Albert François Joseph Larcher

Albert François Joseph Larcher
Albert François Joseph Larcher

Naissance
Bayeux (Calvados)
Décès (à 44 ans)
Cordoue (Espagne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17841812
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur

Albert François Joseph Larcher, né le à Bayeux (Calvados), mort le à Cordoue (Espagne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Il s’engage le , au régiment de Berry, il devient caporal le , sergent fourrier le , et il obtient son congé par grâce le .

Le , il reprend du service comme soldat au 8e régiment de cavalerie, et le , il est nommé sous-lieutenant au choix du roi, puis le , il passe lieutenant à l’ancienneté. De 1792 à l’an IX, il fait avec distinction les campagnes aux armées du Nord, du Centre, de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, d’Allemagne, de Mayence, d’Angleterre, du Danube et du Rhin. Le , à l’affaire de Valmouth, près de Cassel, il commande un piquet de 30 hommes, lorsqu’ayant reçut l’ordre de poursuivre l’ennemi dans sa retraite, il atteint et charge son arrière-garde composée de dragons anglais, les met en fuite, leur fait des prisonniers, et s’empare de plusieurs chevaux, d’un convoi de bagages et de blessés, parmi lesquels se trouve un officier supérieur. Le général commandant la brigade ordonne de vendre les bagages au profit des brigadiers qui ont pris part à l’action.

Capitaine à l’élection du , il se signale le , lors d’une reconnaissance de Jourdan, près de Schweinfurt, où à la tête de son escadron, il charge vigoureusement les hussards de Toscane, et contribue puissamment à dégager le général Jourdan, entouré par l’ennemi. Il reçoit son brevet de chef d’escadron le , et le , il commande, lors du passage du Danube, le 2e escadron de son régiment, et par l’habileté de ses manœuvres et l’élan qu’il sait imprimer à sa troupe, il décide le succès de la journée et la prise de 1 500 hommes d’infanterie qui se rendent à discrétion.

De retour en France à la cessation des hostilités, il est nommé major au 2e régiment de carabiniers le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Envoyé à l’armée d’Espagne, il est promu colonel le , au 17e régiment de dragons.

Il meurt le , à Cordoue.

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 373.
  • « Cote LH/1481/55 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 238.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., (ISBN 9782296538870)
  • le général Susane, Histoire de la cavalerie française, tome 3, imprimerie Eugène Heutte et Cie, Saint-Germain, , p. 30.