André Gabriel Raoul Fiquet est un musicien, compositeur et chef d'orchestre français né le à Sassetot-le-Mauconduit[1] et mort au Bouscat le .

André Fiquet
André Fiquet en 1901
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Le BouscatVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie modifier

La Normandie modifier

Cinquième enfant d'une fratrie de six enfants, son enfance se déroula en Normandie, en pays de Caux, dans la région de Fécamp et du Havre. À 13 ans, il obtient au Conservatoire du Havre un 1er prix de cornet à pistons.

Au cours des années 1904-1909 il fit partie du « Groupe Amical des Trompettes du Havre » (GATH) qu'il dirigea[2],[3],[4],[5] ,[6].

Pour ses fonctions de directeur de société musicale au Havre, le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts lui décerna le titre d'Officier d'Académie par arrêté du [7],[8].

Le Béarn modifier

Il laissa sa terre natale, la Normandie, en 1911 pour des activités professionnelles qui l'attendaient à Oloron-Sainte-Marie. L'Administration des Ponts et Chaussées lui confia l'exécution des plans (dessins à la plume) représentant les ouvrages d'art (pont et tunnel) du Transpyrénéen construit de 1911 à 1914 entre Oloron et Bedous (partie médiane de Pau-Canfranc) en vallée d'Aspe[9]. C'est aussi à cette époque qu'il intégra l'orchestre de l'Harmonie municipale d'Oloron Sainte Marie jusqu'en 1914[10]. Entre-temps il fut admis à la SACEM le .

La Grande Guerre 1914-1918 modifier

Après 22 mois de service militaire (1899-1901) en qualité de Brigadier-trompette, il a été mobilisé du 5 août 1914 au 25 janvier 1919 dans le 1er régiment d'artillerie à pied (1er RAP) dans la zone des armées, successivement dans la 20e, 49e et 103e batterie. Il fut blessé en service commandé le à la suite de l'explosion de l'usine de pyrotechnie de l'armée belge de Gonfreville-l'Orcher[11]. Beaucoup de morts et de blessés furent dénombrés dans cette terrible catastrophe et des dégâts matériels considérables causés par le souffle de l'explosion ont meurtri les villes avoisinantes du Havre, de Graville-Sainte-Honorine, d'Harfleur[12],[13]. Avec le concours d'Officiers militaires, de médecins, infirmiers et soldats, André Fiquet a assuré les secours et participé au sauvetage des victimes ; cet acte de bravoure lui a valu, le , une citation collective à l'ordre de la Division et une citation à l'ordre de la 3e Région.

Il fut ensuite envoyé au front pour y servir au grade de Maréchal des Logis, Chef de Section, du au dans la 22e Batterie du 1er RAP - 6e groupe de Oostduinkerke-Nieuwpoort en Belgique où il occupa le poste de secrétaire[14].

Par Arrêté Royal du [15], il reçut la croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold II.

Sa démobilisation intervint le 25 janvier 1919.

Retour dans le Béarn modifier

Après sa démobilisation, il a tenu, de 1919 à 1928, au sein de l'Harmonie municipale d'Oloron Sainte-Marie[10] le poste de chef d'orchestre adjoint et de bugle solo.

Il fut nommé officier de l'Instruction publique par arrêté du [16] pour ses fonctions de sous-directeur de société musicale à Oloron Sainte-Marie (Pyrénées Atlantiques)[17].

En 1928, il a fondé l'Union Symphonique Oloronaise, orchestre composé de cuivres mais aussi d'instruments à cordes[10].

La Société des Amis des Sciences des Lettres et des Arts (SASLA) dont était membre André Fiquet, organisait des soirées théâtrales et musicales à Oloron Sainte-Marie avec la participation de l'Union Symphonique Oloronaise (U.S.O.). Ainsi, de 1928 à 1933, le public oloronais a pu régulièrement assister à des pièces de théâtre et des concerts dont le répertoire s'étendait du classique au moderne.

La saison musicale de l'Union Symphonique Oloronaise commença le 28 mars 1928 [18] avec deux œuvres classiques : l'Ouverture de l'Opéra Obéron de Carl Maria Von Weber, l'adagio du Septuor pour cordes et vents opus 20 de Beethoven et une œuvre contemporaine La Cantate, chant d'un jeune compositeur oloronais, Alfred Paulini (1903-1931), qui furent jouées en 1ère partie du programme, la seconde partie étant consacrée à deux pièces de théâtre : Vieille Renommée d'Alfred Athis et La peur des coups de Georges Courteline.

