Angers Loire Métropole

intercommunalité française de Maine-et-Loire

Angers Loire Métropole
Blason de Angers Loire Métropole
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Forme Communauté urbaine
Siège Angers
Communes 29
Président Jean-Marc Verchère (MoDem)
Budget 377,2 millions  (2023)
Date de création

  • (communauté d'agglomération)

  • (communauté urbaine)
Code SIREN 244900015
Démographie
Population 303 535 hab. (2020)
Densité 455 hab./km2
Géographie
Superficie 666,70 km2
Localisation
Localisation de Angers Loire Métropole
Localisation d'Angers Loire Métropole en Maine-et-Loire.
Liens
Site web angersloiremetropole.fr
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne

Angers Loire Métropole (ALM) est une communauté urbaine française située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire créée le , qui succède à la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole[1].

Cette structure intercommunale ne constitue pas une métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l'acte III de la décentralisation.

La communauté urbaine est organisée autour de la ville d'Angers et fait partie du syndicat mixte pôle métropolitain Loire Angers, anciennement Pays Loire-Angers. Elle est également membre du pôle métropolitain Loire-Bretagne.

En 2021, Angers Loire Métropole rassemble 306 617 habitants[2] sur 666 km2. Il s’agit de la quatrième intercommunalité du grand ouest au regard de la population après celles de Nantes, Rennes et Rouen.

Elle est la deuxième intercommunalité du Grand ouest au regard de la superficie, avec 666 km2 après Rennes Métropole (705 km2).

Historique modifier

En 1968, dix communes[3] de l’agglomération d’Angers prennent l’initiative de demander à l’État la création d’un district urbain. Le , le préfet de Maine-et-Loire crée par arrêté préfectoral le district urbain d'Angers.

Entre 1970 et 1994, quatre communes rejoignent le district : Écouflant, Pellouailles-les-Vignes, Le Plessis-Grammoire et Saint-Jean-de-Linières. Le , ce sont quatorze communes qui intègrent le district urbain, qui devient le district de l'agglomération angevine[4] : Béhuard, Briollay, Feneu, La Meignanne, Mûrs-Erigné, Le Plessis-Macé, Saint-Clément-de-la-Place, Saint-Lambert-la-Potherie, Saint-Léger-des-Bois, Saint-Martin-du-Fouilloux, Saint-Sylvain-d’Anjou, Savennières, Soucelles, Villevêque ; rejointes en 1995 par Sarrigné[3].

La loi no 99-586 du supprime l’existence légale des districts d’agglomérations et permet leur transformation en communauté d’agglomération. Le , le district de l’agglomération d’Angers est transformé en communauté d’agglomération et prend le nom de communauté d’agglomération du Grand Angers, puis à partir du , d’Angers Loire Métropole.

À la disparition des communautés de communes Sud Loire et Secteur des Ponts-de-Cé, le , c'est au tour des communes de Soulaines-sur-Aubance et des Ponts-de-Cé d'intégrer la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole[5],[3].

Le , les communes d'Écuillé et de Soulaire-et-Bourg quittent la communauté de communes de Loir-et-Sarthe pour rejoindre la communauté d'agglomération Angers Loire Métropole[6],[7].

Dans le cadre de la loi de réforme des collectivités territoriales du , fin 2011 est engagée une procédure pour intégrer la commune de Saint-Jean-de-la-Croix à la communauté d'agglomération Angers Loire Métropole, précédemment membre de la communauté de communes Loire-Aubance[8],[7]. Malgré un avis défavorable des différents conseils municipaux, la préfecture arrête en le rattachement à compter du pour mettre fin à la discontinuité géographique[9],[10],[11]. Début décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes prononce la suspension de l'arrêté[12].

En 2012, Angers Loire Métropole s'associe avec d'autres agglomérations de l'Ouest, Brest, Nantes, Rennes et Saint-Nazaire, qui créent le pôle métropolitain Loire-Bretagne. Son rôle est de renforcer les liens dans les domaines du développement économique, des infrastructures de transports, de la promotion du développement durable et de l’innovation[13].

