Akiba Rubinstein

joueur d'échecs polonais
Akiba Rubinstein
Akiba Rubinstein
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Association des joueurs d'échecs de Lodz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre aux échecs
Vue de la sépulture.

Akiba Rubinstein (né le 12 décembre[1] ou le [2] 1882 à Stawiski, Pologne, dans l'Empire russe ; mort le à Anvers, Belgique) est un joueur d'échecs polonais. Trois fois champion de Russie (en 1907-1908, 1909 et 1912), il était un maître réputé au début du XXe siècle. En 1950, la FIDE lui décerna le titre de grand maître international des échecs alors qu'il avait arrêté sa carrière de joueur depuis 1932.

Biographie et carrière modifier

Débuts aux échecs modifier

Né dans une famille juive, Rubinstein était destiné à devenir rabbin. Pourtant, il ne termina pas ses études, préférant se consacrer exclusivement aux échecs dont il avait appris les règles assez tardivement à 16 ans. Cette décision survint après sa cinquième place obtenue lors d'un tournoi disputé en 1903 à Kiev. Son succès provient pour une large part de son entraînement avec le très fort joueur Henryk Jerzy Salwe.

Champion de Russie (1907-1908) modifier

 
Tournoi d'échecs de Karlsbad (Tchéquie) de 1907 : (assis) Rubinstein, Marco, (en) Fähndrich, Tschigorin, Schlechter, Hofter, (en) Tietz, Maróczy, Janowski, Dr. Neustadtl, Drobny, Marshall, (debout) Niemzowitsch, Wolf, Mieses, Cohn, Johner, Leonhardt, Salwe, Vidmar, Berger, Spielmann, Dus-Chotimirski, Tartakower,(en)Dr. Olland.

Rubinstein s'est particulièrement distingué de 1907 à 1912. Il obtient ses premières victoires :

  • à Barmen en 1905 (ex æquo avec Duras),
  • puis à Ostende 1907 (ex æquo avec Bernstein, tournoi B avec 29 participants sans Tarrasch, ni Schlechter, Marshall, Janowski, Burn et Tchigorine qui participaient au tournoi A)
  • et à Carlsbad en 1907 (devant Maroczy, Leonhardt, Nimzowitsch, Schlechter, Vidmar, Duras, Teichmann, Salwe, H. Wolf, Douz-Khotimirski, Marshall, Spielmann, Tartakover, Janowski, Mieses et Tchigorine),
  • suivis d'une première place au championnat de Russie à Lodz en décembre 1907-janvier 1908 (lors de l'édition précédente à Saint-Pétersbourg en 1906, il avait terminé deuxième-troisième ex æquo).

Vainqueur du tournoi de Saint-Pétersbourg 1909 modifier

 
Participants au tournoi de Saint-Pétersbourg, 1909

En 1909, à Saint-Pétersbourg, Rubinstein partage la première place avec le champion du monde Emanuel Lasker, puis il termine l'année 1909 en remportant pour la deuxième fois le championnat de Russie à Vilna devant Freiman, Rabinovitch, Dus-Chotimirski et Salwe.

En 1911, Rubinstein finit deuxième derrière Capablanca à Saint-Sébastien, en ayant battu le champion cubain, et deuxième du tournoi de Karlsbad, remporté par Teichmann. À la fin de l'année, il remporte le championnat de Varsovie.

Succès en 1912 modifier

En 1912, Rubinstein remporta consécutivement quatre tournois majeurs :

  • Saint-Sébastien 1912, devant Nimzowitsch, Spielmann, Tarrasch, Marshall, Duras, Schlechter et Teichmann,
  • Pistyan, devant Spielmann, Marshall, Duras, Schlechter et Teichmann
  • le dix-huitième congrès international allemand à Breslau, ex æquo avec Duras, devant Teichmann, Schlechter, Tarrasch, Marshall et Spielmann,
  • le championnat de Russie à Vilna, devant Bernstein, Levitski, Nimzowitsch, Flamberg, Alekhine, Levenfisch, Freiman, Alapine et Salwe.

En l'absence du champion du monde Emanuel Lasker, qui n'a disputé qu'un tournoi entre 1905 et 1913 (celui de Saint-Pétersbourg 1909), Rubinstein était considéré comme le meilleur joueur du monde.

