Chronologie des faits économiques et sociaux dans les années 1700

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Chronologie de l'économie

Années 1690 - Années 1700 - Années 1710

Événements modifier

  • Entre 1699 et 1725 : les navires de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales exportent d'Elmina en Côte-de-l'Or vers les Pays-Bas plus de 1 590 087 de livres néerlandaise d’ivoire, soit 59 000 livres par an en moyenne avec une croissance moyenne annuelle de 4%. De 1706 à 1720, 12 298 éléphants ont été tués pour alimenter ce commerce[1].
  • Vers 1700-1750 : à la fin du XVIIe siècle, la valeur des marchandises expédiées chaque année depuis l’Inde vers les Îles Britanniques s’élève à 0,5 million de £, pour quadrupler au cours des cinquante années suivantes[2].
  • 1700 :
    • la Barbade produit 10 000 tonnes de sucre par an, la Jamaïque 5 000, pour 22 000 tonnes au total dans les Antilles britanniques[3]. Saint-Domingue, qui ne produit pratiquement ni sucre ni tabac en 1697, produit 7 000 tonnes de sucre par an dès 1714, 10 000 en 1720, 43 000 en 1743 au premier rang mondial[4].
    • Il y a environ cinquante familles fortunées en Virginie, dont la richesse s’élève à 50 000 livres. Elles possèdent des plantations cultivées par des esclaves noirs et des serviteurs blancs sous contrats, siègent au conseil de la colonie et exercent des magistratures locales. 6 000 esclaves en Virginie, soit un douzième de la population. Certains d’entre eux cherchent à s’enfuir et à établir des communautés près de la frontière[5].
  • 1702-1704 : la famine tue deux millions de personnes dans le Deccan, en Inde (estimation)[6].
  • 1703-1712 : avec l’exploitation des fabuleux gisements d’or du Minas Gerais au Brésil, 4,350 tonnes d’or du Brésil arrivent à Lisbonne en 1703 ; 14,5 tonnes arrivent en 1712[7]. 30 000 à 50 000 prospecteurs, arrivés du Brésil ou du Portugal, exploitent les mines du Minas Gerais vers 1705-1710. Le Brésil devient rapidement le premier producteur d’or du monde.
  • 1707 : la Compagnie néerlandaise des Indes orientales introduit la culture du café à Java[8].

Europe modifier

  • Après 1699 : la Morée, au sol pauvre, est dépeuplée et dévasté par la guerre, en proie au brigandage. Pour prévenir les attaques turques, il faut construire des citadelles, entretenir des garnisons : Venise ne peut supporter seule l’effort financier et y fait fortement contribuer les Moréotes. L’introduction de Vénitiens dans l’administration et la justice locale provoque le mécontentement des Grecs quand éclate le dernier conflit entre les Ottomans et les Vénitiens en 1714[9].
  • Vers 1700 :
    • les propriétés de la noblesse suédoise s’étendent sur 30 % des terres (70 % en 1650). La couronne suédoise, qui possédait 30 % des terres, aliène une partie de ce domaine pour que la propriété libre paysanne puisse se développer[10].
    • les friches occupent en Brandebourg près de 30 % des champs[11].
  • 1702 : abolition du servage de la glèbe (vornedskab) au Danemark[12].
  • Après 1703 : le traité de Methuen favorise l'extension du vignoble du Douro[13].
  • 1703-1706 : le marquis de Puységur est envoyé auprès de Philippe V pour réorganiser l’armée espagnole sur le modèle français avec l'aide de Jean Orry (corps d’élite, artillerie, génie, intendance, hiérarchie des grades)[14]. L’effectif permanent de l’armée de terre atteint 80 000 hommes. La réserve des milices provinciales est de 30 000 hommes tirés au sort et régulièrement entraînés en 1730.
  • 1704-1709 : années chaudes en Europe[15].
  • 1705 :
    • l’ambassadeur de France Michel Amelot de Gournay réorganise l’armée espagnole sur le modèle français[16].
    • le comte Gundaker Starhemberg (de), président de la chambre des comptes crée la Banque de la ville de Vienne (Wiener Stadtbank) qui lui permet de mobiliser le crédit pour financer la guerre[17].
  • 1708-1710 : peste en Prusse, tuant près du tiers de la population du jeune royaume[18]. La peste ravage la Prusse-Orientale et la Lituanie, est aggravée par la variole, le typhus et la famine[19].
 