En 2013, le syndicat mixte Pays Loire-Angers, auquel adhère Angers Loire Métropole, devient pôle métropolitain Loire-Angers ; structure qui conserve les mêmes missions[14].

En , l'intercommunalité modifie ses statuts en vue de sa transformation en communauté urbaine[15], ce qui permettrait une dotation globale de fonctionnement plus importante.

Le , Pruillé rejoint Angers Loire Métropole[16].

Le , la communauté d'agglomération Angers Loire Métropole devient la communauté urbaine Angers Loire Métropole[1]. À la même date, les quatre communes de La Meignanne, La Membrolle-sur-Longuenée, Le Plessis-Macé et Pruillé se regroupent pour former la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou[17], et les communes de Pellouailles-les-Vignes et Saint-Sylvain-d'Anjou, la commune nouvelle de Verrières-en-Anjou[18].

Le schéma départemental de coopération intercommunale de Maine-et-Loire[19], approuvé le par la commission départementale de coopération intercommunale, envisage l'extension d'Angers Loire Métropole à Loire-Authion à partir du . Cette extension prend effet le [20].

Le , Soucelles et Villevêque fusionnent pour constituer Rives-du-Loir-en-Anjou[21] et Saint-Jean-de-Linières et Saint-Léger-des-Bois pour constituer Saint-Léger-de-Linières[22].

Territoire communautaire modifier

Géographie modifier

La communauté urbaine Angers Loire Métropole se situe au centre du département de Maine-et-Loire, autour de la ville d'Angers.

Sa superficie est de 666 km2 (66 672 hectares)[23], et son altitude varie de 0 mètre (Trélazé) à 102 mètres (La Membrolle-sur-Longuenée et Saint-Clément-de-la-Place)[23].

 
Carte de l'intercommunalité Angers Loire Métropole au .

Composition modifier

 
Carte des densités de population (millésimée 2016) des communes de l'intercommunalité Angers Loire Métropole. Composition en communes au [24].

En 2022, la communauté urbaine est composée des 29 communes suivantes[25] :

Liste des communes de l'intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Angers
(siège)
49007 Angevins 42,71 157 175 (2021) 3 680
Avrillé 49015 Avrillais 15,84 14 938 (2021) 943
Beaucouzé 49020 Beaucouzéens 19,34 5 557 (2021) 287
Béhuard 49028 Béhuardais 2,21 122 (2021) 55
Bouchemaine 49035 Bouchemainois 19,81 6 690 (2021) 338
Briollay 49048 Briollaytains 14,28 3 151 (2021) 221
Cantenay-Épinard 49055 Cantenaysiens 16,1 2 380 (2021) 148
Écouflant 49129 Écouflantais 17,02 4 475 (2021) 263
Écuillé 49130 Éculéens 12,55 667 (2021) 53
Feneu 49135 Fanouins 25,52 2 202 (2021) 86
Loire-Authion 49307 Loire-Authiens 113,66 16 416 (2021) 144
Longuenée-en-Anjou 49200 Longuenéens 53,5 6 334 (2021) 118
Montreuil-Juigné 49214 Montreuillais 13,81 7 842 (2021) 568
Mûrs-Erigné 49223 Erimûrois 17,29 5 935 (2021) 343
Le Plessis-Grammoire 49241 Plessiais 9,14 2 622 (2021) 287
Les Ponts-de-Cé 49246 Ponts-de-Céais 19,55 12 725 (2021) 651
Rives-du-Loir-en-Anjou 49377 47,23 5 641 (2021) 119
Saint-Barthélemy-d'Anjou 49267 Bartholoméens 14,58 9 460 (2021) 649
Saint-Clément-de-la-Place 49271 Clémentais 33,23 2 109 (2021) 63
Saint-Lambert-la-Potherie 49294 Lambertois 13,81 2 949 (2021) 214
Saint-Léger-de-Linières 49298 24,08 3 804 (2021) 158
Saint-Martin-du-Fouilloux 49306 Foliosains 14,82 1 681 (2021) 113
Sainte-Gemmes-sur-Loire 49278 Gemmois 14,83 3 552 (2021) 240
Sarrigné 49326 Sarrignéens 2,97 848 (2021) 286
Savennières 49329 Saponariens 21,01 1 349 (2021) 64
Soulaines-sur-Aubance 49338 Soulainois 12,72 1 371 (2021) 108
Soulaire-et-Bourg 49339 Soleirébourgiens 18,08 1 489 (2021) 82
Trélazé 49353 Trélazéens 12,2 15 358 (2021) 1 259
Verrières-en-Anjou 49323 Verrois 24,83 7 775 (2021) 313

