André Girard (peintre)

écrivain, résistant, peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste français
André Girard
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Biographie
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Décès
Surnom
« Carte »
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Evie Girard (d)
Danièle DelormeVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jean Kling (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

André Marcel Georges Girard, né le à Chinon[1], en Indre-et-Loire, et mort le à Nyack aux États-Unis, est un écrivain, résistant, peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste français.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fonde et dirige, avec pour pseudo « Carte » le réseau de résistance du même nom[2] qui se veut indépendant de la France libre[3] et obtient pour cette raison le soutien du Special Operations Executive (section F du SOE).

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Fils aîné de Marcel Girard, distillateur à Chinon, et d'Eva Neveu[4], il perd son père, mort de maladie, et se retrouve orphelin en 1915.

André Girard intègre l'École nationale supérieure des arts décoratifs puis en 1916 l'École des Beaux-Arts. Fuyant les bombardements la famille se réfugie en 1918 à Saumur chez les grands-parents d'André. C'est là qu'il rencontre le peintre Georges Rouault dont il devient l'élève et l'ami. Il sera également inscrit dans l'atelier de Pierre Bonnard. Il dessine déjà régulièrement[5].

Il effectue son service militaire sur la rive gauche du Rhin, alors occupée, avant d'être affecté à la bibliothèque de Saint-Cyr.

Premiers succès modifier

Libéré en 1923, il exerce les métiers de peintre, caricaturiste, décorateur de théâtre et affichiste publicitaire. En 1925 il est lauréat du concours pour l'affiche de l'Exposition internationale des arts décoratifs[6].

Il réalise, entre autres, les affiches publicitaires de Duco (1928-29), Peugeot (1930)[7], Mercier Frères (1930)[8], les cigarettes Gitanes (1930)[8], Marconi (1935)[8], Dubonnet[9], The Capehart[10],[11], Shell[12]. Dans les années 1930, il est l'un des affichistes en vogue à Paris.

Il se marie le à Asnières-sur-Seine avec Andrée Jouan[1] et s'installe à Levallois-Perret, où naissent ses deux premières filles, Évie (qui épousera le pianiste Jean Casadesus) et Gabrielle dite Danièle (qui sera actrice sous le nom de Danièle Delorme), puis à Neuilly. Il commence également une longue collaboration avec Columbia dont il illustrera de nombreuses pochettes de disque[13] et dont il dessine le logo[14]. Ami de Zino Francescatti il décore (gouache) la pochette de son premier disque[15].

Il travaille également comme scénariste et acteur du cinéma parlant à ses débuts, cosignant notamment avec Jean Renoir le scénario de La Chienne (1931).

 
Paris-Midi, ancien journal

Dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, il publie de nombreux dessins politiques dans la presse, Les Échos, Paris-Midi, Paris-Soir, Match, Marianne, Le Rire[16], ceux-ci sont édités en 2005 sous le titre Hitler, Staline et compagnie. Dessins politiques de 1934 à 1942[17] avec une préface de Danielle Delorme.

Il voyage en France et dans toute l’Europe, multiplie les voyages en Italie et tombe sous le charme de Venise. En 1937, il embarque à destination de New York et sa carrière de peintre décolle. En 1938, il expose à la galerie Sullivan sur Park Avenue, c'est son maître et ami Georges Rouault qui signe la préface du catalogue de l'exposition[18].

La même année, à l'occasion de la foire internationale de San Francisco, il fait connaissance, et se lie d'amitié, avec le député USR Max Hymans.

Début de la guerre modifier

 
Zone libre et zone occupée.

Père de quatre enfants, il n'est pas mobilisé en 1939. Refusant de voir l'armée allemande dans Paris, il part en zone libre et s'installe à Antibes, où il loue deux appartements mitoyens au 10, boulevard du Cap, et s'installe avec ses quatre filles, Evie, Danièle, Théote et Marguerite qu'il prend souvent comme modèles[19]. Il retrouve et fréquente Georges Rouault (Golfe-Juan) et Pierre Bonnard (villa Le Bosquet au Cannet), et vend des toiles dans la galerie tenue rue des Belges à Cannes par Aimé Maeght, il sympathise avec ce dernier et fonde enfin le réseau Carte.