Reconstitution rétrospective des anomalies de température de l'hiver 1708-1709

France modifier

  • Vers 1700 :
    • le nombre de nobles est estimée à 234 000, soit à 1 % de la population[23].
    • la flotte commerciale française est évaluée à 150 000 tonneaux, dont 550 navires de plus de 100 tonneaux, aptes au trafic transatlantique[24].
    • la France possède 2 500 tonnes d’équivalent argent de stocks de métaux précieux dont 40 % sont recyclés annuellement dans le budget de l’État[25].
  • 1701-1725 : la livre tournois tombe à la valeur de 5,49 grammes d’argent fin[26].
  • 1701-1714 : pendant la guerre de Succession d'Espagne, l’armée de Louis XIV, réorganisée par Pierre de Montesquiou (d’Artagnan II) compte 392 000 hommes[27].
  • 1702-1708 : années chaudes. La dysenterie liée à la canicule entraîne 200 000 morts de 1704 à 1707. Bonnes récoltes et baisse du prix du blé[28]. Série de vendanges précoces dans le Sud, qui culmine en 1706[29].
  • 1708 : essor des industries lainières, dont la production est passée de 670 540 pièces en 1668, à 788 000 en 1692 et à 1 009 000 en 1708[30].
Années 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709
Prix observé du quintal de blé (en livres) 19,5 14,5 14,8 14,1 13,2 11,6 10,6 16,5 36,8
Prix réel (ajusté du salaire horaire) 433 321 330 314 293 259 237 367 818

Cette Grande famine s'accompagne d'une crise financière[31].

Îles Britanniques modifier

  • 1700 :
    • l’Angleterre possède 1 100 tonnes d’équivalent argent de stocks de métaux précieux[25].
    • le mouvement des enclosures touche un quart des terres anglaises[2].
    • la flotte marchande anglaise est estimée à 320 000 tonnes. Elle dépasse le million de tonnes en 1785[33]. La production annuelle de fer est de 20 000 tonnes. La production de céréales est de 45 millions d’hl (63 millions en 1800)[10].
  • 1704-1708 : récoltes abondantes en Angleterre[15].
  • 1705 : création de la première compagnie d’assurance sur la vie en Angleterre, l'Amicable Society for a Perpetual Assurance Office (en)[34].
  • 1707-1785 : le commerce britannique triple, passant en valeur de 11 à 35 millions de livres sterling[10].
  • 1708 : loi interdisant la constitution de banques de plus de six actionnaires pour protéger la Banque d'Angleterre de la concurrence. Elle n’empêche pas l’essor de petits établissements bancaires (300 en 1800)[2].

Russie modifier

  • 1700 : les seigneurs perdent leurs taxes sur les marchés et foires, la pochlina, au profit de l’État[35].
  • 1702 : suppression du térem (gynécée)[36].
  • 1704 :
    • centralisation de l’administration des fermes d’État, dont les revenus passent de 299 000 à 569 000 roubles[37].
    • interdiction de tuer les enfants mal conformés ou nés hors mariage[37].
    • institution de l'impôt sur la barbe[38].
  • 1705 : la vente du sel et du tabac devient monopole d'État[37].
  • 1706 :
  • 1706-1730 : construction de canaux pour relier l’Oural et la région de Moscou à Saint-Pétersbourg : canal latéral au lac Ladoga, canal Vychni Volotchek[43].

Démographie modifier

  • Vers 1700 : la population de la Terre est estimée à quelque 682 millions d'habitants[44] ; 437 millions en Asie, 121 en Europe, 107 en Afrique, 12 en Amérique, 3 en Océanie[45].
  • 1700 :
    • environ 170 millions d’habitants en Inde[46].
    • environ 140 millions d’habitants en Chine[46]. La population de la Chine double entre 1700 et 1800[47]. Les observateurs européens notent que l’infanticide est largement répandu pour contenir cette croissance. Les populations chinoises demeurent soumises dans leur évolution aux grandes ponctions des épidémies, des famines et des catastrophes (inondations)[10].
    • 20 millions d'habitants dans l'empire ottoman. 800 000 Istanbuliotes. Le Caire compte plus de 200 000 habitants. Alep plus de 100 000.
    • 275 000 colons anglo-saxons en Amérique du Nord. 20 000 habitants d’origine française au Canada (7 850 en 1675, 2 500 en 1660)[48].
    • les Hollandais occupent sans difficulté la région sur un rayon de 160 km autour du Cap. 545 employés de la VOC, 1 334 colons européens (dont 487 hommes adultes) et 800 esclaves vivent dans la colonie du Cap[49].