Échec au tournoi de Saint-Pétersbourg 1914 modifier

 
Assis : Lasker, Rubinstein, Schlechter et Tarrasch à Berlin en 1918

Avant la première guerre mondiale, le champion du monde désignait les adversaires qu'il souhaitait affronter pour le titre. Le champion du monde Emanuel Lasker n'a jamais considéré Rubinstein comme un adversaire possible, car ce dernier ne pouvait amasser suffisamment de fonds pour répondre aux exigences financières du premier. Cependant, il le craignait beaucoup et avait dû s'incliner contre lui en 1909 lors du tournoi de Saint-Pétersbourg. La rencontre entre Lasker et Rubinstein était prévue en octobre 1914, mais la progression de Rubinstein fut arrêtée par une contre-performance à Saint-Pétersbourg en 1914, où il était éliminé lors du tournoi préliminaire, puis par la déclaration de la Première Guerre mondiale. Par la suite, l'émergence de Capablanca mit fin à ses rêves.

Après la Première Guerre mondiale modifier

 
Rubinstein (à droite) face à Bogolioubov en 1925

Après la guerre, Rubinstein était toujours l'un des meilleurs joueurs mondiaux, mais ses performances n'égalèrent plus celles d'avant la guerre. Néanmoins, il gagna à Vienne en 1922, devant le futur champion du monde Alexandre Alekhine, et mena l'équipe polonaise à la victoire lors de l'Olympiade d'échecs de 1930, tenue à Hambourg, en réalisant un score de 15 points sur 17 (treize victoires et quatre parties nulles) et remportant la médaille d'or individuelle.

Après 1932, Rubinstein se retira de la compétition, ses problèmes de schizophrénie devenant de plus en plus marqués : il souffrait d'anthropophobie[3]. Bien qu'il ait vécu trente années de plus, il n'a laissé aucun héritage littéraire, au contraire de presque tous les autres grands maîtres de cette époque. Il est probable que ses problèmes de santé mentale en soient la cause.

Héritage échiquéen modifier

Contributions à la théorie des ouvertures modifier

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Attaque Rubinstein après 7.Dc2

Il est l'un des premiers joueurs d'échecs à choisir l'ouverture en fonction de la finale. Il a créé le système Rubinstein contre la défense Tarrasch du Gambit de la dame refusé : 1.d4 d5 2.Cf3 c5 3.c4 e6 4.cxd5 exd5 5.Cc3 Cc6 6.g3 Cf6 7.Fg2 cxd4 8.Cxd4 Db6 (Rubinstein – Tarrasch, 1912). Il est aussi le créateur de la variante de Méran, qui peut commencer comme un gambit de la dame refusé mais qui permet d'atteindre une position qui survient dans le gambit de la dame accepté, avec toutefois un coup d'avance pour les Noirs.

Au XXIe siècle, plusieurs lignes de jeu sont nommées en son honneur. Le terme « attaque Rubinstein » est souvent utilisé pour désigner 1.d4 d5 2.c4 e6 3.Cc3 Cf6 4.Fg5 Fe7 5.e3 0-0 6.Cf3 Cbd7 7.Dc2. La variante Rubinstein de la défense française survient après 1.e4 e6 2.d4 d5 3.Cc3 (ou 3.Cd2) dxe4 4.Cxe4. La variante Rubinstein de la défense nimzo-indienne est une ligne régulièrement utilisée : 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4 4.e3.

Le « piège de Rubinstein » dans le gambit dame refusé est nommé ainsi après que Rubinstein soit tombé dedans non pas une fois mais deux : contre Euwe à Bad Kissingen en 1928 et contre Alekhine à San Remo en 1930[4].

Le spécialiste des finales de tours modifier

Enfin, Rubinstein était particulièrement habile dans les finales de partie, spécialement dans celles de tours, où il a apporté d'importantes contributions. Sa victoire dans cette phase de la partie contre Rudolf Spielmann à Saint-Pétersbourg en 1909 lui valut l'éloge de son adversaire : « Akiba, si vous aviez vécu au Moyen Âge, on vous aurait brûlé sur un bûcher, car ce que vous accomplissez dans les finales de tours ne peut être que de la sorcellerie ! »[3].