Le réseau Carte modifier

Le , il dîne avec un ami parisien, Henri Frager, architecte alsacien, dans un restaurant d’Antibes. Girard veut développer l’action locale. Frager se prépare à joindre Londres via l'Algérie en décembre.

En 1941, après plusieurs tentatives infructueuses de se rendre à Londres, Frager retourne à Antibes et reprend contact avec André Girard qui le recrute comme officier d'état-major du réseau Carte. Il prend comme pseudonyme Louba[20]. Avec André Gillois et le colonel Jean-Émile Vautrin (responsable du 2e bureau)[21], Girard et Frager recrutent pour le réseau Carte, qui se développe. En septembre, Girard rencontre un agent du SOE, Francis Basin dit Olive[22], et lui demande des armes[23].

André Girard et André Gillois utilisent leurs relations pour renforcer les effectifs du réseau : Germaine Sablon[24] et son amant Joseph Kessel alias Pascal[25] ainsi que son neveu, resté dans l'armée d'armistice, Maurice Druon[25], le polémiste Jean Nocher, les acteurs Jean Wall, Jean Nohain dit Jaboune et son frère Claude Dauphin, le sculpteur Jean Matisse (fils du peintre), Geneviève Rouault (fille de Georges), le député et secrétaire d'état socialiste Max Hymans, Georges Bauret alias Jean Bardanne, Jean Guignebert, René Lefèvre[26], Charles Delaunay[26], Armel Guerne et sa femme[27], le cinéaste Marc Allégret, le général Cochet, Joseph Imbert[28]...

En 1942, le SOE envoie des fonds au réseau[29] et réclame la présence à Londres de Girard, ou à défaut d'un membre du réseau. Pour cette mission, André Girard désigne Henri Frager. Le , le chalutier polonais Tarana embarque Frager et l'amène à Gibraltar, d'où il rejoint Londres par avion pour rencontrer les responsables de la French Section du SOE à Orchard Court : Maurice Buckmaster et son adjoint Nicolas Bodington, et probablement Charles Hambro et Colin Gubbins. Henri Frager leur explique les besoins du réseau en soutien, en moyens de communication, en armement... Le SOE, qui veut en savoir plus, le renvoie en France, accompagné de Nicolas Bodington, pour étudier de près les possibilités de travailler avec Carte. Dans la nuit du 29 au , la felouque Seadog débarque quatre agents au Cap d'Antibes : Frager dit Architect, Bodington dit Professor, Despaigne dit Magnolia, Yvonne Rudellat dite Soaptree.

De nouveaux membres rejoignent le réseau : Walthère Marly[23], Pierre Geelen[23], Pierre de Bénouville. Le , Bodington, rentré en Angleterre, remet un rapport très favorable au réseau Carte, qui sera entériné par le SOE[23] et à l'automne 1942, Radio-Patrie est créé par le SOE avec des membres de Carte[2],[30]. À partir de cette date, on utilisera indifféremment les deux termes réseau Radio-Patrie ou réseau Carte. André Gillois et Jean Gandrey-Réty sont les premiers speakers de Radio-Patrie en octobre.

En , le reflux du réseau se confirme. Les Allemands ayant envahi la zone libre le 11, le SOE veut revoir ses plans avec Carte et ordonne à Girard de venir à Londres (message du à Adolphe Rabinovitch opérateur radio de SPINDLE). Après une série de ramassages (pick-up) ratés, des dissensions importantes se creusent entre Girard et Frager.

Le même mois, c'est l'affaire dite Marsac qui met l'Abwehr puis la Gestapo aux trousses du réseau Carte : l'Abwehr récupère un porte-documents contenant une liste de 50 et 200 noms[31], non codée, de noms et d'adresses de membre du réseau.