Europe modifier

  • 1700 :
    • de 121[45] à 114[10] millions d’habitants en Europe.
    • 22,5 millions d’habitants en France. Paris compte 500 000 habitants. Lyon (100 000), Marseille (75 000), Rouen (60 000) et Lille (55 000) dépassent 50 000 habitants[10]. 22 villes dépassent 20 000 habitants. 17 % de la population vit dans des villes de plus de 2 000 habitants.
    • l’Espagne compte de 6 à 7,5 millions d’habitants (8,5 en 1600, chute due à l’émigration, au célibat du clergé, à l’expulsion des Morisques, aux pestes et aux mauvaises récoltes). Madrid compte de 100 000 à 140 000 habitants. Séville (80 000) et Valence dépassent 50 000 habitants. 100 000 Français ont émigré vers l’Espagne pendant le XVIIe siècle.
    • 1,2 million d’habitants au Portugal. 73 000 à Lisbonne (110 000 en 1600).
    • un million d’habitants au Danemark, 1,4 en Suède.
    • quinze millions d’habitants dans le Saint-Empire[50]. 8,1 pour l’Autriche, la Hongrie (de 3,5 à 5 millions) et la Bohême, trois pour la Prusse et deux pour la Saxe. Vienne atteint 100 000 habitants. Berlin 60 000. Breslau et Königsberg 40 000. Lübeck 30 000. Augsbourg 25 000.
    • 13,3 millions d’habitants en Italie. Six villes italiennes dépassent 100 000 habitants : Naples (186 000), Rome (141 000), Venise (138 000), Milan (125 000), Palerme et Messine (100 000). La population de l’Italie est restée stable au cours du XVIIe siècle, alors qu'elle augmentait de 30 % dans le reste de l’Europe. Les populations de Venise, Gênes et Plaisance comptent 5 % de nobles.
    • les Provinces-Unies comptent 2 millions d’habitants. Les Pays-Bas autrichiens 1,8. Amsterdam compte 150 000 habitants. Harlem, Anvers (67 000), Bruxelles et Gand (60 000) dépassent 50 000 habitants.
    • l’Angleterre compte 5,05 millions d’habitants, l’Écosse 1,1 million, l’Irlande 2,54 millions[10]. En Angleterre, huit villes comptent plus de 10 000 habitants : Londres (550 000, plus grande ville d’Europe), Birmingham, Coventry, Leeds, Liverpool, Manchester, Nottingham et Sheffield. Les trois quarts de la population vivent de l’agriculture, et les quatre cinquièmes vivent à la campagne (15 % dans l’industrie et 10 % dans le secteur tertiaire). La noblesse anglaise, réduite, compte 3 000 gentilshommes titrés (de duc à écuyers). La gentry (12 000 gentlemen), est constituée de notables provinciaux propriétaires qui ne sont pas juridiquement nobles. Le taux de natalité en Angleterre passe de 30 à 38  au XVIIIe siècle. 40 % d’Anglais ont moins de 20 ans en 1720, contre 10 % de plus de 60 ans.
    • neuf millions d’habitants en Pologne, dont 75 % de paysans réduits au servage. La noblesse polonaise, importante, représente 10 % de la population. Égalitaire, par une origine sarmate mythique, elle est hiérarchisée : au sommet, les magnats, une vingtaine de familles (Lubomirski à Doubno, Czartoriski à Korzec, Potocki à Krystinopol, Radziwill à Niesweij) forment des clans, un État dans le royaume, qui s’étend parfois sur plusieurs centaines de villages, avec une administration particulière (percepteurs, juges, soldats). La noblesse moyenne, 200 à 300 familles, a la suzeraineté sur quelques dizaines de villages. Enfin la petite noblesse (szlachta) n’a de suzeraineté que sur un ou deux villages, voire une simple motte castrale. Inféodée aux magnats, elle défend âprement ses prérogatives fiscales. Les Juifs composent 10 % de la population polonaise. Ils sont nombreux dans les villes où ils forment des communautés fermées sur elles-mêmes, habitant des ghettos et parlant le yiddish.
    • 17 millions d’habitants en Russie. 200 000 à Moscou (80 000 en 1600).