Démographie modifier

Évolution démographique du territoire communautaire
tel qu'existant au
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020
191 586219 017237 526256 811276 888280 461290 292303 535
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : INSEE RGP 2020[26])

Logement modifier

On comptait en 2019, sur le territoire de la communauté urbaine, 156 504 logements, pour un total sur le département de 400 508. 92,1 % étaient des résidences principales (90,1 % sur le département) et 46,8 % des ménages en étaient propriétaires (60,3 % sur le département)[27].

Revenus modifier

En 2019, le revenu fiscal médian par ménage sur la communauté urbaine était de 22 040 , pour une moyenne sur le département de 21 300 [27].

Organisation modifier

Siège modifier

Le siège de la communauté urbaine est situé 83 rue du Mail à Angers[25].

Élus modifier

Pour la mandature 220-2026, le conseil communautaire est composé de 90 membres répartis en fonction de la population des communes de la manière suivante[28] :
- 43 délégués pour Angers ;
- 4 délégués pour Avrillé, Loire-Authion, Trélazé ;
- 3 délégués pour Les Ponts-de-Cé ;
- 2 délégués pour Beaucouzé, Bouchemaine, Longuenée-en-Anjou, Montreuil-Juigné,
Mûrs-Érigné, Rives-du-Loir-en-Anjou, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Verrières-en-Anjou ;
- 1 délégué et son suppléant pour les 16 autres communes.

Au terme des élections municipales de 2020 en Maine-et-Loire, le conseil communautaire a réélu le son président, Christophe Béchu, alors maire d'Angers[29], ainsi que 15 vice-présidents.

À la suite de sa nomination au gouvernement, Christophe Béchu annonce en sa démission du mandat de président d'Angers Loire Métropole[30]. Le , Jean-Marc Verchère, nouveau maire d'Angers, est élu président[31] et le bureau communautaire est remanié[32] :

  1. Roselyne Bienvenu, maire-adjointe d'Angers, chargée de la cohésion territoriale, de l'habitat et des ressources humaines ;
  2. Corinne Bouchoux, conseillère municipale d'Angers, chargée de la transition écologique et des mobilités,
  3. Jean-Charles Prono, maire de Loire-Authion, chargé des solidarités et des gens du voyage,
  4. Yves Gidoin, conseiller municipal d'Angers, chargé de l'emploi et du développement économique,
  5. Roch Brancour, maire-adjoint d'Angers, chargé de l'urbanisme et du logement,
  6. Véronique Maillet, maire de Bouchemaine, chargée du tourisme et des équipements communautaires,
  7. Jean-Louis Demois, maire d'Écuillé, chargé des déchets et de l'économie circulaire,
  8. Jean-Paul Pavillon, maire des Ponts-de-Cé, chargé du cycle de l'eau, de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations,
  9. M. Dominique Bréjean, maire de Saint-Barthélemy-d'Anjou, chargé de l'agriculture et de l'alimentation,
  10. Caroline Houssin-Salvetat, maire d'Avrillé, chargée des parcs et jardins communautaires et de la biodiversité,
  11. Lamine Laham, maire de Trélazé, chargé des bâtiments communautaires et des constructions scolaires,
  12. Franck Poquin, maire de de Saint-Léger-de-Linières, chargé des énergies,
  13. Benoît Pilet, maire-adjoint d'Angers, chargé des relations internationales,
  14. Constance Nebbula, conseillère municipale d'Angers, chargée du territoire intelligent, de l'enseignement supérieur et de la recherche,
  15. Jacques-Olivier Martin, maire-adjoint d'Angers, chargé de la voirie communautaire et des réseaux de chaleur.

