Alain Bauer

criminologue français

Alain Bauer est un professeur de criminologie français, né le dans le 13e arrondissement de Paris.

Il enseigne, entre autres, au Conservatoire national des arts et métiers, dans plusieurs Universités de Paris, au John Jay College of Criminal Justice à New York, à l'Université de Shanghai, à l'Institut international pour la recherche sur le terrorisme à Herzliya en Israël, etc. Il est auteur d'une quarantaine sur la criminalité. Il a été conseiller de Michel Rocard, consultant du président de la République française Nicolas Sarkozy et du ministre Manuel Valls sur les questions de sécurité et de terrorisme, après l'avoir été pour les ministres de l'Intérieur qui ont précédé ce dernier depuis Jean-Pierre Chevènement. Certains sociologues et juristes ont critiqué ses travaux sur le sujet, contestant leur validité scientifique.

Franc-maçon, il a également été grand maître du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la franc-maçonnerie.

Biographie modifier

Situation personnelle modifier

Fils de Georges Bauer et de Monique Ejzenberg, Alain Bauer est un descendant de familles juives ayant fui les pogroms d'Europe de l'Est. Il passe sa jeunesse à Paris. À l'âge de 15 ans, il rejoint le parti socialiste[1].

Il obtient son baccalauréat en suivant les cours des lycées Simone Weil et Arago, devenant aussi par ailleurs franc-maçon du Grand Orient de France à cette même période[1].

En 1980, il se lie d'amitié avec Manuel Valls (dont il est le parrain du deuxième fils) et avec Stéphane Fouks qu'il rencontre à Tolbiac. Il partage avec eux un engagement politique en faveur de Michel Rocard[2].

Enseignement modifier

Après une formation de science politique (DESS de politique publique et gestion des organisations)[3], Alain Bauer est enseignant vacataire à l'Institut d'études politiques de Paris (”Sciences Po") puis à l'Institut de criminologie de l'Université Paris II. Il enseigne aussi dans les universités de Paris I, et Paris V. Il dispense également des cours à l'étranger (John Jay College of Criminal Justice à New York, Université de Pékin, Institut international pour la recherche sur le terrorisme à Herzliya en Israël[4]) et a été membre du conseil d'administration de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) jusqu'à fin 2009.

Alain Bauer est, depuis 2013, membre du comité scientifique de la Revue française de criminologie et de droit pénal[5]. Il est également éditeur de l'International Journal of Criminology depuis 2014.

En , à la suite d'un décret du président Nicolas Sarkozy[6],[7]créant la première chaire de criminologie appliquée en France, il en devient le premier professeur titulaire au Conservatoire national des arts et métiers. Sa nomination à ce poste suscite des critiques émanant de personnels du CNAM[8],[9],[10], de plusieurs universitaires français[11] et de médias[12],[13].

Sur le même thème, à la suite de cette nomination, une tribune publiée dans Le Monde remet fondamentalement en question le travail d'Alain Bauer dans le domaine de la criminologie. Michel Lallement, sociologue du travail au CNAM, Christine Lazerges, juriste à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Philip Milburn, sociologue à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines affirment ainsi : « Les publications signées par M. Bauer sont contestées par tous les spécialistes reconnus, psychiatres, psychologues, juristes et sociologues de la déviance et des questions pénales. La liste des critiques est saisissante. » Ils étayent leur affirmation en établissant une liste d'erreurs méthodologiques[11].

Alain Bauer répond le même jour dans ce journal et sur son site web[14] que ces attaques personnelles sont pour lui basées sur des motifs « plus militants et politiques que scientifiques ».

Il soutient sa thèse de doctorat en droit : Crime et criminologie : une archéologie juridique, politique et sociale, sous la direction de Christian Vallar, le 14 décembre 2016 à l'université Côte d'Azur[15].

Conseil modifier

Alain Bauer a été président de AB Associates[16], société de conseil en sécurité et gestion des crises, créée en 1994, jusqu'en . La société a été dissoute le [17].

Concernant les activités de conseil d’Alain Bauer pour le groupe Renault-Nissan, pour lesquelles il aurait perçu plus de 200 000 euros par an, des médias s’interrogent sur plusieurs points : lien avec Carlos Ghosn, circuits et sources des financements, relations auprès de personnages politiques de premier plan[18],[19].