Notes et références modifier

  1. Isabelle Lerquet, « L'impact de la colonisation européenne dans le commerce de l'ivoire en Afrique occidentale (XVIIIe – XIXe siècle », sur Academia.edu
  2. a b et c Philippe Chassaigne, Histoire de l'Angleterre, Flammarion (ISBN 9782080240866, présentation en ligne).
  3. Jean Meyer, La vie quotidienne en France au temps de la Régence, Hachette (ISBN 9782706268175, présentation en ligne)
  4. Pierre Pluchon, Lucien-René Abénon, Histoire des Antilles et de la Guyane, Privat, (présentation en ligne)
  5. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis - De 1492 à nos jours, Agone, (ISBN 9782748902440, présentation en ligne)
  6. John Stewart Bowman, Columbia chronologies of Asian history and culture, Columbia University Press, , 751 p. (ISBN 978-0-231-11004-4, présentation en ligne)
  7. . Magalhaes Godinho, Problèmes d'économie atlantique. Le Portugal, flottes du sucre et flottes de l'or (1670-1770), vol. 5, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, (présentation en ligne), p. 184-197
  8. Guy Richard, Européens et espaces maritimes au XVIIIe siècle, Paris, Éditions du Temps, (ISBN 9782307181736, présentation en ligne)
  9. Michel Peronnet, Alain Molinier, Henri Michel, Mireille Laget, Yves-Marie Bercé, Le XVIIe siècle 1620 - 1740 De la Contre-réforme aux Lumières, Hachette Éducation Technique, , 352 p. (ISBN 978-2-01-181434-0, présentation en ligne)
  10. a b c d e f et g Michel Péronnet, Le XVIIIe siècle (1740-1820) : Des Lumières à la Sainte-Alliance, Hachette supérieur (ISBN 9782014612479, présentation en ligne)
  11. Michel Peronnet, op. cit, p. 270.
  12. Stéphane Durand, Éric Wenzel, 100 fiches d'histoire moderne, Éditions Bréal, (ISBN 9782749505572, présentation en ligne)
  13. Michel Peronnet, op. cit, p. 62.
  14. Catherine Désos, Les Français de Philippe V : Un modèle nouveau pour gouverner l'Espagne (1700-1724), Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Sciences de l’histoire », , 540 p. (ISBN 979-10-344-0425-4, lire en ligne)
  15. a et b Jean Georgelin, Venise au siècle des Lumières, Walter de Gruyter, , 1225 p. (ISBN 978-2-7193-0828-8, présentation en ligne)
  16. Yves Bottineau, Les Bourbons d'Espagne (1700-1808), Fayard, (ISBN 9782213652290, présentation en ligne)
  17. Jean Berenger, The Habsburg Empire 1700-1918, Routledge, (ISBN 9781317895725, présentation en ligne)
  18. Jean Baptiste Say, Cours complet d'économie politique pratique, Volume 2, Guillaumin, (lire en ligne)
  19. Jean Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens. La Peste dans l'histoire, vol. 1, Mouton, , 455 p. (ISBN 978-2-7193-0930-8, présentation en ligne)
  20. François Walter, Hiver -, Payot (ISBN 9782228910231, présentation en ligne)
  21. Gérard Piouffre, Les grandes inventions, EDI8, , 340 p. (ISBN 2754051686 et 9782754051682, présentation en ligne)
  22. Johann Maria Farina, Eau de Cologne du plus ancien distillateur J.M. Farina, (présentation en ligne)
  23. Lucien Bély, Dictionnaire Louis XIV, Robert Laffont/bouquins/segher, , 2086 p. (ISBN 978-2-221-19101-9, présentation en ligne)
  24. Michel Peronnet, op. cit, p. 224.
  25. a et b Henry Méchoulan, Emmanuel Le Roy Ladurie, André Robinet, L'Etat baroque, Vrin, (ISBN 9782711608935, présentation en ligne)