Le jardin public et son kiosque à musique servit de cadre à ce concert du 9 août 1928 [19] : marche, ballet classique, fantaisie-polka, musique orientale et danses hongroises se partagèrent ce moment musical avec la Marche de Radetzky de Johann Strauss père, le Ballet de Coppélia de Léo Delibes, La petite fauvette d'Eugène Damaré (dont nous pouvons écouter le chant mélodieux de l'oiseau avec cet enregistrement d'époque de flûte solo jouée par André Sténosse, soliste de la Garde républicaine)[20], La Patrouille orientale de Chabrot et les Danses hongroises n° 5 et 6 de Brahms.

Comédie et musique s'étaient données rendez-vous le soir du 21 mars 1929[21], avec deux pièces de théâtre, Les deux sourds d'Eugène Labiche et Le coup de minuit, vaudeville d'Hugues Delorme et Francis Gally, et pour la partie musicale, l'Ouverture de poète et paysan de Suppé, La Marche Turque de Mozart, les Danses espagnoles de Rodolphe Berger et les Vieux airs français, empreints des souvenirs de l'enfance d'Edouard Brouste.

Le concert au jardin public du 21 août 1930 [22] débuta par l'Ouverture de Cavalerie légère de Suppé, suivie de deux pièces brèves Les Genêts, danse rustique d'Alfred Paulini et une valse espagnole Belle Castillane de André Fiquet ; vinrent ensuite l'intermezzo Le Pavillon d'Armide de Nicolas Tcherepnine, deux pièces en soli Plaisir d'amour (mélodie pour cor) de Jean-Paul-Egide Martini et Polonaise de concert pour clarinette d'Edmond Avon et enfin les célèbres Danses hongroises n° 5 et 6 de Brahms.

Ce fut, le 30 juillet 1931[23], une agréable soirée d'été sous la fraîcheur des arbres du jardin public, avec l'entraînante Marche de Radetzky sur un arrangement d'Emile Tavan, l'Ouverture de l'opéra Martha de Friedrich Von Flotow, la gavotte et le menuet de Manon de Jules Massenet, La Paloma de Sebastián Iradier et une Marche one-step d'Alfred Paulini.

Le concert annuel de La Schola Notre Dame eut lieu le 22 juin 1932 [24] avec la participation de l'Union Symphonique Oloronaise. Le programme en deux parties proposait musique et chants classiques, chansons populaires et courtes pièces de théâtre.

En 1ère partie, l'Union Symphonique Oloronaise joua la Marche Turque de Mozart, le Ballet de Coppélia de Delibes, une Polonaise de concert de Avon et les Danses n° 5 et 6 de Brahms. Le Chœur de la Schola Notre Dame interpréta La Marche de la Schola sur une harmonisation de Carlo Boller, et le psaume Sur les bords des fleuves de Babylone de Niedermeyer, avec accompagnement d'orchestre par l'Union Symphonique Oloronaise sur une orchestration de André Fiquet. Vint ensuite une soliste soprano de La Schola qui interpréta deux chansons populaires : Je vous aime tant mon mari de Charles Pineau (1877-1958) et Quand j'étais chez mon père de Carlo Boller. Pour clore cette première partie, la troupe théâtrale de La Schola joua une comédie en un acte, Rosalie de Max Maurey.

En 2ème partie, la soliste soprano de La Schola interpréta deux chansons anciennes sur des poésies du XVe siècle mises en musique par Charles Pineau : Les Gorriers de François Villon et Le Printemps, rondel de Charles d'Orléans. Les voix du chœur de La Schola s'envolèrent vers Le ciel étoilé, extrait de La Création de Joseph Haydn, avec accompagnement par l'orchestre ; puis l'Union Symphonique Oloronaise joua l'Ouverture de Cavalerie Légère de Suppé, le menuet du 2ème acte de Manon de Massenet et une composition Pensée blonde de André-Auguste Gérardin (1855-1937), professeur de musique et compositeur oloronais. La soirée se termina sur une note comique avec les comédiens de La Schola dans la comédie-vaudeville en un acte d'Eugène Labiche, Les deux timides.

Outre des morceaux musicaux de Suppé, Delibes, Avon et Brahms bien connus et appréciés du public oloronais, l'Union Symphonique Oloronaise avait mis à son répertoire, ce 12 août 1932 [25], deux nouveaux morceaux : un rondo pour flûte piccolo d'Eugène Damaré Le Merle Blanc et un paso-doble de François Menichetti, Torello.