Missions officielles modifier

Il a été membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme entre 2000 et 2003, et de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (la Halde), de 2005 à 2007. Il a été nommé en 2003 président du conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur[20], et, depuis 2007, de la Commission nationale de la vidéo-surveillance.

Conseiller de la police de New York, de la Sûreté du Québec et du Los Angeles Sheriff Department, il a également été cité en qualité d'expert étranger par la commission chargée d'une étude sur le terrorisme interne aux États-Unis en [21].

Nommé président de la commission sur le contrôle des fichiers de police, il a publié deux rapports sur le sujet en 2006[22],[23] et 2008[24]. Il a également été rapporteur du groupe de travail sur la police de sécurité quotidienne, proposant une organisation plus cohérente des services sur le territoire national[réf. souhaitée].

Le président de la République Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon lui ont demandé de diriger une mission pour le rapprochement des instituts de formation, de recherche et d'analyse des questions de sécurité et stratégiques en . En cette qualité, il a prôné, avec Michel Rocard[25], la présidentialisation des questions de sécurité en soutenant la création d'un Conseil national de sécurité, sur un modèle différent de celui des États-Unis. Par ailleurs, il a dirigé le groupe de pilotage chargé de la fusion IHEDN/CHEAR et INHES/IERSE[26] et de la création d'un Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques le [27], chargé de mutualiser les crédits de recherche et de les réorienter sur l'université (et non plus sur les organismes privés tels que l'IFRI). Il préside le CSFRS depuis . Il est chargé en avec le Préfet de Police Michel Gaudin, de la rédaction du Livre Blanc de la Sécurité Publique.

Alain Bauer est membre laïc du conseil de direction de l'Institut européen en sciences des religions.

Il est nommé, par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, membre du collège du Conseil national des activités privées de sécurité, organisme public placé sous la tutelle du ministre de l'Intérieur[28], dont il est élu président en . Il est réélu en 2015. Son mandat expire fin 2017, peu avant la publication par la Cour des comptes d'un rapport sévère avec le CNAPS. La Cour s'inquiète que plus de neuf demandes sur dix d'exercer soient satisfaites, doute de la fiabilité des enquêtes administratives préalables et déplore la faible assiduité de certains de ses dirigeants et plusieurs cas de conflits d'intérêts. Elle regrette que moins du tiers des sanctions financières infligées entre 2012 et 2016 aient été recouvrées et que les signalements au parquet demeurent quasi nuls même pour des faits graves, ce qui laisse le secteur de la sécurité dans une situation anarchique[29].

Il démissionne de la présidence du conseil d'orientation de l'ONDRP et du groupe de contrôle des fichiers de police et de gendarmerie en 2012.

Engagement politique modifier

Ancien dirigeant de l'UNEF-ID, puis conseiller auprès du Premier ministre Michel Rocard de 1988 à 1990, Alain Bauer possède de nombreux liens avec des responsables du Parti socialiste, dont Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Jacques Urvoas, Manuel Valls ou d'autres dirigeants et anciens militants de la MNEF, dont il était administrateur minoritaire[30].

Selon le quotidien de gauche L'Humanité, Alain Bauer passe « de gauche à droite dans les années 1990 » , avant de se rapprocher de Nicolas Sarkozy dans les années 2000[31].

Télévision modifier

Depuis le , Alain Bauer participe à l'émission Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ?, présentée par Marie Drucker chaque samedi à 14 heures sur France 2.

Affaires judiciaires modifier

En , ses bureaux sont perquisitionnés dans le cadre de l'affaire Clearstream 2. Les enquêteurs sont à la recherche d'éléments sur les informations qu'il aurait découvertes sur le corbeau présumé de l'affaire, Jean-Louis Gergorin[32].

