Alloue

commune française du département de la Charente

Alloue
Alloue
L'église et l'ancien prieuré Notre-Dame.
Blason de Alloue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Nathalie Landrevie
2020-2026
Code postal 16490
Code commune 16007
Démographie
Gentilé Allousiens
Population
municipale
470 hab. (2021 en diminution de 2,69 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 38″ nord, 0° 30′ 57″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 231 m
Superficie 46,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Confolens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Alloue

Alloue est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

Alloue est une commune située au nord-est du département de la Charente, à la limite de la Charente limousine et du Ruffécois, et à 5 km au sud de la limite du département de la Vienne. Elle appartient à la communauté de communes du Confolentais.

Elle est à 9 km à l'est de Champagne-Mouton, chef-lieu de son canton, et à 12 km à l'ouest de Confolens. La route principale, qui traverse le bourg et la commune d'est en ouest, est la D 740, ancienne route nationale qui va de Confolens à Niort par Ruffec (distante de 24 km) et par Champagne-Mouton. Angoulême est à 50 km. Alloue est aussi à 15 km au nord de Saint-Claud et de Roumazières-Loubert[1].

D'autres routes départementales de moindre importance traversent la commune, comme la D 169, de Roumazières-Loubert à Épenède et Pressac par Ambernac, la D 171 en direction de Benest, la D 309, la D 312 et la D 313[2].

Hameaux et lieux-dits modifier

La commune compte de nombreux petits hameaux : Lasfont et les Bréchevaux sur la route de Confolens, les Essarts et les Repaires au sud-est, Villemier, la Châtre, Massignac et son château, le Breuil au sud du bourg sur la rive droite de la Charente, Beaumont, l'Houmède, la Renaudie, la Lande au sud sur la rive gauche, le Chevrier, le Grand Molan, chez Paire et Rioumort à l'ouest, Masmayoux, Fontbeau, chez Taury au nord, etc. Chez Pasquet touche le bourg au nord et la Cantine au sud et sur la rive gauche[2].

Communes limitrophes modifier

Géologie modifier

Les terrains sont de la marne calcaire datant du Lias (Jurassique inférieur) dans la vallée et de dépôts argileux du Tertiaire sur les coteaux[3],[4],[5].

L'ancienne mine de plomb argentifère située à Beaumont se compose de filons sur une faille qui suit la vallée de la Charente d'Ambernac jusque près d'Asnois (Vienne) en passant par Alloue. La mine est constituée de galeries creusées dans la roche[6].

Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 180 m, traversé du sud au nord par la vallée de la Charente. Le point culminant est à une altitude de 231 m, situé dans le bois des Signes sur la limite orientale de la commune. Le point le plus bas est à 136 m, situé le long de la Charente sur la limite nord-ouest. Le bourg, dans la vallée et sur la rive droite du fleuve, est à 145 m d'altitude[2].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Alloue.

La commune est située pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7] et pour partie dans la région hydrographique de « la Loire de la Vienne (c) à la Maine (nc) », une partie du Bassin de la Loire, au sein du Bassin Loire-Bretagne[8]. La ligne de partage des eaux entre les bassins de la Charente et de la Loire traverse l'extrémité orientale de la commune. Elle est drainée par la Charente, le Clain, le Transon, un bras de la Charente, un bras de la Charente, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau des Champs et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 49 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Charente, d'une longueur totale de 381,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léger-les-Vignes et se jette dans le Golfe de Gascogne, après avoir traversé 117 communes[10]. Elle traverse la commune du sud au nord. Sa partie communale est en aval de Roumazières et en amont du département de la Vienne où elle fait une incursion avant de redescendre sur Ruffec et Angoulême.

Le Clain, d'une longueur totale de 144,3 km, prend sa source dans la commune d'Hiesse 50 m de la limite communale, à Beau Clain, et se jette dans la Vienne à Saint-Léger-les-Vignes, après avoir traversé 34 communes[11].

Le Transon, d'une longueur totale de 22,4 km, prend sa source au sud-est de la commune et longe sa limite orientale. Elle se jette dans la Charente à Saint-Léger-les-Vignes, après avoir traversé 4 communes[12].

La commune d'Alloue comporte aussi de nombreux étangs et petites retenues d'eau, principalement au sud-ouest.