Liste des présidents modifier

Liste des présidents successifs de la communauté d'agglomération, puis de la communauté urbaine à partir de 2016.
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2001 avril 2014 Jean-Claude Antonini[33],[34] PS Maire d'Angers (1998 → 2012)
Conseiller régional (1998 → 2010)
Conseiller général du canton d'Angers-Est (1988 → 1998)
avril 2014[35],[36] 12 septembre 2022 Christophe Béchu UMP puis LR
(2014-2017[37])

Horizons
(2021)
Maire (2014 → 2022) puis maire-adjoint (2022 → ) d'Angers
Sénateur de Maine-et-Loire (2011 → 2017)
Président du conseil général de Maine-et-Loire (2004 → 2014)
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (2022 → )
Démissionnaire à la suite de sa nomination au gouvernement[30]
12 septembre 2022[31] En cours
(au 1er novembre 2022)
Jean-Marc Verchère MoDem Maire d'Angers (2022 → )

Compétences modifier

Angers Loire Métropole est une communauté urbaine, c'est-à-dire une structure intercommunale très intégrée, qui exerce de très importantes compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Certaines compétences sont communes à toutes les communautés urbaines. Il s'agit de[38] :

  • Développement et aménagement économique, social et culturel de l’espace communautaire :
    • Développement économique : zones d'activité, actions de développement économique, en s’appuyant notamment sur une agence de développement économique ;
    • Établissements culturels, socioculturels, socio-éducatifs, sportifs reconnus d'intérêt communautaire ;
    • Construction et aménagement des écoles publiques ;
    • Lycées et collèges ;
    • Soutien aux actions de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche ou de l'innovation, dont les programmes de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche ;
    • Tourisme ;
  • Aménagement de l’espace communautaire :
    • Planification urbaine : schéma de cohérence territoriale (SCoT) et plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) et documents d’urbanisme assimilés ;
    • Opérations d’aménagement d’intérêt communautaire, au sens de l’article L. 300-1 du code de l’urbanisme[39] ;
    • Constitution de réserves foncières au profit des communes et de la communauté urbaine ;
    • Autorité organisatrice de la mobilité ;
    • Création, aménagement et entretien de voirie; signalisation, parcs et aires de stationnement, plan de déplacements urbains (PDU)
    • Études diverses en s’appuyant notamment sur l’Agence d’urbanisme de la région angevine (AURA) ;
  • Équilibre social de l’habitat sur le territoire communautaire : programme local de l’habitat (PLH), politique du logement, aides financières et actions en faveur du logement social, actions en faveur du logement des personnes défavorisées ;
  • Politique de la ville : diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville, dispositifs contractuels de développement urbain, local, d’insertion économique et social et dispositifs locaux de prévention de la délinquance, ainsi que les programmes d’actions définis dans le contrat de ville :
  • Gestion des services d’intérêt collectif : Assainissement et eau (potable), eaux pluviales, cimetières, crématoriums et sites cinéraires, abattoirs, abattoirs marchés et marchés d’intérêt national, participation financière au fonctionnement du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) ;
  • Énergie : contribution à la transition énergétique, réseaux de chaleur ou de froid urbains, concessions de la distribution publique d’électricité et de gaz, infrastructures de charge de véhicules électriques, éclairage public ;
  • Protection et mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie : déchets des ménages et déchets assimilés, lutte contre la pollution de l’air et les nuisances sonores, actions de maîtrise de la demande d’énergie, gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI), espaces verts d'intérêt communautaire
  • aires d’accueil des gens du voyage ;


Les communes membres ont également transféré volontairement à la communauté urbaine certaines compétences. Il s'agit de[40] :

  • Archéologie préventive ;
  • Prévention du risque d’inondation ainsi que la gestion et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques.

Institutions liées modifier

Plusieurs structures dépendent en totalité ou en partie de l’intercommunalité : l'agence de développement économique Angers-Loire-Développement (ALDev)[41], la société de gestion de l'aéroport Angers-Marcé[42], la SPL Destination Angers, l'usine de traitement des déchets Biopole[43], le réseau de transports IRIGO[44], etc. La communauté urbaine est également partenaire de l'association Angers Technopole[45] et de l'association La Maison de l'emploi d'Angers[46].