Palmarès modifier

Sources :

  • (en) Donaldson et Minev, The Life and Games of Akiva Rubinstein, volume 1 : Uncrowned king, 2nd edition, 2006, pp. 10–11
  • (en) Hans Kmoch Rubinstein's Chess Masterpieces, pp.  190-191
  • Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, 1993, p. 828

1903-1909 modifier

Année Seul vainqueur ou ex æquo Deuxième à cinquième place
1903 (Lodz) Match contre Salwe : 7–7 (+5 −5 =4) Championnat de Russie[N 1] (Kiev) (5e) : 10,5 / 17 (+9 −5 =3)
(victoire de Tchigorine devant Bernstein, Yourevitch et Salwe)
1904 (Lodz) Match contre Salwe[5] : 5,5–4,5 (+4 −3 =3)
Lodz (entraînement) : 2,5 / 4 (ex æquo avec Salwe)
1903-1904 : Lodz (tournoi à handicap, 2e) : 17 / 20 (+16 −2 =2)
1905 Barmen (1er-2e) : 12 / 15 (+11 −2 =2)
(Barmen) Match de départage contre Duras : 1-1 (=2)
(congrès du club de Barmen, tournoi A des non-maîtres)
(Lodz) Match contre Mieses : 3–0
1906 Lodz (avril, tournoi quadrangulaire à trois tours) : 6,5 / 9 (+5 −1 =3)
(tournoi remporté devant Tchigorine, Flamberg et Salwe)

Lodz (août-septembre) : 9 / 12 (+7 −1 =4)
Championnat de Russie (2e-3e) : 12 / 16 (+8 =8)
(Saint-Pétersbourg, victoire de Salwe devant Blumenfeld)
Ostende (3e) : 19 / 30 (+13 −5 =12)
(victoire de Schlechter devant Maroczy)
1907 (Lodz) Match contre Salwe[6] (février-novembre) : 16–6 (+12 −2 =8)
Championnat du club de Lodz : 8 / 10 (+7 −1 =2)
Ostende B : 19,5 / 28 (+14 −3 =11) (ex æquo avec Bernstein)
(tournoi international, tournoi B des maîtres, 29 participants)
Karlsbad : 17 / 22 (+14 −2 =6)
(devant Maroczy, Nimzowitsch, Schlechter,
Marshall, Janowski, Mieses, Tartakover, Tchigorine et Spielmann)
1908 1907-1908 : championnat de Russie (Lodz) : 10 / 12 (+9[N 2] −1 =2)
(Vienne) Match contre Teichmann : 3,5–2,5 (+3 −2 =1)
Lodz (tournoi triangulaire à 8 tours, matchs de huit parties) : 9,5 / 16
(victoires contre Marshall : +3 −2 =3 et Salwe : +3 −1 =4)
(Varsovie) Match contre Marshall : 4,5–3,5 (+4 −3 =1)
Vienne (4e) : 13 / 19 (+10 −3 =6)
(tournoi remporté par Duras, Maroczy et Schlechter)
 
Prague (4e) : 12,5 / 18 (+8 −1 =9)
(tournoi remporté par Duras et Schlechter devant Vidmar)
1909 Saint Petersbourg : 14,5 / 18 (+12 −2 =8) (ex æquo avec Lasker)
(Berlin-Hanovre-Francfort) Match contre Mieses : 6-4 (+5 −3 =2)
Championnat de Russie (Vilna) : 10,5 / 15 (8 −2 =5)[N 3]
Varsovie (tournoi à handicap) : 7,5 / 8

1910-1918 modifier

En 1912-1913, des négociations eurent lieu avec le champion du monde Emanuel Lasker en vue de l'organisation d'un match.

Pendant la guerre, Varsovie, la ville de Rubinstein, fut occupée par les Allemands d'août 1915 à octobre 1918. En 1917, Akiva épousa Eugenie Lev en Suède et eut un fils en 1918.

Année Seul vainqueur ou ex æquo Deuxième à sixième
1910 (Moscou) Partie exhibition contre Alekhine : 1-0
(Varsovie) Match contre Flamberg : 4,5–0,5 (+4 −0 =1)
Varsovie (ex æquo avec Rotlewi) : 13,5 / 15 (+13 −1 =1)
Championnat de Varsovie
(2e après Flamberg) : 8,5 / 10 (+8 −1 =1)
1911

Championnat de Varsovie : 13 / 14 (+12 =2)
Saint-Sébastien (2e-3e) : 9 / 14 (+4 =10)
(tournoi remporté par Capablanca devant Vidmar)
Karlsbad (2e-3e) : 17 / 25 (+12 −3 =10)
(tournoi remporté par Teichmann devant Schlechter)
1912 Saint-Sébastien : 12,5 / 19 (+8 −2 =9)
Pistyan : 14 / 17 (+12 −1 =4)
Breslau : 12 / 18 (+9 −2 =6) (ex æquo avec Duras)
Championnat de Russie (Vilna) : 12 / 18 (+9 −3 =6)
1914 Saint-Petersbourg (6e-7e) : 5 / 10 (+2 −2 =6)
(tournoi préliminaire gagné par Capablanca)
(finale à 5 remportée par Lasker devant Capablanca et Alekhine)
1916 Championnat de Varsovie : 9 / 12 (+8 −2 =2)
(ex æquo avec Lowtski) ; match de départage : 2,5–0,5
1917 1916-1917 : Lodz : 12,5 / 14 (+11 =3)
Championnat de Varsovie : 9 / 10 (+8 =2)
1918 (Berlin) Match contre Schlechter : 3,5–2,5 (+2 −1 =3)
(match disputé en janvier)