C'est André Marsac, un adjoint de Frager, qui aurait égaré ou se serait fait voler ce porte-documents dans un train à destination de Paris ou en gare de Marseille. Les versions varient suivant les sources sur l'auteur de la liste et de son acheminement ainsi que sur les circonstances de sa perte et de sa récupération :

  • la version Frager : Girard veut transmettre la liste à Francis Suttill, arrivé en octobre pour diriger le réseau Prosper-PHYSICIAN et hébergé, à la demande de Nicolas Bodington, par Girard avenue de Suffren à Paris chez ses anciennes secrétaires Germaine et Madeleine Tambour. Il confie à André Marsac le soin de l'acheminer de Marseille à Paris[23].
  • la version Girard : Girard dément être l'auteur de cette liste, ce qui correspond, d'après Thomas Rabino, à sa prudence « maladive ». Il reconnaît toutefois avoir chargé André Marsac, indiqué par Frager comme digne de confiance, de remettre un pli important au capitaine Bartoli de Mandres, parti prendre la direction des groupes du sud-est. Peu de temps avant, il avait refusé un modèle de fiche proposé et inventé par le même Marsac, contenait de nombreux renseignements sur les membres du réseau, dont leurs noms et adresses, ce qui lui semblait inadmissible[31]. « Je n'avais pas eu le temps de coder les ordres principaux, reconnaît Girard, [il] avait perdu le courrier en question, plus les fiches dont j'avais refusé le modèle »[31].

On ne sait pas dans quelles conditions cette liste passe des mains de Marsac à celles de l'Abwehr, mais le commissaire de police Dubois, membre du réseau, est informé — ou aurait récupéré la liste[23] — et les personnes concernées sont prévenues rapidement.

Frager prépare un rapport pour Londres, critiquant Girard et demandant sa tête[31]. Ce dernier le découvre et constate que Henri Frager et Peter Churchill alias Raoul, chef du réseau SPINDLE, s'entendent contre lui.

Au début de 1943, Girard refuse une fusion dans Combat, qu'il estime trop proche du gaullisme. Il repousse sans cesse son départ pour Londres demandé avec insistance par le SOE. À la suite d'un ultimatum du SOE, qui menace de fermer l'émission Radio-Patrie, il cède et se rend en Angleterre dans la nuit du 20 au , ramassé (pick-up) par un Hudson près d'Arles[32]. Le SOE s'oppose à son retour en France, ayant eu la confirmation que depuis l'origine les effectifs réels du réseau étaient beaucoup moins importants que ne le prétendaient Girard et Frager[33].

Après son départ, Jean-Paul Méjean, alias Mesnard, prend la tête de ce qui reste localement du réseau[34]. Le réseau Prosper-Physician du SOE, dirigé par Francis Suttill, prend également le relais du réseau Carte, notamment en s'appuyant sur son important fichier.

En , Girard apprend qu'Andrée, sa femme, a été arrêtée en avril. Elle sera déportée en janvier à Ravensbrück. Libérée en avril 1945, elle rejoindra André à New York en septembre 1945.

Il rompt avec le SOE et après de longues négociations entre Américains et Anglais — qui aboutissent à un accord secret comportant l'interdiction d'utiliser des installations radiophoniques et de se rendre en Afrique du Nord[35] — il obtient son exit permis. Il part en aux États-Unis, où il restera jusqu'à sa mort.

Aux États-Unis modifier

Aux États-Unis, il rencontre Alexis Leger (Saint-John Perse) en [35] et s'active au sein du courant antigaulliste. Il donne également des conférences et écrit des articles et des livres, où il manifeste son opposition à la fois aux Britanniques et aux Gaullistes.

À New York, il peint des toiles d'inspiration religieuse (chemins de croix, apocalypse...) et publie en 1947 Peut-on dire la vérité sur la Résistance ?, dans lequel il conteste certains points du livre de Bénouville, Le Sacrifice du matin.

 

Le , il est décoré de la Legion of Merit[36],[37],[38] par Roscoe Hillenkoeter, le directeur de la CIA.

En 1950, il utilise une technique qu'il nomme peinture sur lumière[39], peignant directement sur de la pellicule[40] selon le procédé inventé par Norman McLaren dans les années 1930. Il utilise cette technique dans les films The Story of the Nativity pour Hallmark Hall of Fame: A Christmas Festival en 1959[41] et Sermon on the Mount (29 minutes) qu'il réalise le même année.

En 1952, il réalise la décoration de plusieurs églises à New-York, dans le Vermont, chapelle du Mont Mansfield[42], et en Californie, la Saint Ann Chapel à Palo Alto[43],[42],[39] dont il peint les vitraux.

George Stevens lui commande 352 toiles de scènes bibliques pour le film La Plus Grande Histoire jamais contée (1965)[44],[45].

Il meurt à Nyack, aux États-Unis, le [46], où il est enterré.

