André Aalberg

résistant français et compagnon de la libération
André Aalberg
Biographie
Naissance
Décès
Surnoms
Dieudonné, Jean-Louis, Lucien NavarronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 4)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 2, SHD/ GR 28 P 4 144 233)Voir et modifier les données sur Wikidata

André Aalberg est un résistant français, Compagnon de la Libération, né le à Sainte-Marie-aux-Mines et mort de ses blessures le (à 30 ans).

Biographie modifier

André Aalberg est le fils de Jacques et de Emma Dickmann. Il travaille comme secrétaire dans une usine textile puis s'engage dans l'Infanterie Coloniale. Il est sergent en 1939 et participe, pendant la drôle de guerre, à de nombreux coups de main, au sein des corps francs, sur la frontière allemande, pour lesquels lui sont décernées deux citations[1].

Pendant la campagne de France, il est blessé et fait prisonnier, mais parvient à s'évader et rejoint le sud de la France[2].

Il se porte ensuite volontaire pour l'Indochine, mais déserte lors d'une escale à Dakar et tente de rejoindre la Gambie, alors britannique ; mais il est arrêté et ramené en France en , puis condamné par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand à un an de prison avec sursis[3].

À sa sortie de prison, il rejoint le réseau Mithridate. Après avoir été Secrétaire général du réseau, il en devient le chef adjoint en mai 1942. Il porte les noms de code de « Dieudonné » et « Jean-Louis »[2],[4].

En 1942, il fait l’objet d'un mandat d’arrêt, pour trahison, prit à son encontre par le Juge d’instruction de la 13ème Division militaire de Clermont-Ferrand. Le 23 mars 1943, il est condamné par contumace à trois ans de prison pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’État »[1].

Il emprunte l'identité d'un milicien[5], Lucien Navarron de Chabreloche[1]. Dénoncé, il est arrêté à Clermont-Ferrand le . En tentant de s'évader, André Aalberg est abattu de trois balles dans le ventre. Il survit mais est torturé, et, refusant de parler, il meurt cinq jours plus tard de ses blessures[6].

André Aalberg est enterré à Clermont-Ferrand, sous le pseudonyme de Lucien Navarron car les autorités allemandes empêchent la police française de l'identifier[2],[1].

Distinctions modifier

Il est reconnu « Mort pour la France »[7].

Reconnaissance modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « AALBERG André [dit Jean-Louis Dieudonné, Lucien Navarron] - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).
  2. a b et c Broissia, Pierre Aymar de, 1965-, Jagora, Nicolas. et Neuville, Aurore de., Résistance, 1940-1944 : témoignages, dossiers, chronologie : édition Alsace, Paris, Little big man, , 232 p. (ISBN 2-915347-20-4 et 978-2-915347-20-3, OCLC 57250485, lire en ligne), p. 26.
  3. Gilles Lévy et Francis Cordet, À nous, Auvergne !, Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX), , 494 p. (ISBN 978-2-258-12716-6, lire en ligne).
  4. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. « définition de milicien »
  6. a et b « André AALBERG », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
  7. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier