « La virtù sdraiata », sur librirarieantichi.it

Bibliographie modifier

  • (it) Michele Giordano, Giganti buoni: da Ercole a Piedone (e oltre) il mito dell'uomo forte nel cinema italiano, Gremese Editore,
  • (it) Roberto Poppi, I registi: dal 1930 ai giorni nostri, Gremese Editore,
  • (en) Luca Barattoni, Italian Post-neorealist Cinema, Edinburgh University Press,

Liens externes modifier