Gestion des cours d'eau modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[13]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne[7] qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [14].

Climat modifier

Comme une grande partie ouest du département, le climat est océanique aquitain, mais il est légèrement dégradé aux abords de la Charente limousine; le climat y est légèrement plus humide et plus frais.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Alloue est une commune rurale[Note 1],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Confolens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,7 %), terres arables (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (0,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Alloue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alloue.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 385 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 370 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 3]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Risques particuliers modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de mines. La concession d'Alloue, d'une superficie de 15,5 km2, porte sur le plomb, le zinc et l'argent. Elle a été instituée le et sa renonciation, après la fin des travaux, est intervenue le . Les Permis Exclusifs de Recherche (PER) d'Alloue-Ambernac et d'Ambernac, d'une superficie de 96,4 km² et 21 km², ont ensuite été respectivement attribués pour une durée de 3 ans, les et [27].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Alloue est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[28].

Toponymie modifier

Alloue modifier

Une forme ancienne du nom de la commune d'Alloue est Lauda[Quand ?][29].

Alloue viendrait du mot gaulois alauda signifiant alouette[30]. Il pourrait aussi être dérivé de villa Laudia, du nom d'un gentilhomme romain Laudius[31],[32].

Hameaux modifier

Les Repaires vient de l'ancien français repair qui désigne une maison ou un château fortifié[33].

Le hameau de Beaumont doit son nom au français beau mont qui signifie belle colline.

Les Essarts désignaient au Moyen Âge des lieux récemment défrichés au milieu d'un bois.

Le hameau de Fontbeau peut tirer son nom du latin fons/fontis qui signifie source et bellus qui signifie beau. On peut le traduire par belle source. Mais il vient plus vraisemblablement d'une francisation de l'occitan font bou (fons bovis en latin), fontaine du bœuf[Note 4].

Le toponyme Lasfont, (la Fond sur la carte de Cassini, avec d fautif), fut refait en Lasfont d'après la prononciation Lâfon, le terme en occitan étant par ailleurs féminin.

Le hameau de Chez Taury équivaut à Chez Victorin (Vitouri en occitan), puis Tourin en langue vernaculaire, francisé en T(h)orin. La forme Taury vient d'une ancienne prononciation diphtonguée "towry", qui aboutit à Tory[réf. nécessaire] (chez Thory sur la carte de Cassini).

L'Houmède signifie « lieu planté d'ormes » (olmeda en occitan)[Note 5].

Pour le hameau de Masmayoux, l'origine peut être le latin major qui signifie plus grand et mansus qui est devenu mas au Moyen Âge et qui désignait un domaine agricole. On peut donc le traduire par grande ferme. Il peut aussi venir du nom d'une famille Mayoux, patronyme répandu en Angoumois[Note 6].

Dialectes modifier

La commune est dans le domaine occitan du marchois au contact de celui du limousin, et marque la limite avec la langue d'oïl (au nord-ouest)[34],[35].

Le nom de la commune semble, en 2014, indéterminé en marchois[36].

Histoire modifier

Des outils, en particulier des haches polies, et un tumulus situé aux Caillauds, attestent de l'ancienneté de l'occupation.

L'ancienne mine de plomb argentifère de la commune aurait été exploitée depuis l'époque gauloise.

Une voie antique passait par Alloue et ses vestiges sont visibles au lieu-dit les Repaires[37]. Plus précisément, entre Villemier et les Repaires, la chaussée du vieux chemin Limoges-Confolens-Ruffec, dit Chemin ferré, a été suivie sur 50 mètres, au XIXe siècle. Plus au nord, près du hameau de Lasfont, la chaussée d'un vieux chemin d'orientation nord-sud, qui relierait Charroux à Périgueux, a été découverte à la même époque, avec une largeur de six mètres[38],[39].

À proximité des Repaires se trouvait encore au XIXe siècle un tumulus rond d'un diamètre de 15 mètres appelé localement le Tombeau du Soldat[39].

Alloue faisait partie de la province du Poitou, comme la plupart des communes du canton de Champagne-Mouton et bien qu'on y parlait sous l'Ancien Régime la langue d'oc sous forme du limousin.