La soirée musicale du 6 décembre 1932 [26],[27] célébra la mémoire d'Alfred Paulini, ce jeune compositeur et violoniste oloronais disparu très jeune au mois d'août 1931 à l'âge de 28 ans. Six œuvres de ce compositeur avaient été choisies pour la première partie de ce concert : un prélude Le Captif, en guise d'introduction, suivi par une danse rustique Les Genêts, puis une pastorale Nymphée et un nocturne El Amor Doloroso joués par l'Union Symphonique Oloronaise. Pour clore cette première partie, une soprano accompagnée par l'orchestre interpréta deux chants : Ma Maison et une mélodie ossaloise Duo d'Amou.

En deuxième partie, un récital de piano consacré à Chopin, Beethoven, Granados et Ravel fut proposé : deux études, n° 4 en ut dièse mineur et n° 9 en sol bémol majeur de Chopin, la Sonate n° 14 Clair de Lune de Beethoven, les Goyescas (complainte ou la jeune fille et le rossignol) de Granados, la pièce pour piano Les Jeux d'eau de Ravel.

Des œuvres de Chabrot, Massenet, Von Flotow étaient au programme du concert symphonique du 25 août 1933 [28] qui s'acheva avec deux nouveaux morceaux : Le ballet italien de Francesco Gabutti et un Fandango de Georges Razigade.

Ce sera le dernier concert dirigé par André Fiquet qui quittera Oloron Sainte-Marie en octobre 1933.

Départ pour la Gironde modifier

En 1933[29], après avoir séjourné 22 ans à Oloron Sainte-Marie, il quitta le Béarn pour la Gironde pour y poursuivre sa carrière comme fonctionnaire des ponts et chaussées. Il s'installa dans la commune du Bouscat où il décéda le [30].

La Schola Notre Dame d'Oloron Sainte Marie rendit hommage à sa mémoire au cours de son concert du 31 mai 1939 [31],

Œuvres musicales modifier

André Fiquet composa de la musique militaire mais également des valses, polkas-marches, one step, java, chants avec piano conducteur, mélodie pour orchestre avec piano conducteur, fantaisies pour trompes de chasse et trompettes, et mit en musique des poésies béarnaises. Certaines de ces œuvres sont répertoriées à la SACEM[32] et à la Confédération française des batteries et fanfares (CFBF)[33].

Citons parmi ces œuvres :

  • La Marche de la Fédération composée en 1905 et jouée lors du Concours Musical International de Paris des 3 et 4 juin 1906 [34],[35],[36],[37]
  • Le Défilé des Trompettes de la Garde (1er prix de composition pour trompette), musique de fanfare de cavalerie, également jouée à Paris en 1906[38].
  • Les Poilus (chant patriotique à la mémoire de Paul Déroulède) [39],[40]
  • El Amor Frivolo (valse primée) [41]
  • Echoes from the dancing (fantaisie pour tambours et clairons à deux pistons) : pièce mise au répertoire de "l'Indépendante de Chirassimont" en mars 2014 [42]
  • Le Crépuscule, mélodie sur une poésie de G. Mariette-Avenel [43]
  • Adichats, Fantaisie pour piano conducteur, quintette, flûte, hautbois, clarinette en la, saxophone alto mi b, 1er et 2ème cornet en la, cor en fa et trombone, arrangée pour orchestre en ut par Alfred Paulini, compositeur oloronais
  • Macédoine Béarnaise, grande fantaisie pour quatre trompes de chasse sur les plus célèbres airs pyrénéens :
  1. O Bellos Mountagnos
  2. Lou Pourtrèyt de ma Beyrièro
  3. Aqueros Mountagnos
  4. Dus Pastous a l'oumbretto
  5. La Vallée d'Ossau
  6. Annetto
 
Dessin de la partition "Adichats"

Certaines œuvres comme :

  • Cumières-Polka
  • Perle Fine
  • Echos du Nord
  • Gracieuse (scottisch)
  • Le Trompette Major
  • Salut aux vainqueurs

font partie des répertoires :