Dans un article du site Mediapart daté du , Laurent Mauduit dénonce certains faits. Alain Bauer aurait profité de contrats de complaisance avec la Caisse des dépôts et consignations sans passer par la procédure obligatoire d'appel d'offres en marché public et pour des notes de conseil jugées par l'auteur sans intérêt. Plusieurs milliers d'exemplaires du guide gastronomique Champérard, contrôlé à 50 % par le criminologue, ont aussi été achetés par la CDC, selon cette même source[33]. Le site Mediapart publie par ailleurs la note que produit en réponse Alain Bauer. À la suite de ces révélations, une enquête préliminaire est ouverte, notamment pour « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics » par le parquet financier. Dans le cadre de cette enquête, les locaux du groupe Aéroport de Paris (ADP) ainsi que son domicile sont perquisitionnés le [34]. Ces investigations ont finalement dévoilé six contrats de prestations de service conclus avec la CDC ou la CDC internationale et AB conseil entre 2008 et 2012 pour un montant de 925 000 euros, quatre commandes à la société Champerard pour un montant total de 333 596 euros, et deux contrats conclus par ADP avec X Diagnostic (30 000 euros) et AB Conseil (89 700 euros). Du 21 au 28 mars 2024, Alain Bauer sera ainsi jugé pour recel de favoritisme et de détournement de fonds publics[35].

Dans l’enquête judiciaire qui implique le groupe Lafarge pour, notamment, financement d’une entreprise terroriste en Syrie, le rôle d’Alain Bauer pose question selon le journal L’Express[36] Alain Bauer a travaillé pour Lafarge entre 2007 et 2014 et a produit des renseignements dont certains concernent l’usine du site syrien de Jalabiya.

Une enquête est ouverte en au sujet des contrats qui le lient à Renault-Nissan. L'entreprise, à l'origine de la plainte, explique que « la réalité de ses travaux n’a jamais été démontrée » et soupçonne son ancien PDG Carlos Ghosn d'avoir utilisé sa position pour faire profiter ses proches[37],[38]. Alain Bauer est placé sous staut de témoin assisté dans le cadre de l'instruction [39].

Franc-maçonnerie modifier

Alain Bauer est membre du Grand Orient de France, conseiller de l'ordre et adjoint de Philippe Guglielmi de 1996 à 1999, puis grand maître de 2000 à 2003, avant de démissionner de toutes ses responsabilités nationales en 2005, après que des reproches lui ont été faits quant à ses prises de parole médiatiques[40].

Le journal L'Express, dans un reportage de janvier 2011, dresse un portrait mettant en avant son besoin de reconnaissance et son manque de modestie[41]. La journaliste y relate la critique d'un autre grand maître — l'avocat parisien Jean-Michel Quillardet — lui reprochant de médiatiser sa personne : « Il a été un bon grand maître, très actif, mais son ego surdimensionné l'a incité à médiatiser autant sa personne que l'obédience. Prenez le Dictionnaire amoureux de la franc-maçonnerie, qu'il vient de publier : dans ce domaine, il semblerait qu'il y ait eu peu de choses avant lui et… rien après. ». Cette critique interne à la franc-maçonnerie adressée à Alain Bauer n’est pas la première, ce qui l’a amené à démissionner de l’obédience[42],[43].

Critiques modifier

En 1999, le sociologue Laurent Mucchielli publie un article aux Presses Universitaires de France (Que Sais-Je?), repris par l'Université du Québec à Chicoutimi intitulé Expertise ou supercherie sur les « violences urbaines »[44] qui critique l'ouvrage d'Alain Bauer et Xavier Raufer : Violences et insécurités urbaines[45].

En 2000, Thierry Meyssan prétend, sur son Réseau Voltaire, qu'Alain Bauer a été employé de la SAIC, une société externalisée de la NSA, durant 7 mois en 1993 à San Diego, puis qu'il en est devenu le délégué pour l'Europe ; Alain Bauer réagit et obtient les excuses de Thierry Meyssan.

En 2002, Jean-Philippe Melchior présente un ouvrage de Philippe Engelhard, La Violence de l'histoire, dans les colonnes de la revue de sociologie Esprit critique. Il y est rapporté les chiffres et les analyses « contestables et douteux » d'Alain Bauer, ainsi que le conflit d'intérêts entre ses missions publiques et son métier de consultant en sécurité[46],[47].

Le sociologue Laurent Bonelli a reproché à Alain Bauer et Xavier Raufer d'affirmer notamment dans La Guerre ne fait que commencer[48] qu'« à partir de ces zones de non-droit inaccessibles aux forces de l’ordre et grouillant d’armes de guerre, assurer la logistique d’un réseau terroriste est stricto sensu un jeu d’enfant[49] ».