Dès 783 le nom Alloue est mentionné quand Rogier, comte de Limoges donne la terre d'Alloue à la création de l'abbaye de Charroux. Et le , Guillaume Ier, évêque de Poitiers, fait don à l'abbaye de Charroux de l'église d'Alloue. Ce prieuré bénédictin dont le prieur avait droit de haute, moyenne et basse justice fut pillé en 1356 puis remis en état. Au XVIe siècle le prieuré comprend quatre occupants et le prieur. D'après un terrier de 1547, le prieuré d'Alloue possédait une vingtaine de maisons dans le bourg et près de 125 tenures dans la paroisse et les paroisses voisines. Sur un plan de 1740, on le retrouve jouxtant l'église accompagné de ses bâtiments de ferme et de ses jardins. Le prieuré s'éteint en 1781. Il est vendu comme bien national à la Révolution.

Quatre fiefs et châteaux se trouvent sur le territoire :

Le fief de Geuche est mentionné en 1396, date à laquelle il appartient aux Perrot de La Lande. Au XVIIe siècle il est la propriété de la famille Gracieux et sera vendu comme bien national à la Révolution.

À 300 m du bourg, près de la vallée de la Charente, le manoir de l'Age, dit aussi de l'Âge de Volute[40], pour lequel en 1399, Guy de l'Aage Landri, damoiseau, rend aveu à Aimar abbé de Charroux, de son « hébergement de l´Age de Volude en Alloue ». Le mot volude désigne une petite vallée et le mot age un enclos fortifié. Le manoir de l'Age, datant de la fin du XVe siècle, aurait été occupé successivement par les familles Green de Marsault, de Laage et de Verdilhac[40].

Le château de Massignac aurait appartenu au XVe siècle à la famille Tizon, puis au XVIe siècle aux Barbarin, pour passer ensuite à la famille Régnaud, puis par mariage, à la famille Guiot puis être lui aussi vendu comme bien national à la Révolution.

Un moulin qui en dépendait au nord a été détruit.

La seigneurie de La Vergne avait rang de châtellenie[réf. nécessaire].

Politique et administration modifier

 
La mairie d'Alloue.

Quand la commune a été créée en 1793 elle se nommait Allouë et elle était chef-lieu de canton. Dès 1801, toujours nommée Allouë elle appartenait au canton de Champagne-Mouton et ce n'est que plus tard qu'elle est devenue Alloue.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Roger Brunet    
1995 2001 Lucien Simonneau    
2001 2008 Raymond Beaussand    
2008 2014 Nathalie Vignaud-Landrevie SE Secrétaire d'agence d'assurance
mars 2014 2020 Jean-Jacques Catrain SE Contremaître
2020 En cours Nathalie Landrevie    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

Les habitants sont nommés les Allousiens[41].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

En 2021, la commune comptait 470 habitants[Note 7], en diminution de 2,69 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 7201 5601 3471 6161 6591 6471 7151 6881 601
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 5871 6091 5121 5861 5471 6121 4581 4101 411
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 3991 3321 1961 2331 1331 0931 0541 003923
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
818758649599531509505527492
2019 2021 - - - - - - -
463470-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Forte de 1 720 habitants à sa création, elle a été victime d'une lente érosion qui s'est accélérée durant le XXe siècle, et elle a perdu 70 % de sa population en deux siècles.

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 241 hommes pour 224 femmes, soit un taux de 51,83 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
2,2 
14,6 
75-89 ans
20,6 
25,8 
60-74 ans
20,2 
22,5 
45-59 ans
24,7 
13,3 
30-44 ans
12,1 
9,6 
15-29 ans
9,9 
12,1 
0-14 ans
10,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Tendances politiques modifier

L'électorat d'Alloue penche à gauche. Aux seconds tours des élections présidentielles, le candidat du parti de gauche majoritaire, s'il est qualifié, y arrive en tête (Ségolène Royal à 54.79 % en 2007; François Hollande à 67.5 % en 2012), tout comme aux législatives (73,57 % pour Jérôme Lambert en 2017, 55.51 % pour le même candidat au premier tour en 2012). Le score du Front national y est inférieur à la moyenne nationale (33,07 % pour Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2017, contre 33,9 au niveau national ; 13.15 % pour cette même candidate au premier tour de l'élection présidentielle de 2012, contre 17,9 % au niveau national ; 8.08 % pour Jean-Marie Le Pen en 2007, contre 10,44 % au niveau national ; 14,64 % pour ce même candidat au second tour de l'élection présidentielle de 2002, contre 17,79% au niveau national)[48].