La communauté urbaine participe également au financement de l'Agence d'urbanisme de la région angevine (AURA) ; dont les autres partenaires financiers sont l’État, le pôle métropolitain Loire Angers et la ville d'Angers[47].

Angers Loire Métropole participe également à des actions régionales, notamment dans le cadre du syndicat mixte pôle métropolitain Loire-Bretagne, ensemble formé avec les métropoles de Brest, Nantes, et Rennes[13].

Régime fiscal et budget modifier

La communauté urbaine est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[25] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.

Elle collecte également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), qui finance ce service public, ainsi que la taxe de séjour[25].

Angers Loire Métropole reverse une dotation de solidarité communautaire[48] (DSC) à ses communes membres[25].

Identité visuelle modifier

Projets et réalisations modifier

Conformément aux dispositions légales, une communauté urbaine a pour objet d'associer « au sein d'un espace de solidarité, pour élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire [49] ».

Tourisme modifier

La communauté urbaine participe à la société publique locale Destination Angers chargée de la promotion du territoire par le tourisme et de l'exploitation de sites et d’événements, comme le centre de congrès ou le parc des expositions[50].

Territoire intelligent modifier

La communauté urbaine a engagé une démarche d'évolution en « territoire intelligent » (en référence à la notion de ville intelligente)[51]. Ce projet a été initié en décembre 2018. Les objectifs principaux du projet de territoire intelligent visent à "l'amélioration et à l'optimisation des services publics ainsi qu'à l'accélération de la transition écologique[52]".

Un consortium d’entreprises réunissant Engie, La Poste, Suez et le groupe VYV s'est vu confier ce marché le 12 novembre 2019[53]. Il prévoit concrètement la mise en place d’une plateforme de monitoring urbain pour une gestion pilotée de l'arrosage des espaces verts, du chauffage, de l'éclairage urbain, etc. Son objectif est également de proposer des services publics pilotés par les nouvelles technologies et de proposer de nouveaux services. Ainsi, l’installation ou la connexion de capteurs existants permettront de fournir des informations sur la fluidité du trafic ou les places de parkings disponibles.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • « Rapport d'activité 2011 » [PDF], Rapports d'activités, sur angersloiremetropole.fr (consulté le ).
  • « Rapport d'activité 2014 » [PDF], Rapports d'activités, sur angersloiremetropole.fr (consulté le )
  • « Rapport d'activité 2016 » [PDF], Rapports d'activités, sur angersloiremetropole.fr (consulté le ).
  • « Rapport d'activité 2017 » [PDF], Rapports d'activités, sur angersloiremetropole.fr (consulté le ).
  • « Rapport d'activité 2018 » [PDF], Rapports d'activités, sur angersloiremetropole.fr (consulté le ).