Berlin (tournoi quadrangulaire, 4e) : 2 / 6 (+0 −2 =4)
(victoire de Vidmar devant Schlechter et Mieses)
Berlin (tournoi quadrangulaire, 2e après Lasker) : 4 / 6 (+2 =4)

1919-1925 modifier

Année Vainqueur Deuxième à douzième
1919 Championnat de Varsovie (2e après Belsitzmann) : 8,5 / 14 (+7 −4 =3)
Stockholm (tournoi quadrangulaire, 2e après Spielmann) : 6 / 12 (+5 −5 =2)[7]
1920 Match contre Bogoljubov
(Stockholm-Göteborg) : 6,5–5,5 (+5 −4 =3)
Rotterdam (tournoi quadrangulaire) : 2,5 / 3 (+2 =1)
1919-1920 : Stockholm (tournoi à handicap, 2e après Bogoljubov) : 5,5 / 7

Tournoi international de Göteborg (2e après Réti) : 9 / 13 (+7 −2 =4)
1921 1920-1921 : Göteborg : 9 / 10 (+8 =2)
Triberg (tournoi quadrangulaire[N 4]) : 8 / 12 (+7 −3 =2)
La Haye (3e) : 6,5 / 9 (+6 −2 =1) (victoire de Alekhine devant Tartakover)
1922

Vienne (novembre) : 11,5 / 14 (+9 =5)
(devant Tartakover, Alekhine, Maroczy,
Tarrasch, Grünfeld, Réti, Bogoljubov et Spielmann)
Londres (juillet-août, 4e) : 10,5 / 15 (+8 −2 =5)
(victoire de Capablanca devant Alekhine et Vidmar)
Hastings (tournoi de septembre, 2e après Alekhine) : 7 / 10 (+5 −1 =4)
Tœplitz-Schœnau (5e) : 8 / 13 (+6 −3 =4)
(victoire de Réti et Spielmann devant Grüenfeld et Tartakover)
1923 1922-1923 : Tournoi de Hastings : 6,5 / 9 (+5 −1 =3)


Karlsbad (12e) 7,5 / 17 (+4 −6 =7)
(victoire de Alekhine, Bogoljubov et Maroczy devant Grünfeld et Réti)
Mährisch-Ostrau (10e) : 5,5 / 13 (+2 −4 =7)
(victoire de Lasker devant Réti, Grünfeld, Selesnieff, Tartakover et Euwe)
1924 Tournoi Major Open de Southport[8] : 11 / 11 Merano (3e) : 8 / 13 (+5 −2 =6) (victoire de Grünfeld devant Spielmann)
Berlin (2e après Paul Johner[9]) : 3,5 / 6 (+2 −1 =3)
1925 Londres : 3 / 4 (+3 −1 =0)
(tournoi remporté devant Thomas et Yates)

Marienbad : 11 / 15 (+9 −2 =4)
(ex æquo avec Nimzowitsch)

Baden-Baden (2e après Alekhine) : 14,5 / 20 (+10 −1 =9)
Breslau (3e-4e) : 7 / 11 (+4 −1 =6)
(victoire de Bogoljubov devant Nimzowitsch et Wagner)
Tournoi de Moscou (12e-14e) : 9,5 / 20 (+7 −8 =5) (victoire de Bogoljubov
devant Lasker, Capablanca, Marshall, Torre, Tartakover et Réti)