Économie modifier

La mine de plomb argentifère aurait été exploitée depuis l'époque gauloise d'après l'abbé Jean-Hippolyte Michon[49]. Elle aurait été exploitée par un sieur Villain au XVIIIe siècle, et en 1818, selon Quenot, on voyait encore une douzaine de fosses ouvertes. Puis la mine a été exploitée par plusieurs concessionnaires sans beaucoup de succès du fait de la pauvreté du minerai et de la difficulté de le séparer dans une galène constituée de plusieurs minerais enchevêtrés. Une société fut créée en 1821, puis la mine fut abandonnée en 1829, reprise, abandonnée de nouveau, et après une dernière tentative vers 1930 elle fut définitivement fermée pour cause de rentabilité insuffisante[6].

Au XIXe siècle quatre moulins étaient en activité, l'un, moulin à blé est devenu huilerie-laiterie puis la Charente a été détournée, le moulin de la Lande était un moulin à blé datant du XVIIIe siècle comme le Moulin-de-la-Roche alors que le second Moulin-de-la-Roche n'existait pas encore en 1835.

Actuellement l'activité est surtout agricole.

Les commerces comportent un boulanger-pâtissier, un restaurant et comptoir de pièces agricoles.

Les artisans sont un coiffeur, un maçon, un électricien-plombier-chauffagiste, un réparateur de cycles et un paysagiste.

Équipements, services et vie locale modifier

Enseignement modifier

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Alloue, Ambernac et Benest. Alloue accueille l'école primaire (maternelle et élémentaire), Ambernac et Benest une école élémentaire[50].

Autres services modifier

Il y a une agence postale, et les autres services sont sur les communes avoisinantes et principalement à Confolens.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

L'église paroissiale Notre-Dame datée de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle a été classée monument historique par arrêté du [51],[52]. Il s'y trouve une statue de vierge à l'enfant en bois peint polychrome d'une hauteur de 1,10 m, datant du XVIIIe siècle et classée au titre objet depuis 1981[53], ainsi qu'un devant d'autel en cuir de Cordoue du XVIIe siècle de 1,50 m sur 0,60 m, classé depuis 1973[54].

L'église servait à la fois d'église paroissiale et aussi à un prieuré bénédictin fondé par les moines de Charroux dès le VIIIe siècle qui s'étendait au sud et à l'ouest de l'église. Le prieuré d'Alloue sur le plan de 1740 se présente comme un ensemble de bâtiments entourés de douves qui se rejoignent dans la Charente. Actuellement n'en subsiste que la partie ouest, reconstruite aux XVIe et XVIIe siècles. Le logis du prieur était dans l'alignement du mur nord de l'église, précédé d'une cour donnant sur la rue entre les deux tours. Une autre habitation a depuis été construite à l'emplacement de cette cour.

Les croix de chemins datées du XIXe siècle sont nombreuses et cinq sont recensées. Une croix de cimetière, datée de 1789 porte l'inscription « PIORRY NOTAIRE ET FABRIC/QUEUR 1789 ». Cette croix en pierre, à fût cylindrique, est dressée sur un socle constitué de quatre gradins. Devant, un bénitier en pierre est situé sur la dalle de pierre[55].

Patrimoine civil modifier

Il reste des traces d'une voie romaine, à l'est de la commune près du lieu-dit les Repaires[37].

Un petit canal d'irrigation maçonné, situé en bordure de la place du Maquis-Foch, datant du XIXe siècle permet à un petit ruisseau de s'écouler dans la Charente. Une dalle relie les deux rives[56].

Le château de Massignac possède les grosses tours d'angle et les fenêtres à encadrement et appui moulurés d'un château du XVe siècle. Les tours d'angles circulaires sont carrées à l'intérieur, munies de plusieurs archères canonnières. Il a été remanié en 1861 avec installation d'un escalier[57].