  • des Trompettes du Boute-Selle

Notes et références modifier

  1. « Archives Départementales 76 », sur www.seinemaritime.fr (consulté le )
  2. « Annuaire des artistes de l'enseignement dramatique et musical et des sociétés orphéoniques de France et de l'étranger - année 1906 - page 969 - Le Havre », sur Gallica-Bnf, (consulté le )
  3. Henri Lafitte, « Le Petit journal - Page 5 - Bulletin orphéonique Le Havre », sur Gallica, (consulté le )
  4. Henri Lafitte, « Le Petit journal - Page 6 - Bulletin Orphéonique - Le Havre », sur Gallica, (consulté le )
  5. Henri Lafitte, « Le Petit journal - Page 5 - Bulletin Orphéonique - Le Havre », sur Gallica, (consulté le )
  6. Henri Lafitte, « Bulletin Orphéonique "Le Havre" (page 6 - 4ème colonne) », sur Gallica Le Petit Journal, (consulté le )
  7. Gave d'Oloron, Français : Nomination de André Fiquet, Directeur de Société Musicale au Havre (Groupe Amical des Trompettes du Havre) au titre d'Officier d'Académie par arrêté du Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts du 1er janvier 1910, (lire en ligne)
  8. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ), p. 35 - 3ème colonne - 10ème ligne
  9. Microfilms de complément, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, (lire en ligne)
  10. a b et c « Centenaire Harmonie Municipale Oloron Sainte Marie - Pages 6 et 7 »,
  11. « Histoire : Il y a 100 ans, une explosion à Gonfreville-l'Orcher », sur lecourriercauchois.fr (consulté le )
  12. « Le Havre : en 1915 explosion de la pyrotechnie belge », sur Paris-Normandie, mis en ligne le 8 octobre 2019
  13. « L'explosion de Graville Ste Honorine », sur Broqueville blog
  14. Hugues Vincent, « Guerre de 1914-1918 - Artillerie - 1er régiment d'artillerie à pied - 6ème groupe - 22ème batterie » (consulté le )
  15. Gave d'Oloron, Français : Arrêté du 10 février 1923 du Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, nommant Officier de l'Instruction Publique André Fiquet, musicien à Oloron Sainte-Marie (Pyrénées Atlantiques), (lire en ligne)
  16. « Arrêté du 10 février 1923 », sur Gallica Journal Officiel (page 1468 - 3ème colonne),
  17. « L'Indépendant des Basses Pyrénées - page 2 - colonne Oloron », sur Gallica-Bnf, (consulté le )
  18. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - colonne Oloron - concert public », sur Gallica, (consulté le )
  19. Mayeur. Auteur ou responsable intellectuel et Damaré, Eugène (1840-1919). Auteur ou responsable intellectuel, « La Petite fauvette ; Caprice / Mr Sténosse, fl. », sur Gallica, 19.. (consulté le )
  20. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées - page 3 - Oloron - annonce du concert du 21 mars 1929 », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées - page 3 - Oloron - Au jardin public », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'indépendant des Basses Pyrénées - page 3 - Oloron - Concert », sur Gallica-Bnf, (consulté le )
  23. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - Oloron - Concert », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - Oloron - concerts publics », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - Oloron - Concert Paulini », sur Gallica, (consulté le )
  26. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - Oloron et les Vallées - Soirée musicale à la mémoire d'Alfred Paulini », sur Pireneas, (consulté le )
  27. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées : page 3 - concert symphonique », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Indépendant des Pyrénées - page 3 - Oloron - Ponts et Chaussées », sur Gallica, (consulté le )
  29. « La Petite Gironde 1 avril 1939 - (01-avril-1939) - page 5 - Etat civil - convoi funèbre », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  30. « L'Indépendant des Basses-Pyrénées - page 4 - Oloron - Concert de la Schola », sur Gallica, (consulté le )
  31. « Répertoire des œuvres », sur SACEM
  32. « Fonds anciens CFBF », sur C.F.B.F.
  33. « Notre grand concours musical international : Le Palmarès (page 6 - 1ère colonne) - 1ère épreuve d'exécution trompettes et trompes - concours n° 33 - 1er prix groupe A : Groupe Amical du Havre », Le Journal, Paris,‎ , p. 1 et 6 (lire en ligne)
  34. « En 1906 au Concours Musical International de Paris un Sassetotais, André Fiquet, a dirigé 1200 trompettes », Le Progrès - le Quotidien de Fécamp et du Pays de Caux, Le Havre-presse, no 12715,‎ 6 et 7 octobre 1990 (un seul journal), p. 1 et 8
  35. André Fiquet, « Marche de la fédération / paroles de Mariette Avenel ; musique de André Fiquet », sur Gallica, (consulté le )
  36. « Le Journal du 7 juin 1906 - page 3 - Après le concours - Diplômes de direction »
  37. André Fiquet, « Défilé des Trompettes de la Garde »
  38. « Le Phare de la Loire 31 juillet 1915 - page 4 "La chanson des Poilus" », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  39. « Le Phare de la Loire 1er août 1915 - page 4 - partition "Les Poilus" », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
  40. « Le Sourire d'Oloron : journal humoristique n° 10 - page 4 - "succès artistique" », sur Gallica, (consulté le )
  41. « Echoes from the dancing », sur www.vignonmusic.fr (consulté le )
  42. « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )

Liens externes modifier