En 2003, Alain Bauer reçoit un Big Brother Award de la part de l'association Privacy International pour l'ensemble de son œuvre. Ce prix concerne des « sociétés ou personnes s'étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus ». Alain Bauer réagit à l'attribution de ce prix de la façon suivante : « J'ai un mépris amusé pour ce genre de tribunal populaire à sens unique où il ne m'a jamais été donné l'occasion de me défendre. On fait de moi un défenseur de la tolérance zéro alors que j'ai toujours écrit l'inverse, encore faut-il savoir lire[50]. »

Le sociologue Mathieu Rigouste a dénoncé, dans Les Marchands de la peur, son rôle dans la promotion d'une idéologie sécuritaire au sein du PS[51].

Le journaliste, J.-P. Guillauteau dans un article de L'Express sur Alain Bauer, écrit que : « Même ses amis le disent, la modestie ne l'étouffe pas [...] ». Ils raillent gentiment sa propension à évoquer sa dernière conversation avec le président ou le secrétaire général de l'Élysée ou à s'éclipser d'un dîner pour cause de visio-conférence avec le chef de la police de New York, Ray Kelly. « Il adore se mettre en scène », pointe le député socialiste Jean-Jacques Urvoas, qui le côtoie depuis trente ans »[52].

Selon Alizée Vincent du site Arrêt sur images, Alain Bauer se fait fréquemment inviter dans les médias pour parler de terrorisme, et s'y fait présenter comme un « expert » : or, selon la rédactrice de l'article, il n'a jamais travaillé directement sur ce sujet, et n'y possède aucune qualification professionnelle[53].