Le manoir de Gueuche, a conservé sa structure du XIVe siècle bien qu'une grande partie des murs aient été remontés vers 1870, date inscrite sur le linteau de la porte. Il est de plan rectangulaire avec cave voûtée en sous-sol, un étage et un comble couvert d'un haut toit à croupes en tuiles plates. La tour d'escalier accolée au sud-est coiffée d'un toit conique en ardoises possède des archères. Les dépendances ont été ajoutées au XIXe siècle et figurent pour partie sur le plan cadastral de 1835 (la grange a été agrandie à la fin du XIXe siècle)[58].

Le château de l'Âge était à l'origine constitué d'une enceinte quadrangulaire avec chemin de ronde cantonnée de quatre tours circulaires possédant un pont-levis, datant du XVe siècle et d'une logis construit à la fin du XVIe siècle. Il ne reste de l'enceinte que les deux tours situées au sud-ouest et au sud-est. Cette dernière est percée de quatre meurtrières-canonnières par niveau. Le mur d´enceinte était couronné d´un parapet sur mâchicoulis dont il ne reste que les consoles au niveau de la tour sud-ouest. Le logis de plan rectangulaire possède un étage et un comble ainsi qu'une tour d´escalier circulaire, semi-hors-œuvre, au milieu de la façade percée de petites fenêtres et d´une archère.

Sur le plan cadastral de 1835, des douves et les quatre tours étaient encore présentes et un bâtiment qui s´appuyait sur l´enceinte au sud-ouest, dans le prolongement de l´actuelle pièce voûtée, reliait les deux tours d´angle. Sur des vues anciennes du début du XXe siècle, la tour située au nord-ouest et le chemin de ronde en façade du logis sont encore visibles[59].

Le château de Beau-Chêne est constitué de bâtiments cantonnés de quatre tours dont la partie la plus ancienne est la tour sud-est, qui pourrait dater du XVe siècle. Le blason des De Lage se retrouve remployé sur le mur est de la cour du logis et une inscription « F.P.P.D.Lage 1656 » se trouve inséré au-dessus d'un corbeau (mais vraisemblablement pas dans sa place d'origine) dans la construction d'un escalier extérieur. L'aile nord du château était démolie en 1873. Les De Lage, seigneurs de Beauchesne, une branche de la famille des De Lage de Volude, possédaient la seigneurie jusqu'à la fin du XVIIe siècle ; ensuite les Gracieux la tenaient jusqu'à la Révolution.

Le logis de la Vergne - Maison Maria Casarès

Situé à 300 m au sud du bourg au bord de la Charente, ce domaine a appartenu à l'actrice Maria Casarès. La bibliothèque et l'ensemble du logis ont été inscrits monument historique le [60]. La demeure a reçu le label « Maison des Illustres ».

Le manoir du Pavillon est indiqué comme étant une seigneurie au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini et a depuis été très remanié.

La maison face à l'église serait du XVIe siècle reprise au XIXe siècle). Cette grande demeure à façade austère, a fait l'objet d'une décoration unique de papiers peints français exécutés entre 1834 et 1836 dans la manufacture de Jean Zuber. Ces papiers peints présentent des séries comme "vue de l'Amérique du Nord" ou encore "Helvéthie"[réf. nécessaire]

Alors que le pont de Rioumort serait un pont médiéval dont le tablier a été refait entre 1895 et 1898, le Pont Neuf à l'entrée ouest d'Alloue date de 1741.

 
Le lavoir du bourg.

Le lavoir couvert d'Alloue est constitué d'un bassin entouré de dalles de pierre. Au lieu-dit Masmayoux le lavoir est un bassin rectangulaire non couvert alimenté par une source qui émerge d'un cube de maçonnerie en moellon et pierre de taille. Celui situé près du lieu-dit Lasfond est aussi un lavoir à bassin découvert.

La fontaine de Chez Paire est munie d'une pompe, celle de Rioumort est couverte par un dôme en moellon et d'après une légende elle apporterait santé et prospérité[61].

