Angresse

commune française du département des Landes

Angresse
Angresse
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud
Maire
Mandat
Philippe Sardeluc
2020-2026
Code postal 40150
Code commune 40004
Démographie
Gentilé Angressois
Population
municipale
2 207 hab. (2021 en augmentation de 12,43 % par rapport à 2015)
Densité 287 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 36″ nord, 1° 22′ 16″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 21 m
Superficie 7,68 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Angresse
(ville isolée)
Aire d'attraction Capbreton
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Marensin-Sud
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Angresse
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Angresse
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Angresse
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Angresse

Angresse est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située dans la forêt des Landes en Maremne.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bénesse-Maremne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Saubion, Seignosse et Soorts-Hossegor.

Climat modifier

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »0[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 385 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soorts-Hossegor à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 14,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 181,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Angresse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angresse, une unité urbaine monocommunale[12] de 2 207 habitants en 2021, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Capbreton, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,4 %), zones urbanisées (20,2 %), terres arables (18 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Angresse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009[20],[18].

Angresse est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21],[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Angresse.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 812 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Toponymie modifier

On note l'existence d'une finale -esse (ex. : Bénesse-lès-Dax, Bénesse-Maremne, etc.), voire -resse (ex. : Candresse, Seyresse, etc.), caractéristique du Sud-Ouest de l'hexagone.

Situé dans un environnement de toponymes bascoïdes, le nom de la commune s'explique vraisemblablement par le basque.

Le basque Ganderatz a évolué en Candresse, on peut alors en déduire qu’Angresse est issu d’une forme *Angeratz. Il signifierait « endroit où il y a un terrain bas », Angelatz en basque[réf. nécessaire].

Son nom occitan gascon est Angressa[25].

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1848 1855 Laurent Dubos    
1855 1857 Jean Soubran    
1857 1865 Jean Cazenave    
1865 1896 Jean Lavigne    
1896 1900 Étienne Lavigne    
1900 1912 Félix Cazenave    
1912 1919 Étienne Lavigne    
1919 1935 Noël Labescat    
1935 1939 Jean Broustik    
1939 1950 François Dufau    
1950 1953 René Ducamp    
1953 1959 Laurent Labèque    
1959 mars 1971 Rémy Sardeluc    
mars 1971 mars 2005 Jean Cazenave SE Retraité agricole
mars 2005 octobre 2010
(démission)
Marie-Hélène Forçans-Gaujacq   Vice-présidente chargée de la culture MACS
novembre 2010[26] mai 2020 Arnaud Pinatel PS Cadre bancaire
Vice-président chargé du développement économique MACS
mai 2020[27] En cours Philippe Sardeluc DVG Fontainier au golf de Moliets
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

Les habitants sont nommés les Angressois[28].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30]. En 2021, la commune comptait 2 207 habitants[Note 3], en augmentation de 12,43 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200197254313320330335330350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
391390402395438439456437436
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
403431429410394372360357339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3483884926538771 0971 3591 3871 535
2015 2020 2021 - - - - - -
1 9632 1932 207------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Angresse et Soorts-Hossegor », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Soorts-Hossegor » (commune de Soorts-Hossegor) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Soorts-Hossegor » (commune de Soorts-Hossegor) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Angresse », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Angresse », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Toponymes occitans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur locongres.org (consulté le ).
  26. Fabien Rabatel, « Un nouveau maire pour la commune », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  27. Alain Garanx, « Passages de témoin à la mairie d'Angresse », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
    « Philippe Sardeluc devient maire et succède à Arnaud Pinatel, qui ne se représentait pas pour raisons professionnelles. ».
  28. « Le nom des habitants du 40 », sur habitants.fr (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Dans les Landes, l’artiste Lydie Arickx ouvre les portes de son atelier », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)