Alliance Anticorrida

association française anti-corrida
Alliance anticorrida
Corrida ? Non, merci…
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Nationale
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Objectif
Siège
Pays
Organisation
Présidente
Claire Starozinski (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
RNA
SIREN

L'Alliance Anticorrida, est une association loi de 1901 fondée en mai 1994 à Nîmes[1], qui œuvre pour l'abolition des corridas, la suppression des blessures et mutilations infligées aux animaux utilisés au cours de spectacles taurins, et la protection des mineurs.

Devant les arènes de Nîmes (20 octobre 2012).
Survol des plages méditerranéennes par Alliance Anticorrida

Les objectifs et moyens de l'association paraissent dans diverses publications de l'association[2] sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Moyens d'action modifier

L'Alliance Anticorrida met en œuvre des recours juridiques contre toute activité tauromachique contraire à la législation en vigueur. Parallèlement, elle conduit un travail d'information avec la publication de revues quadrimestrielles et l'édition de trois ouvrages, La Mort donnée en spectacle (1998), On est toujours le taureau de quelqu'un (2003) et La Face cachée des corridas (2006).

En saison estivale, elle mène des campagnes d'affichage 4×3 dans les grandes agglomérations[3] et fait défiler des banderoles aéro-tractées sur le littoral méditerranéen.

L'Alliance Anticorrida a organisé des manifestations réunissant entre 1 800 et 3 000 participants à Nîmes en 2010[4] et entre 2 000 et 3 000 personnes en 2012[5].

Elle a soutenu les propositions de loi visant à restreindre ou à interdire la corrida. Elle s'était associée aux démarches qui ont conduit le Parlement européen à voter la suppression des aides de la Politique agricole commune aux éleveurs de taureaux de corrida en 2015. Ses initiatives ont reçu l'approbation et le soutien de personnalités comme Anouk Aimée, Jean-Paul Belmondo, Marie-Claude Bomsel, Aymeric Caron, Yves Duteil, Luc Ferry, Irène Frain, Geneviève de Fontenay, Mylène Demongeot, Jacques Gaillot, Marion Game, Jacques-Antoine Granjon, Jean-Pierre Jeunet, Jacques Julliard, Raphaël Mezrahi, Jean-Pierre Michaël, Renaud, Nathalie Rheims, Matthieu Ricard, Jean Rochefort, Jean-Marc Roubaud, Éric Serra, Henry-Jean-Servat, Stone, Corinne Touzet[réf. nécessaire].

Résultats obtenus modifier

En , sur plainte de l'Alliance Anticorrida, Robert Pilès, le directeur des arènes de Nîmes qui avait employé le torero El Juli, alors âgé de douze ans, est condamné pour infraction à la législation du travail[réf. nécessaire].

Le , le préfet de l'Hérault prend un arrêté interdisant la pratique du « taureau à la corde » dans ce département[6]. Le , le juge des référés de Tarascon interdit le taureau à la corde dans les Bouches-du-Rhône[7] après avoir été saisi par l'Alliance[8],[9]. Le , la cour d'appel d'Aix-en-Provence confirme l'interdiction du taureau à la corde dans ce département, jusque-là ignorée par la commune d'Eyragues, dont le comité des fêtes en organisait trois fois par an avec le club taurin Paul Ricard La Bourgine, sous le nom d'Encierro à l'Eyraguaise, alors que cette pratique était interdite par un arrêté préfectoral du [10].

Le , l'Alliance Anticorrida obtient du ministère de l'Éducation nationale de Xavier Darcos une note interdisant tout prosélytisme en faveur de la corrida dans les établissements scolaires[11]. Le un taureau et un torero ont ainsi été effacés d'un dessin figurant dans la cour de l'école Prosper Mérimée, à Nîmes[12].

En , elle fait annuler deux corridas à Arles et Fontvieille avec participation de mineurs dont Michelito, âgé de dix ans[13].

L'association a largement participé à l'arrêt des corridas par le maire Élie Brun à Fréjus en 2010.[réf. nécessaire]

Et, du côté des mouvements caritatifs, cinq ONG : Emmaüs[14], Rêves, les Restos du Cœur, France ADOT et l'APF ont refusé l'argent provenant de corridas dites « de bienfaisance »[réf. nécessaire].

Enfin, plusieurs responsables d'entreprises ont éliminé de leur communication toute référence à la corrida : IKEA[15], Afflelou[16].

Notes et références modifier

  1. Patrice Palau, « NÎMES. Claire Starozinski, la meilleure amie des taureaux »  , sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  2. L'Écho des Anticorrida, quadrimestriel, (ISSN 2107-5220)
  3. « Des affiches 'choc' dans les villes taurines », sur lindependant.fr,
  4. « Manifestations à Nîmes des anti et des pro-corrida », sur metronews.fr,
  5. « Nîmes : de 2000 à 3000 personnes pour la marche des animaux », sur objectifgard.com,
  6. « Le retour des taureaux à Fréjus réveille les antagonismes entre pro et anticorrida », sur archives.varmatin.com,
  7. « Eyragues : le taureau à la corde interdit », sur ledauphine.com,
  8. « Bouches-du-Rhône : une plainte vise le maire du village d’Eyragues », sur midilibre.fr,
  9. « Le dernier bastion du taureau à la corde contesté devant le tribunal de Tarascon », sur midilibre.fr,
  10. « Bouches-du-Rhône : le taureau à la corde interdit à Eyragues », sur midilibre.fr,
  11. « Corrida: le ministère de l'Éducation demande à 3 recteurs d'éviter "tout prosélytisme" », sur ladepeche.fr,
  12. « L’alliance anticorrida fait effacer un dessin à l’école Prosper Mérimée », sur objectifgard.com,
  13. « Le «bébé toréador» privé d'arène », sur lefigaro.fr,
  14. « Dax : Emmaüs ne veut pas des sous offerts par les aficionados », sur www.sudouest.fr,
  15. « Bayonne : Ikea retire son affiche de corrida », sur sudouest.fr,
  16. « Les antitaurins interpellent Alain Afflelou », sur sudouest.fr,

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier