Alessandro Piperno

écrivain italien
Alessandro Piperno
Description de cette image, également commentée ci-après
Alessandro Piperno en 2006.
Naissance (52 ans)
Rome, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Italien
Genres

Alessandro Piperno, né le à Rome, est un écrivain italien.

Biographie modifier

Alessandro Piperno est diplômé en littérature française de l'université de Rome « Tor Vergata », où il enseigne ensuite cette matière avant d'être nommé chercheur en .

Passionné de Marcel Proust, il lui a consacré deux essais : Proust antijuif (Proust antiebreo, 2000) et Contro la memoria (2012).

En 2005, son premier roman, Avec les pires intentions (Con le peggiori intenzioni) suscite la polémique pour sa peinture sans concession de la haute bourgeoisie juive romaine, de la jeunesse dorée italienne. Il définit ce roman comme « une sorte de Portnoy »[1], par référence au roman de Philip Roth, auteur qu'il admire.

Persécution (Persecuzione. Il fuoco amico dei ricordi), son roman suivant, paru en 2010 et dont le point de départ est une accusation de viol, est tout aussi provocateur, mais d'une tonalité plus grave. C'est le premier volet d'un diptyque, qu'il poursuit en 2012 avec Inséparables (Inseparabili. Il fuoco amico dei ricordi).

Alessandro Piperno est considéré comme un auteur majeur de la littérature italienne contemporaine. Tous ses textes sont publiés en France par les éditions Liana Levi.

Depuis novembre 2020, il dirige la collection éditoriale I Meridiani.

Prix et récompenses modifier

En 2011, Alessandro Piperno obtient, en France, le prix du Meilleur Livre étranger pour Persécution et, en , le prix Strega pour Inséparables.

Œuvre modifier

Romans modifier

Nouvelle modifier

  • La favola della vita vera (2007)

Essais modifier

  • Proust antiebreo (2000)
    Proust antijuif, Paris, Liana Levi, coll. « Opinion », 2007, 220 p. (ISBN 978-2-86746-460-7)
  • Il demone reazionario. Sulle tracce del «Baudelaire» di Sartre (2007)
  • Contro la memoria (2012)
  • Pubblici infortuni (2013)
  • Il manifesto del libero lettore. Otto scrittori di cui non so fare a meno (2017)

Notes et références modifier

  1. « Alessandro Piperno : «La littérature, c'est comme la masturbation» », sur Mediapart, (consulté le ).

Liens externes modifier