André Goerig

joueur de football français

André Goerig
Image illustrative de l’article André Goerig
Biographie
Nationalité Français
Naissance
Walheim (Haut-Rhin)
Décès
Mulhouse
Parcours amateur
Années Club
FC Walheim 0
1960-1963 FC Mulhouse 0
FC Saint-Louis 0
FC Masevaux 0
1 Matchs de championnat uniquement.

André Goerig, né le à Walheim (Haut-Rhin) et mort le , est un footballeur et homme d'affaires français devenu président du FC Mulhouse entre 1980 et 1989. Il était régulièrement surnommé « le Tapie du football alsacien » en raison de ses déboires avec la justice[1].

Il était également photograveur et patron de l’imprimerie commerciale de « L’Alsace »[2].

Carrière de footballeur modifier

  • Débuts au FC Walheim
  • 1960-1963 : FC Mulhouse
  • Années 1960 et 1970 : FC Saint-Louis et FC Masevaux
  • Champion d'Alsace en 1976 avec Masevaux

Présidence du FC Mulhouse modifier

Il devient président en 1980 et nomme Daniel Bourgeois au poste de directeur sportif[3]. Sous sa présidence, le club retrouve deux fois la D1 : en 1982-1983, et en 1989-1990.

En 1984, Goerig parvient à attirer Max Hild à Mulhouse et l'engage comme directeur sportif. Ce dernier, en partenariat avec l'entraîneur Raymond Domenech, remarque entre-autres Marc Keller, Claude Fichaux et Jean-Michel Peuget[4].

En 1995, Goerig est accusé par la justice d'avoir touché personnellement 870 000 Francs de la part de l'Olympique de Marseille lors du transfert d'Abedi Pelé, en 1987. Le montage frauduleux s'articulait notamment sur deux fausses factures à en-tête de l'entreprise Suave Ag, qui ne disposait en fait que d'une boîte postale à Zoug, en Suisse[5].

Notes et références modifier

  1. « Décès d'André Goerig », sur racingstub.com,
  2. Pierre Hugonin, « Mulhouse : décès d'André Goerig, ancien président du FCM et du FCM basket », sur racingstub.com (consulté le )
  3. Zebra68, « André Goerig », sur fcmulhousefans.com
  4. Max Wilb, « Max Hild s’en est allé », sur lalsace.fr, (consulté le )
  5. Renaud Leblond, « OM, le document qui accable Tapie », sur lexpress.fr, (consulté le )