Notes et références modifier

  1. a et b Préfecture de Maine-et-Loire, « Arrêté DRCL no 2015-102 (RAA spécial no  97 du 21 décembre 2015, pages 39-40) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur maine-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  2. « Évolution et structure de la population en 2017 Intercommunalité-Métropole de CU Angers Loire Métropole », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a b et c Angers Loire Métropole, Histoire, consulté le 15 novembre 2012.
  4. Insee Pays de la Loire, Angers Loire Métropole : une agglomération dynamique en mutation, document d'avril 2005.
  5. Préfecture de Maine-et-Loire, Schéma départementale de coopération intercommunale, du 20 décembre 2011.
  6. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêtés no 2011-903 (p. 35) et no 2011-904 (p. 37) du 20 décembre 2011, Recueil special no 84 du 21 décembre 2011.
  7. a et b Préfecture de Maine-et-Loire, L'État en Maine-et-Loire no 25, de juillet août 2012.
  8. SDCI (schéma départemental de coopération intercommunale) de Maine-et-Loire adopté le 2 décembre 2011.
  9. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no 2013151-0006, publié au recueil special no 34 le 31 mai 2013, portant sur le rattachement de Saint Jean de la Croix à la communauté d'agglomération Angers Loire Métropole.
  10. Le Courrier de l'Ouest, Saint-Jean-de-la-Croix, 34e commune de l’agglo d'Angers, article du 13 juin 2013.
  11. Métropole le magazine, Saint-Jean-de-la-Croix rejoint Angers Loire Métropole, 9 octobre 2013, p. 9.
  12. AngersMag, L'intégration de Saint-Jean-de-la-Croix à l'agglo annulée en référé, article du 5 décembre 2013.
  13. a et b Pôle Métropolitain Loire-Bretagne, Objectifs, consulté le 30 août 2014.
  14. Angers Loire Métropole, Le Pays Loire Angers devient Pôle Métropolitain, article du 14 juin 2013.
  15. Préfecture de Maine-et-Loire, « Arrêté DRCL no 2015-50 (RAA spécial no  64 du 8 septembre 2015, pages 9 à 13) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur maine-et-loire.gouv.fr, .
  16. Arrêté DRCL/BCL no 2015-97 du 18 décembre 2015, intégration de la commune de Pruillé à la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, pages 27-28, consulté le 21 décembre 2015.
  17. Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 19-20-21, arrêté no DRCL/BCL/2015-80 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Longuenée-en-Anjou.
  18. Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 91 - 2 décembre 2015. Pages 7-8, arrêté no DRCL/BCL/2015-82 du 1er décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Verrières-en-Anjou.
  19. « Schéma départemental de coopération intercommunale de Maine-et-Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Préfecture de Maine-et-Loire, publié en février 2016.
  20. « Arrêté DRCL/BSFL no  2016-183 du 20 décembre 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Préfecture de Maine-et-Loire, p 61-62, (consulté le ).
  21. Arrêté n°DRCL-BI/2018-163 du 8 novembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Rives-du-Loir-en-Anjou, sur Préfecture de Maine-et-Loire p. 31-34
  22. Arrêté n°DRCL-BI/2018-142 du 20 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Saint-Léger-de-Linières, sur Préfecture de Maine-et-Loire p. 11-13
  23. a b et c IGN, Répertoire géographique des communes (RGC 2011), consulté le 15 novembre 2012 et le 1er juillet 2014 (données 2013) - Données consultables sur WikiAnjou.
  24. Les densités de population sont calculées automatiquement dans un SIG en utilisant la surface géométrique de la commune, avec un niveau de précision du contour de 5 m tel qu'il ressort de l'export du découpage administratif au niveau communal (contours des communes) issu d'OpenStreetMap, et non la superficie cadastrale définie par l'Insee, qui est une donnée purement administrative. Des différences de classe peuvent ainsi éventuellement apparaître pour les communes qui se situent en limite de franchissement de seuil de classe.
  25. a b c d et e « CU Angers Loire Métropole (N° SIREN : 244900015) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, .
  26. INSEE, Recensement général de la population 2020, Document mentionné en liens externes.
  27. a et b « Statistiques de CU Angers Loire Métropole (244900015). », sur Insee, (consulté le ).
  28. « Nombre de conseillers municipaux et communautaires à élire par commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Préfecture de Maine-et-Loire, (consulté le ).
  29. « Christophe Béchu réélu président d’Angers Loire Métropole : Ce vendredi après-midi, dans le sous-sol de l’hôtel de ville, Christophe Béchu a été réélu à la tête d’Angers Loire Métropole lors du premier conseil communautaire », sur angers.villactu.fr/, (consulté le ).
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  31. a et b « À Angers, Jean-Marc Verchère prend le siège de Christophe Béchu à la présidence de l’Agglomération. », sur Ouest-France, (consulté le ).
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  35. « Christophe Béchu élu président : Le maire UMP d'Angers a été élu sans surprise à la tête d'Angers Loire métropole. Il a recueilli 73 des 93 voix », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  37. « Christophe Béchu, maire d'Angers, quitte Les Républicains : L'élu de 43 ans, ancien soutien d'Alain Juppé, n'apprécie pas l'hostilité de son parti envers Emmanuel Macron... », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il l’a annoncé via les réseaux sociaux. Christophe Béchu, 43 ans, actuel maire d’Angers et président d’Angers Loire métropole, quitte Les Républicains, parti dont il était membre depuis la création de l’UMP en 2002. ».
  38. Article 4-I des statuts d'ALM, mentionnés en liens externes.
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