Alfredo Galán

tueur en série espagnol

Alfredo Galán
Information
Sentence 142 années et 3 mois de prison

Alfredo Galán Sotillo, né le , est un tueur en série espagnol qui a tué six personnes et en a blessé trois autres du au .

Biographie modifier

Alfredo Galán est né à Puertollano, dans la province de Ciudad Real, en Castille-La Manche, en Espagne. Galán devint délégué de classe au lycée, mais on se souvint de lui comme d'un élève banal et introverti.

En , il rejoint l'armée espagnole et devient caporal au sein du régiment de parachutistes d'Alcalá de Henares. Il participe à des missions humanitaires en Bosnie. Il a été renvoyé en Espagne lors de la marée noire du Prestige. Galán vole une voiture et est envoyé à l'hôpital militaire Gómez Ulla à Madrid. Il est diagnostiqué névrotique, anxieux et alcoolique.

En , il commence à travailler comme agent de sécurité à l'aéroport de Madrid-Barajas[1].

Meurtres modifier

Le , Galán tire dans la tête de Juan Francisco Ledesma, âgé de 50 ans, devant son fils âgé de 2 ans[1].

Le , le corps du nettoyeur d'aéroport Juan Carlos Martín Estacio, âgé de 28 ans, a été retrouvé touché à la tête par un as de coupe.

Le , Galán tire dans le visage de Santiago Eduardo Salas, âgé de 27 ans, mais celui-ci a survécu. Anahid Castillo Ruperti, une amie de Salas âgé de 29 ans, a pu s'échapper indemne. Un trois de coupe a été abandonné sur les lieux[1],[2]. À l'origine, il n'avait pas l'intention d'utiliser un jeu de cartes comme sa « signature ». Il a commencé à laisser des cartes seulement après que les médias eurent rendu public le fait qu'une carte avait été trouvée sur le corps d'une victime[3].

Conséquences modifier

Le , Galán se rend à un poste de police et avoue être le « tueur de cartes à jouer ». Selon certaines informations, Galán aurait dit bonjour à ses victimes et leur aurait ordonné de se mettre à genoux avant de leur tirer dessus[1]. Il avait importé le pistolet en Espagne en le dissimulant dans un téléviseur[2].

Il est condamné à 142 ans et trois mois de prison[1].

Références modifier

  1. a b c d et e (es) « La parte oscura de la mente: Alfredo Galán Sotillo -El Asesino de la Baraja- », El Observador del Mundo, (consulté le )
  2. a et b (es) « "Buenos días, arrodíllese", pum, pum El Asesino de la Baraja en la Audiencia Provincial de Madrid », adeGüello, (consulté le )
  3. (en) Frank A. Arencibia, Spain : Paradox of Values/Contrasts of Confusion : A Foreigner's Personal Perspective, IUniverse, , 296 p. (ISBN 978-0-595-29880-8, présentation en ligne), p. 106

Article connexe modifier