Alpha Cassiopeiae

étoile géante de la constellation de Cassiopée
α Cassiopeiae
Schédar
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 40m 30,441s[1]
Déclinaison +56° 32′ 14,39″[1]
Constellation Cassiopée
Magnitude apparente 2,23[2]

Localisation dans la constellation : Cassiopée

(Voir situation dans la constellation : Cassiopée)
Caractéristiques
Type spectral K0-IIIa[3]
Indice U-B +1,13[2]
Indice B-V +1,17[2]
Indice R-I +0,60[2]
Variabilité aucune[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,204 km/s[5]
Mouvement propre μα = +50,88 mas/a[1]
μδ = −32,13 mas/a[1]
Parallaxe 14,29 ± 0,15 mas[1]
Distance 228 ± 2 al
(70,0 ± 0,7 pc)
Magnitude absolue −1,99
Caractéristiques physiques
Masse 3,98 ± 0,30 M[6]
Rayon 45,39 ± 0,87 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,73 ± 0,05[6]
Luminosité 794,3 ± 24,9 L[6]
Température 4 552 ± 25 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,2 ± 0,1[6]
Âge 220 ± 50 × 106 a[6]

Désignations

Schédar, α Cas, 18 Cas, HR 168, HD 3712, SAO 21609, BD+55°139, FK5 21, ADS 561, HIP 3179, WDS J00405 +5632A[7]

Alpha Cassiopeiae (α Cas / α Cassiopeiae) est l'étoile la plus brillante de la constellation de Cassiopée, sauf quand l'étoile variable γ Cas est à son maximum. Sa magnitude apparente est de 2,23[2]. Son nom traditionnel est Schédar, parfois orthographié Shédar, Schédir ou Shédir[8]. Ce nom vient de l'Arabe صدر sadr voulant dire « poitrine ». Le nom de Schedar a été officialisé par l'Union astronomique internationale le 21 août 2016[9].

Alpha Cassiopeiae est une étoile géante rouge de type spectral K0-IIIa[3], un type d'étoile plus froide mais plus brillante que le Soleil. En lumière visible seulement, elle est près de 800 fois plus lumineuse que le Soleil. La mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite astrométrique Hipparcos indique qu'elle se trouve à une distance d'environ ∼ 228 a.l. (∼ 69,9 pc) de la Terre[1].

Schédar a parfois été classée comme une étoile variable, mais aucune variabilité n'a été détectée depuis le XIXe siècle et sa luminosité est désormais considérée comme constante[10],[4] . En outre, trois compagnons de cette étoile ont été répertoriés dans le Washington Double Star Catalog, mais il semble que tous ne soient que des composants optiques, sur notre ligne de mire[11].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne). Voir l'entrée spécifique concernant l'étoile sur VizieR.
  5. (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  6. a b c d e f et g (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634)
  7. (en) * alf Cas -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. N. D. Kostjuk, « HD-DM-GC-HR-HIP-Bayer-Flamsteed Cross Index », Centre de données astronomiques de Strasbourg, (consulté le )
  9. « naming stars »
  10. (en) James B. Kaler, « Shédar », sur Stars
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)

Liens externes modifier