Œuvres modifier

Peintures et dessins modifier

Les filles d'André Girard ont répertorié et documenté une grande partie de son œuvre. Un fonds de plus de deux mille œuvres est conservé à l'atelier André Girard dans le 14e arrondissement de Paris[5].

  • Trois voiliers venant du Lido allant à Venise[47]
  • Palais des Doges à Venise[48]
  • Quai des Esclavons à Venise[49]
  • Chanteuse à Harlem[50]
  • Visions de l'Apocalypse : le Cheval[51]
  • vers 1945 - Au Concert, dessin, Art Institute of Chicago[52]
  • vers 1948 - Peinture pour la collection De Beers, reproduite dans Life du [53]
  • vers 1950 - Chemin de Croix, collection de la Galerie Madaba rue Bergère à Paris, 14 panneaux préparatoires pour la décoration de la Saint Ann Chapel à Palo Alto[54]

Livres modifier

  • Bataille secrète en France, Brentano's, New York, 1944[55],[56],[57].
  • Peut-on dire la vérité sur la Résistance ?, Éditions du Chêne, 1947[58]
  • Hitler, Staline et compagnie. Dessins politiques de 1934 à 1942, Buchet-Chastel, 2005
    Préface de Danièle Delorme, Chronologie et commentaires historiques de Pascal Imaho[59]
  • Venise, Seuil & Atelier André Girard, 2002[60]

Illustrations modifier

  • Le Scarabée d'or et La Chute de la maison d'Usher, nouvelles d'Edgar Allan Poe[5]
  • La Complainte du vieux marin, poème de Samuel Taylor Coleridge[5]
  • Héraclite d'Ephèse illustré par André Girard, Lipton, 1949[61]
  • Sayings of Jesus : the Sermon on the mount and the Instructions to the disciples illustré par André Girard, Chi Rho Press, Marquette University, 1956[62]?
  • Nohain - Mireille - Tabet - Sauvat - Rivière - Delettre - Pills - Les Chansons de Pills & Tabet - Illustrations d'André Girard, Paris, Raoul Breton, sans date

Affiches modifier

  • 1925 - Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, ministère du Commerce et de l'Industrie, Paris, 1925[63]
  • 1936 - Lucienne Boyer, palais des fêtes de Roanne[64]
  • 1937 - Film Le chanteur de minuit de Léo Joannon[65]
  • 1937 - Tino Rossi, collection privée[66]
  • Mireille, vedette des disques Columbia, collection privée[67]
  • Marianne Oswald, Les soutiers, artiste Columbia[68]

Pochettes de disques modifier

Cinéma modifier

Scénariste
Acteur

Films modifier

André Girard a peint sur pellicule 35 films[16] :

  • The Story of the Nativity pour Hallmark Hall of Fame: A Christmas Festival (1959)[41],[73]
  • Sermon on the Mount (29 minutes) (1959)
  • Abraham, film en couleur de 75 minutes projeté au Queensborough Community College in Bayside, Queens en [74] et au Royal Albert Hall, à Londres, accompagné d'un orchestre symphonique et de 150 choristes en 1969[16]

Voir aussi modifier

Sources et bibliographie modifier

  • Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le service secret britannique d'action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008[75],[76]
  • Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit…, 5e édition revue et augmentée, éditions Vario, 2004[77]
  • Peter Churchill, Missions secrètes en France, 1941-1943, Presses de la Cité, 1967[78]
  • Thomas Rabino, « André Girard », Dictionnaire historique de la Résistance, Robert Laffont, 2006.
  • Thomas Rabino, Le Réseau Carte : histoire d'un réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-02646-2).
  • Thomas Rabino, « Entretien avec Danièle Delorme », in Histoires(s) de la dernière guerre. 1939-45, au jour le jour, bimestriel, no 09, janvier-, p. 4-7.
  • Michel Roger Augeard, Melpomène se parfume à l'Héliotrope, Jean-Claude Lattès, [79]

