Alfred de Windisch-Graetz

militaire autrichien
Alfred de Windisch-Graetz
Alfred Candidus Ferdinand, Fürst zu Windisch-Graetz, lithographie de Josef Kriehuber, 1848.
Fonction
Membre de la chambre des seigneurs d'Autriche (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Alfred Candidus Ferdinand Fürst zu Windisch-GrätzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Josef Niklas Windisch-Graetz (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Léopoldine d'Arenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Éléonore de Windischgrätz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Alfred II de Windisch-Graetz
Victorin Leopold Karl Prinz zu Windisch-Grätz (d)
Prince August of Windisch-Grätz (d)
Ludwig von Windisch-Graetz (d)
Prince Joseph of Windisch-Grätz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Field marshal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
Blason

Alfred Candidus Ferdinand, prince (Fürst en allemand) zu Windisch-Graetz (s'écrit aussi zu Windisch-Grätz, ou zu Windischgrätz), ou Alfred Ier de Windisch-Graetz, est un maréchal autrichien né à Bruxelles (alors possession de la maison de Habsbourg-Lorraine) le et mort à Vienne le . Il fut l’un des principaux acteurs de la réaction à la révolution autrichienne de 1848.

Biographie modifier

Originaire d’une famille de la haute noblesse de Styrie, il entre dans l’armée impériale autrichienne (en) en 1804 et participe à partir de cette date aux guerres napoléoniennes. Il se distingue par son rôle primordial dans la réaction aux révolutions nationalistes dans l’empire d'Autriche.

Sa nomination à la tête de l’armée de Bohême le provoque d’importantes manifestations à Vienne. Après la mort de son épouse, la princesse Éléonore de Windischgrätz, tuée par une balle perdue, il entre dans Prague, le , et met fin, par le sang, à la Diète slave.

Les émeutes à Vienne en octobre et l’assassinat du ministre, le comte Baillet von Latour, poussent la cour impériale à se réfugier à Olmütz sous la protection de Windischgrätz. Après avoir reçu des troupes stationnées dans le Royaume lombard-vénitien envoyées par le comte Radetzky, il rejoint Vienne qu’il conquiert par les armes le 1er novembre. Il soutient la nomination de son beau-frère, le prince Zu Schwarzenberg[1], au poste de chancelier et tous deux obtiennent l’abdication de l’empereur Ferdinand Ier, jugé trop faible et trop libéral (et surtout épileptique), au profit du jeune François-Joseph.

Chargé ensuite de faire face aux révolutionnaires hongrois menés par Kossuth, le prince de Windischgrätz réoccupe Budapest en janvier 1849. Cependant sa lenteur et des divergences d’opinions avec le ministre de la Guerre entraînent son rappel. Il se retire en Bohême et n’accomplit plus que quelques missions diplomatiques.

 
Vue du château de Tachau.

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. Windisch-Graetz avait épousé Marie Eleonore (, Vienne (Autriche) † assassinée le , Prague) « Prinzessin zu Schwarzenberg », fille de Joseph II (de) (17691833), prince de Schwarzenberg et de Pauline d'Arenberg.

Liens externes modifier