Décorations modifier

Françaises modifier

Étrangères modifier

Publications modifier

Préface modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Noel Blandin, « Qui est Alain Bauer? », sur republique-des-lettres.fr (consulté le ) via Archive.is.
  2. Ariane Chemin, « Valls, Bauer, Fouks : le pacte de Tolbiac », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Alain Bauer : professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) », sur Radio France (consulté le ).
  4. Le renseignement et l'antiterrorisme, les inconnues de l'enseignement supérieur, Slate, 2 avril 2015.
  5. Revue française de criminologie et de droit pénal
  6. Dossier numéro 113 du canard enchaîné, juin 2009, comment Sarko a placé ses hommes : Alain Bauer, zèle de poulet, page 22
  7. Décret de nomination comme Professeur au CNAM
  8. Elisabeth Dugué, Jean-Jacques Yvorel et Gisèle Fiche, « Bauer au Cnam : contestable et contesté », Libération,‎ (lire en ligne).
  9. Isabelle Mandraud, « CNAM : pétitions contre la création d'une chaire de criminologie », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. Le gouvernement taille une chaire sur mesure à Alain Bauer-Rue 89-12 février 2009
  11. a et b Nous contestons la nomination de M. Bauer, par Michel Lallement, Christine Lazerges et Philip Milburn, tribune publiée dans Le Monde le 11 février 2009.
  12. Bauer nommé au Cnam par décret sarkozyste, Philippe Cohen, 13 janvier 2009 dans Marianne
  13. Par la grâce sarkozyste, Alain Bauer devient professeur de « criminologie », Erich Inciyan, le 9 février 2009 sur mediapart.fr
  14. Alain Bauer, « Du crime et de la criminologie en France », sur AB Associates, Le Monde,  : « Au-delà du côté excessif des attaques personnelles, le sort de la criminologie m'apparaît beaucoup trop important pour que le processus lancé soit interrompu par une campagne basée sur des motifs plus militants et politiques que scientifiques. ».
  15. Alain Bauer, « Crime et criminologie : une archéologie juridique, politique et sociale Histoire criminelle de la France Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire Violences et insécurité urbaines Dernières nouvelles du crime Une histoire de la médecine légale et de l'identification criminelle », Université Côte d'Azur (ComUE), (consulté le ).
  16. « AB Associates », sur societe.com
  17. Bauer, grand maître de la criminologie, Libération, 27 mars 2012
  18. « Affaire Ghosn: Alain Bauer, consultant de luxe pour Renault à moitié payé par Nissan », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  19. Laurent Mauduit et Martine Orange, « Affaire Ghosn: les lourds secrets d’Alain Bauer », sur Mediapart.fr (consulté le ).
  20. Mission Bauer : comment gérer les crises depuis l'Elysée Par David Servenay - Rue 89 le 03 octobre 2007
  21. PDF en Anglais traitant du sujet
  22. Alain Bauer, Christophe Soullez, « Fichiers de police et de gendarmerie — Comment améliorer leur contrôle et leur gestion ? », sur La Documentation française, .
  23. Fichiers de police et de gendarmerie — Comment améliorer leur contrôle et leur gestion ? Rapport au format .pdf à télécharger
  24. Mieux contrôler les fichiers de police pour protéger les libertés, Documentation Française, décembre 2008
  25. L'Obs Rue89 Chez Philippe Madelin Rocard fait du lobbying pour le Conseil national de sécurité - 01 avril 2008
  26. Alain Bauer, « Déceler-Etudier-Former : une voie nouvelle pour la recherche stratégique - Rapprocher et mobiliser les institutions publiques chargées de penser la sécurité globale », sur La Documentation française, (consulté le ).
  27. « Structure | csfrs », sur csfrs.fr (consulté le ).
  28. Arrêté du 26 décembre 2011
  29. Julia Pascual, « La régulation du secteur de la sécurité privée étrillée par la Cour des comptes », lemonde.fr, (consulté le ).
  30. Sophie Coignard et Christophe Deloire, « Alain Bauer : le jeunot du grand Orient », sur lepoint.fr, via Archive.is.
  31. « Les partenaires en crime de l’influent Alain Bauer »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité, (consulté le ).
  32. Laurent Chabrun, « Perquisition chez Alain Bauer », sur lexpress.fr, (consulté le ).
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  38. Laurent Valdiguié, « [EXCLU] Affaire Carlos Ghosn : Rachida Dati et Alain Bauer visés par une enquête » [archive du ], sur Marianne.net, (consulté le ).
  39. avec AFP, « Affaire Ghosn Après Rachida Dati, Alain Bauer témoin assisté dans la procédure », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  40. Renaud Lecadre, « Quand la maçonnerie s'effondre », Libération,‎ (lire en ligne).
  41. Anne Vidalie, « Alain Bauer, franc-maçon, conseiller, maître de l'influence », sur LExpress.fr, (consulté le ).
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  43. Renaud Lecadre, « Quand la maçonnerie s'effondre », sur Libération, (consulté le ).
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  45. Alain Bauer et Christophe Soullez, Violences et insécurité urbaines, Paris, Presses universitaires de France (Puf), coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 978-2-13-056503-1)
  46. Jean-Philippe Melchior, « La Violence de l'histoire », sur Esprit critique, .
  47. Notamment dans les chapitres 7, 8 et 9 de La machine à punir : Pratiques et discours sécuritaires sous la direction de Laurent Bonelli et Gilles Sainati, Éditions l'Esprit Frappeur, Paris 2001, 320 pages, (ISBN 978-2-84405-211-7)
  48. Alain Bauer, Xavier Raufer, La Guerre ne fait que commencer, Éditions Jean-Claude Lattès, , 320 p. (ISBN 978-2-7096-2352-0)
  49. Laurent Bonelli, « France, Grande-Bretagne, Espagne, les suspects font désormais office de coupables — Quand les services de renseignement construisent un nouvel ennemi », sur Le Monde diplomatique, .
  50. Emmanuel Paquette, « Baffes et bouquets de fleurs pour les libertés publiques », sur Les Échos, .
  51. Laurent Bonelli, "Les marchands de peur. La bande à Bauer et l’idéologie sécuritaire", Le Monde Diplomatique, mai 2011
  52. Alain Bauer, un maître de l'influence, Anne Vidalie, L'express, publié le 25 janvier 2011
  53. Alizée Vincent, « Alain Bauer : spécialiste terrorisme. Ou pas. », sur arretsurimages.net, .
  54. « Décret du 13 juillet 2016 portant promotion », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Décret du 15 mai 2006 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  56. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°05 du 10 novembre 2005 - Légifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  57. « Alain Bauer, franc-maçon, conseiller, maître de l'influence », sur LExpress.fr, (consulté le ) : « début juillet, il a reçu les insignes de commandeur des Arts et des Lettres. ».
  58. « À propos | Alain Bauer » (consulté le ).

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