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Archives d'Indre-et-Loire », sur touraine.fr (consulté le ).
  2. a et b « Notice », sur www.fondationresistance.org
  3. Thomas Rabino, Le Réseau Carte : histoire d'un réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-02646-2), p. 14
  4. Mairie de Chinon, service de l'état civil, registres des naissances
  5. a b c et d « Loading... », sur www.artfinding.com (consulté le )
  6. « Girard 1925 Expo Poster », sur www.modernism.com
  7. « A. N. Girard category », sur www.allposters.com
  8. a b et c « An. Girard », sur hprints.com
  9. « Affiche Dubonnet », sur www.atelier.angirard.com
  10. (en) « Radio/Phono/TV Advertising Art 1918-1974 », sur www.grillecloth.com
  11. (en) Capehart, a luxury home radio-phonograph popular in the 1930s and 1940s
  12. « Publicité Shell », sur www.atelier.angirard.com
  13. Charles de Couëssin, Gaëtane Prouvost, « Zino Francescatti (1902-1991): le chant du violon », sur books.google.fr
  14. Thomas Rabino, Le Réseau Carte : histoire d'un réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-02646-2), p. 48
  15. Charles de Couëssin, Gaëtane Prouvost, « Zino Francescatti (1902-1991) : le chant du violon », sur books.google.fr
  16. a b et c « Traits noirs par Thierry Gandillot (L'Express), publié le 27 juin 2005 », sur www.lexpress.fr
  17. « Série BD Hitler Staline et Compagnie », sur www.bdnet.com
  18. « Les Fauves: a sourcebook - Numéro 17 de Art reference collection », sur books.google.fr
  19. « 1940-41 Antibes, les nus.... », sur www.atelier.angirard.com
  20. Louba est le prénom de sa femme.
  21. Colonel Passy, Jean-Louis Crémieux-Brilhac (p. 417), « Mémoires du chef des services secrets de la France libre », sur books.google.fr
  22. (en) « SOE Archives », sur home.ca.inter.net
  23. a b c d e et f « Le réseau Carte par Jean-Pierre HUSSON », sur www.cndp.fr
  24. [PDF]« Germaine Sablon (1899-1985) », sur www.lehall.com
  25. a et b « Joseph KESSEL (1898-1979) », sur www.academie-francaise.fr
  26. a et b John Vader, « Nous n'avons pas joué: l'effondrement du réseau Prosper 1943 », sur books.google.fr
  27. « Un poète dans la Résistance », sur www.moncelon.com
  28. « Imbert, Joseph », sur www.patrimoine.ville-arles.fr
  29. Olivier Wieviorka, Une histoire de la Résistance en Europe occidentale, Paris, Perrin, 2017, « Le désastre Carte », p. 141-144.
  30. (en) « Radio London and Resistance in Occupied Europe : British political warfare 1939-1943 par Michael Stenton », sur books.google.fr
  31. a b c et d Thomas Rabino, Le Réseau Carte : histoire d'un réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-02646-2), p. 278-279
  32. Opération : STEWARD ; appareil : Hudson ; pilotes : wing commander Pickard, plt Off Taylor, flg Off Figg ; terrain : 11 km SE d'Arles, Les Chanoines ; personnes amenées (1) : Claude Lamirault ; personnes remmenées (7) : André Girard, Cl. Malagutti, Maroselli (père et fils), Jean Nohain « Jaboune », Pierre Vautrin, Sydney Jones. [Source : Verity, p. 261]
  33. Olivier Wieviorka, op. cit., p. 144.
  34. « Arles et la Résistance », sur www.centre-resistance-arles.fr
  35. a et b Thomas Rabino, Le Réseau Carte : histoire d'un réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste, Paris, Perrin, , 398 p. (ISBN 978-2-262-02646-2), p. 310-311
  36. Information à vérifier. Rabino écrit : Medal of Merit.
  37. « Special Forces - Roll Of Honour », sur www.specialforcesroh.com
  38. « Special Forces - Roll Of Honour », sur www.specialforcesroh.com
  39. a et b (en) « Saint Ann Chapel - Chapel History », sur www.saintannchapel.org
  40. « La Peinture en mouvement », sur www.atelier.angirard.com
  41. a et b « HALLMARK HALL OF FAME: A CHRISTMAS FESTIVAL (TV) », sur www.paleycenter.org
  42. a et b (it) « Grandi amicizie: i Maritain e i loro contemporanei Par Piero Viotto », sur books.google.fr
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    Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France.
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  78. (BNF 32950930)
  79. (ISBN 978 2 7096 3573 8)