  26. Georges d'Avenel, Histoire économique de la propriété, des salaires, des denrées et de tous les prix en général depuis l'an 1200 jusqu'en l'an 1800, vol. 1, Imprimerie Nationale, (présentation en ligne)
  27. La Revue scientifique de la France et de l'étranger, vol. 9, Paris, Germer Baillière, (présentation en ligne)
  28. a et b Jean-François Berger (dir), Des climats et des hommes, La Découverte, (ISBN 9782348056284, présentation en ligne), « 10. Fluctuation du climat de la France du Nord et du Centre, au temps du Petit Âge glaciaire- Emmanuel Le Roy Ladurie, Daniel Rousseau »
  29. Emmanuel Le Roy Ladurie, Emmanuel Le Roy Ladurie - Les paysans de Languedoc., vol. 1, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 9783111330280, présentation en ligne)
  30. Emmanuel Le Roy Ladurie, L'Ancien Régime - L'absolutisme en vraie grandeur (1610-1715), Hachette, (ISBN 9782010209376, présentation en ligne)
  31. a et b Arnaud Orain, La politique du merveilleux: Une autre histoire du Système de Law (1695-1795), Fayard, (ISBN 9782213707600, présentation en ligne)
  32. "Statistiques de prix – La baisse des prix du blé, fait capital de l’histoire économique" par Jacqueline Fourastié, 2013 [1]
  33. Paul Bairoch, « Commerce international et genèse de la révolution industrielle anglaise », Annales, vol. 28, no 2,‎ , p. 541-571 (présentation en ligne)
  34. Revue politique et parlementaire, vol. 9, Armand Colin, (présentation en ligne)
  35. Alfred Rambaud, Ernest Lavisse, Histoire générale du IVe siècle à nos jours, vol. 6, A. Colin, (présentation en ligne)
  36. Henri Dorion et Arkadi Tcherkassov, Le Russionnaire : petite encyclopédie de toutes les Russies, Éditions MultiMondes, , 395 p. (ISBN 978-2-89544-010-9, présentation en ligne)
  37. a b et c Catherine Klein-Gousseff, Yves Sansonnens, Les Grandes Dates de la Russie et de l'URSS, Larousse (ISBN 9782295009258, présentation en ligne)
  38. Jean-Marc Daniel, Histoire de l'économie mondiale - Des chasseurs-cueilleurs aux cybertravailleurs, Tallandier (ISBN 9791021029712, présentation en ligne)
  39. Dictionnaire géographique universel, vol. 7, A.J. Killian, (présentation en ligne)
  40. Kazimierz Waliszewski, Pierre le Grand, Plon-Nourrit et cie, (présentation en ligne)
  41. Kazimierz Waliszewski, op. cit, p. 517.
  42. Recueils de la Société Jean Bodin pour l'histoire comparative des institutions, vol. 36, Éditions de la Librairie encyclopédique, (présentation en ligne)
  43. Roger Portal, Les Slaves : Peuples et nations, A. Colin, (présentation en ligne)
  44. Jean-Noël Biraben, « L’évolution du nombre des hommes », POPULATION ET SOCIÉTÉS, bulletin mensuel d’information de l’Institut national d’études démographiques, no 394,‎ (présentation en ligne)
  45. a et b Massimo Livi Bacci, A Concise History of World Population, John Wiley & Sons, (ISBN 9781119029274, présentation en ligne)
  46. a et b Thomas Piketty, Capital et idéologie, Média Diffusion (ISBN 9782021338065, présentation en ligne)
  47. Gabriel Martinez-Gros, Brève Histoire des empires. Comment ils surgissent, comment ils s'effondrent, Média Diffusion (ISBN 9782021163148, présentation en ligne)
  48. Michel Peronnet, op. cit, p. 164.
  49. Catherine Secretan, Willem Frijhoff, Dictionnaire des Pays-Bas au Siècle d'or=, CNRS (ISBN 9782271122964, présentation en ligne)
  50. Michel Peronnet, op. cit, p. 168.