Personnalités liées à la commune modifier

  • La famille Guyot ou Guiot (selon les époques) aux armoiries : "D'or à trois perroquets de sinople, becqués, membrés et colletés de gueules."
    • Huon Guyot ou Huon Guiot, qui fut croisé en 1249 et les différentes branches de ses descendants, d'Asnières, de La Motte Villognon, du Fanet, de Lespars, de Montorcy et du Repaire dont plusieurs " seigneurs de La Vergne", qui se prénommaient Marc.
    • Guyot du Repaire ou Guiot du Repaire ou Guyot Durpaire: général des armées de la République sous la Révolution, est né à Alloue en 1755 (+ Angoulême 1818)[62].
    • Louis Guyot ou Guiot des Molans, (1751 Alloue - 1793), condamné par le tribunal révolutionnaire le pour avoir émigré en . Il est la première victime du tristement célèbre tribunal révolutionnaire.
  • Paul Mairat, journaliste, conseiller général de Champagne-Mouton à partir de 1894, puis élu député en 1906, il fut un initiateur des lignes de chemin de fer à voie étroite Angoulême-Roumazières et Saint-Angeau, les Chemins de fer économiques des Charentes. Sa maison, la villa Sarah fut construite vers 1910.
  • Maria Casarès (La Corogne - Alloue ), comédienne d'origine espagnole, et son mari André Schlesser. Pour remercier la France d'avoir été une terre d'asile, elle fit don à sa mort de son domaine de la Vergne (acheté le ) à la commune d'Alloue, qui devient "la maison de Maria Casarès".
  • Michel Bosc (compositeur) dont le roman Marie-Louise, L'Or et la Ressource ( (ISBN 978-2-343-03669-4)) se déroule en partie à Alloue.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De sable à deux chevrons d'or accompagnés de deux macles d'or remplies d'azur en chef.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  4. Ou, mieux, Font-Bos : fontaine du bois (dans le bois). Le germanique bosk latinisé en boscus est resté dans les dialectes[Lesquels ?] et en toponymie. Les fontaines étaient presque toujours affublées de qualificatifs : couvertes, trouvées ou troubades, mortes, sèches, neuves, vieilles, etc.
  5. Comparer avec l'étymologie de Rouzède.
  6. Comparer avec Maubayou (Saint-Quentin-sur-Charente; le Mas Bayou, carte de Cassini); Bayou, nom de personne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Alloue » sur Géoportail (consulté le 19 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Confolens », sur Infoterre, (consulté le )
  6. a et b « Mine de plomb », notice no IA16001542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. a et b « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Carte et liste des communes du Bassin Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.frr, (consulté le ).
  9. « Fiche communale d'Alloue », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. Sandre, « la Charente »
  11. Sandre, « le Clain »
  12. Sandre, « le Transon »
  13. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  14. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur eau-grandsudouest.fr (consulté le ).
  15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Alloue », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Alloue », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. Article R214-112 du code de l’environnement
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur www.charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  28. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  29. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 176
  30. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 12.
  31. Lucien Beszard, Tude sur l'origine des noms de lieux habités du Maine, H.Champion, , 373 p., p. 80
  32. Catillus Carol, « Alloue », (consulté le ).
  33. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Saint-Jean-d'Angély, Jean-Michel Bordessoules, , 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 12,32,113,120,181,207 et 225
  34. Charles de Tourtoulon et Olivier Bringuier, Limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oil, Paris, Imprimerie nationale (réimprimé en 2007 par Massert-Meuzac, IEO), , 63 p. (Carte de la limite oc-oil en France, partie ouest, visualisation en ligne)
  35. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  36. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
  37. a et b « Présentation d'Alloue », notice no IA16001456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 105
  39. a et b Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 165-166
  40. a et b Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 39
  41. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Alloue (16007) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  48. Résultats des élections à Alloue (16007) sur lemonde.fr
  49. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 25.
  50. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  51. « L'église Notre-Dame », notice no PA00104199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 15-16
  53. « Vierge à l'enfant », notice no PM16000003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  54. « Devant d'autel », notice no PM16000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  55. « Croix de cimetière », notice no IA16001653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  56. « Canal d'irrigation », notice no IA16001660, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  57. « Château de Massignac », notice no IA16001643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  58. « Château Gueuche », notice no IA16001515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  59. « Château de l'Âge », notice no IA16001671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  60. « Manoir de la Vergne », notice no PA16000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. « Fontaine Chez Paire », notice no IA16001507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  62. « Guiot Durpaire », sur Archives Nationales.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Dujardin V., Moinot É., Ourry Y. (2007) - Le Confolentais, entre Poitou, Charente et Limousin, Images du patrimoine, no 243, Geste éditions, 2007.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier