Alexandra Schwartzbrod
Alexandra Schwartzbrod, née le à Nancy, est une journaliste, essayiste et autrice française de roman policier.
Naissance |
Nancy, France |
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Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Essais, roman policier |
Œuvres principales
- Balagan
- Adieu Jérusalem
Biographie
modifierNée à Nancy en février 1960, elle obtient un diplôme de l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (ESIT), et s'oriente vers le journalisme. Elle est notamment journaliste aux Échos de 1989 à 1994 avant de rejoindre le journal Libération en 1994, pour lequel elle est correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003[1].
Au sein de Libération, elle est nommée directrice adjointe de la rédaction[2],[3].
Parallèlement à ses activités journalistiques, elle écrit des essais, des romans noirs dont deux ont été primés : Balagan, qui reçoit le Prix SNCF du polar en 2003[4], et Adieu Jérusalem, Grand prix de littérature policière en 2010[4]. Plusieurs de ses œuvres de fiction, Balagan, Adieu Jérusalem, Le Songe d'Ariel, Les Lumières de Tel-Aviv, sont influencées par son expérience de correspondant à Jérusalem : « J'écris des romans pour faire passer ma passion et mon indignation », indique-t-elle[4]. Elle évoque aussi cette expérience dans son récit autobiographique sorti en 2024, Éclats[5].
Prises de position
modifierEn 2012, commentant la politique intérieure israélienne, elle dénonce le « mépris avec lequel les Palestiniens sont traités »[6],[7].
En 2013, commentant les manifestations faisant suite au vote de la loi concernant le mariage homosexuel, elle avance sur les opposants à cette loi que « ceux qui se disent encore anti-mariage pour tous se situent d’abord comme anti-républicains, refusant obstinément de reconnaître la loi votée »[8].
En 2015, afin de lutter contre l'immigration clandestine, elle propose dans Libération d'ouvrir « nos portes aux migrants », « en organisant intelligemment et humainement l’arrivée de réfugiés souvent qualifiés »[9].
Principales publications
modifierEssais
modifier- Dassault, le dernier round, 1991, Olivier Orban
- Le Président qui n'aimait pas la guerre - Dans les coulisses du pouvoir, 1995, Plon
- L'Acrobate - Jean-Luc Lagardère ou les armes du pouvoir, 1998, Seuil
- Jérusalem, 2008, Tertium Éditions
Romans
modifier- Koutchouk, 2000, Denoël
- Balagan, 2003, Stock[4]
- Petite Mort, 2005, Stock
- La Cuve du Diable, 2007, Stock
- Adieu Jérusalem, 2010, Stock[4]
- Le Songe d'Ariel, 2012, Gallimard[4]
- Les Lumières de Tel-Aviv, 2020, Rivages/Noir[10]
Récit autobiographique
modifier- Éclats, 2024, Mercure de France[5]
Prix
modifier- Prix SNCF du polar 2003 pour Balagan[11]
- Grand prix de littérature policière 2010 pour Adieu Jérusalem[12]
Notes et références
modifier- « Biographie Alexandra Schwartzbrod », sur k-libre
- Alexandre Comte, « Libération : les salariés font front », sur Les Inrockuptibles,
- « Schwartzbrod Alexandra », sur Étonnants Voyageurs
- Yann Plougastel, « "Ava et Marilyn", d'Alexandra Schwartzbrod, illustré par Miles Hyman », sur Le Monde,
- Thomas Bronnec, « Alexandra Schwartzbrod, les Éclats d’une femme éprise de liberté », sur Ouest-France,
- « Alexandra Schwartzbrod : Le songe d'Ariel », entretien, cclj.be, 1 février 2012
- « La colère essentielle des palestiniens de Cheikh Jarrah. » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- Alexandra Schwartzbrod, « Egarés », sur Libération, (consulté le )
- Alexandra Schwartzbrod, « Permis », sur Libération, (consulté le )
- Macha Séry, « Dans « Les Lumières de Tel-Aviv », le même soleil de plomb de chaque côté du mur », sur Le Monde,
- Palmarès prix SNCF du polar, sncf.com
- Palmarès du grand prix de littérature policière (romans français), lalettredulibraire.com
Liens externes
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- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la bande dessinée :