Ali Akbar Velayati

homme politique iranien
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Ali Akbar Velayati
Ali Akbar Velayati en janvier 2015.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères de l'Iran
Député à l'Assemblée consultative islamique
Biographie
Naissance
(78 ans)
Shemiran (Iran)
Nom dans la langue maternelle
علی‌اکبر ولایتیVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Site web
Prononciation
signature d'Ali Akbar Velayati
Signature

Ali-Akbar Velayati, en persan : علی‌اکبر ولایتی, né le à Shemiran (le district nord de Téhéran)[1],[2], est un homme politique iranien, ministre des Affaires étrangères de 1981 à 1997[3].

Biographie modifier

Après une licence en pédiatrie à l'université de Téhéran, il étudie les maladies infectieuses à l'université Johns-Hopkins aux États-Unis dans les années 1970[2]. Médecin de profession, il entre en politique après la Révolution iranienne de 1979 qui instaure une république islamique. Il est vice-ministre de la Santé de 1980 à 1981, puis ministre des Affaires étrangères de 1981 à 1997. C'est à ce titre qu'il négocie la fin de la Guerre Iran-Irak (1981-1988). Il devient ensuite proche conseiller du Guide suprême l'Ayatollah Ali Khamenei en matière de politique étrangère[3],[2].

Considéré particulièrement loyal au Guide suprême, il est autorisé par le Conseil des gardiens de la Constitution à se présenter à l'élection présidentielle de juin 2013[3]. Il est le candidat du Parti de la coalition islamique, ultra-conservateur[1].

En 1992, plusieurs hommes politiques opposés au gouvernement iranien, dont Sadegh Sharafkandi, le chef du Parti démocratique du Kurdistan, sont assassinés au Mykonos, un restaurant grec de Berlin. Velayati est accusé lors de l'enquête sur les assassinats du restaurant Mykonos, comme l'un des organisateurs des crimes. Dans son verdict du , le tribunal allemand a délivré un mandat d'arrêt international contre le ministre iranien des renseignements Ali Fallahian, mais dénonce aussi l'implication de Velayati, de Khamenei et de Rafsanjani comme donneurs d'ordre. Cela conduit à une crise diplomatique entre les gouvernements de l'Iran et de plusieurs pays européens, qui dure jusqu'en [4],[5],[6].

En mars 2020, il est infecté par le SARS-CoV-2 (coronavirus à l'origine d'une pandémie de COVID-19 qui affecte particulièrement l'Iran) après avoir été en contact avec de nombreux patients de l'hôpital Masih Daneshvari (fa), dont il est le directeur[7].

Références modifier

  1. a et b (en) "Iran presidential elections: who are the eight candidates?", Euronews, 22 mai 2013
  2. a b et c (en) "Velayati May Run for Iran President as Calm to Ahmadinejad Storm", Bloomberg LP, 26 mars 2013
  3. a b et c (en) "Profiles: Iran election candidates", BBC News, 22 mai 2013
  4. Lorraine Millot, « Europe-iran: la fin du «dialogue critique». La justice allemande accuse Téhéran d'être derrière un attentat. », sur liberation.fr, (consulté le )
  5. « Iran : Le cerveau du meurtre du restaurant Mykonos reçoit un accueil officiel », sur CNRI, (consulté le )
  6. (en) Roya Hakakian, « The End of the Dispensable Iranian », Der Spiegel,
  7. (en) Parisa Hafezi, « Top adviser to Iran's supreme leader infected with coronavirus: Tasnim », sur Reuters.com, (consulté le )