Alphonse Perregaux

banquier et sénateur français
Alphonse Perregaux
Portrait présumé, par Jean-Urbain Guérin.
Fonctions
Pair de France
-
Pair de France
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Perregaux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Enfant
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Alphonse-Claude-Charles-Bernardin, comte Perregaux (Paris, - Paris, ), est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Biographie modifier

Fils de Jean-Frédéric Perregaux, Alphonse Perregaux entra comme auditeur des finances au conseil d'État[1]. Auditeur près le ministre du Trésor public et la section des finances en 1805, il fut attaché entre 1806 et 1808 aux ministres des finances et du Trésor public et à la section des finances[2]. Il est auditeur à la commission des pétitions en 1809 et en 1811. Auditeur de première classe en service ordinaire près des ministres des finances et du Trésor impérial en 1812 et 1813, il peut assister aux séances du Conseil présidées par l'Empereur[2].

Il remplit aussi des missions administratives en Prusse, en Autriche et en Espagne. Il fut encore chambellan de l'Empereur, puis comte de l'Empire ().

Nommé pair aux Cent-Jours, le , il resta en dehors de toute fonction publique pendant la Restauration française[1].

Officier supérieur de la garde nationale parisienne après les journées de Juillet 1830, il fut promu pair de France le , et siégea jusqu'à sa mort dans la majorité gouvernementale[1]. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (40e division).

Récapitulatif modifier

Titre modifier

Distinctions modifier

 

Armoiries modifier

Image Armoiries
Armes du comte Perregaux et de l'Empire

Parti d'azur et de gueules, coupé d'argent ; le gueules à la bande échiquetée d'or et d'azur, l'argent aux trois chevrons de sable superposés.[3].

Armes de la famille Perregaux

D'argent, à trois chevrons de sable.[4].

Ascendance et postérité modifier

Fils de Jean-Frédéric Perregaux (1744-1808) et d'Adélaïde du Praël (vers 1758-1794), Alphonse Perregaux avait une sœur, Anne-Marie-Hortense (Paris, - Paris, ), héritière du château de Viry-Châtillon (acheté par son père à Sartine), mariée, le (divorcés en 1817), avec le maréchal d'Empire Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont (1774-1852), duc de Raguse, sans postérité.

  • Alphonse épousa, le , Adèle-Élisabeth (Saint-Germain-en-Laye, - [5]), fille née du premier mariage du maréchal Macdonald (1765-1840), duc de Tarente avec Marie-Constance Jacob de Monloisir (1771-1797), dont il eut :
    • Alexandre-Alphonse Marie (Paris, - Tauris (Perse), ), 2e comte de Perregaux, secrétaire d'ambassade, marié, le à Boulogne-sur-Mer, avec Louise Scholastique Adèle (?- à Mussy-sur-Seine), fille d'Auguste Crétu, inspecteur des Douanes et Louise Feran[5], sans postérité ;
    • François-Charles-Édouard ( - Saint-Cyr (Indre-et-Loire), ), 3e comte de Perregaux, officier de cavalerie, marié, en 1846 à Londres, avec Rose-Alphonsine Plessis (1824-1847), dite Marie Duplessis (« La Dame aux camélias »), sans postérité ;
    • Adèle-Hortense-Albertine-Ernestine (Paris, - ).

Note : Les trois enfants ajoutèrent la particule de à leur patronyme[réf. nécessaire].

Notes et références modifier

  1. a b et c Robert & Cougny 1891, p. 594.
  2. a b et c Roglo 2012.
  3. a et b Archives nationales BB/29/1001, p. 5-8.
  4. Rietstap 1884.
  5. a et b genea-bdf 2011, p. Perregaux.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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Bibliographie modifier

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