1926-1933 modifier

Année Vainqueur Deuxième à huitième
1926 Semmering (6e-7e) : 10 / 17 (+7 −4 =6)
(victoire de Spielmann devant Alekhine, Vidmar, Nimzowitsch, Tartakover et Tarrasch)
Dresde[N 5] (3e) : 6,5 / 9 (+6 −2 =1) (victoire de Nimzowitsch devant Alekhine)
Budapest (3e-4e) : 9 / 15 (+6 −3 =6) (victoire de Grünfeld devant Monticelli et Kmoch)
Hanovre (2e après Nimzowitsch) : 6 / 7 (+5 =2)
Berlin (2e après Bogoljubov) : 6 / 9 (+4 −1 =4)
1927 Championnat de Pologne[10]
(Lodz) : 11,5 / 14 (+10 −1 =3)
Varsovie (4e) : 2 / 3 (+0 −1 =2) (victoire de Kohn devant Tartakover et Maharczyk)
1928 Bad Kissingen (3e-4e) : 6,5 / 11 (+4 −2 =5)
(victoire de Bogoljubov devant Capablanca et Euwe)
Berlin (5e-6e) : 5 / 12 (+4 −6 =2) (tournoi du Tageblatt)
(victoire de Capablanca devant Nimzowitsch, Spielmann, Tartakover et Réti)
1929 Rohitsch-Sauerbrunn :
11,5 / 15 (+9 −1 =5)
Ramsgate (2e-3e) : 5 / 6 (+3 =4) (victoire de Capablanca devant Menchik)
Karlsbad (4e) : 8,5 / 11 (+7 −1 =3)
(victoire de Nimzowitsch devant Capablanca et Spielmann)
Budapest (2e après Capablanca) : 9,5 / 13 (+7 −1 =5)
1930 La Haye : matchs contre Landau : 2,5–0,5
et contre van der Bosch : 3–0
Olympiade de Hambourg[N 6]
(médaille d'or) : 15 / 17 (+13 =4)
(dont une partie gagnée par forfait)
San Remo (3e) : 10 / 15 (+9 −4 =2) (victoire de Alekhine devant Nimzowitsch)
Scarborough (3e) : 7[11] / 11 (+4 −1 =6) (victoire de Colle devant Maroczy)
Liège (7e-8e) : 5 / 11 (+3 −4 =4)
(victoire de Tartakover devant Sultan Khan et Nimzowitsch)
1931 Anvers : 5 / 6 (+5 −1 =0)
(ex æquo avec Yates et Kake)
Match contre Friedmann : +1 −1
Olympiade de Prague (8e) : 9,5 / 16 (+6 −3 =7) (Alekhine médaille d'or)
Rotterdam (4e) : 2 / 6 (+2 −0 =4)
(tournoi quadrangulaire remporté par Landau devant Colle et Tartakover)
1932 Rotterdam[N 7] : 2,5 / 3
(devant Landau et Tartakover)

Exemples de parties modifier

L'immortelle de Rubinstein : Rotlewi - Rubinstein modifier

Selon Carl Schlechter : « Probablement la plus magnifique combinaison de tous les temps[trad 1] ».

Autres parties d'échecs notables modifier

Notes et références modifier

Citations originales modifier

  1. « Perhaps the most magnificent combination of all time. »

Notes modifier

  1. 3e championnat pan-russe
  2. Certaines sources donnent la partie Rubinstein-Rosenblatt perdue par les deux joueurs par forfait, Rubinstein gagnant le tournoi avec un score de 9 / 12 ; tandis que d'autres sources donnent une victoire de Rubinstein par forfait avec un score de 10 / 12. Rubinstein remporta également une dixième victoire contre Kieseritsky qui se retira après quatre rondes.
  3. Grekov dans les années 1930 donna un match (Lodz) Match contre Rotlewi : 9,5-6,5 (+8 −5 =3). Comme le score est le même que celui d'un match entre Salwe et Rotlewi et qu'aucune partie d'un match entre Rotlewi et Rubinstein n'a été publiée en 1909, il s'agirait selon Denaldson et Minev (Akiba Rubinstein, Uncrowned king, 2006, p. 208) d'une interversion des noms de Salwe et Rubinstein.
  4. Tournoi quadrangulaire remporté devant Spielman, Bogoljubov et Selesnieff.
  5. 50e tournoi anniversaire
  6. Rubinstein battit également dans une compétition par équipes néerlandaise Landau à Amsterdam : 2,5-0,5 (+2 −0 =1).
  7. Tournoi en consultation.

Références modifier

  1. Hans Kmoch, Rubinstein's Chess Masterpieces
  2. Jeremy Gaige, Chess Personalia: A Biobliography ; Donaldson et Minev, Akiva Rubinstein : Uncrowned king, p. 384
  3. a et b « Les échecs rendent-ils dingues ? (la réponse n'est pas toujours oui) », sur telerama.fr, (consulté le )
  4. (en) Edward Winter, « The Rubinstein Trap », sur chesshitory.com (consulté le )
  5. The Life and games of Akiba Rubinstein, volume 2 : the later years, p.390.
  6. The Life and games of Akiba Rubinstein, volume 2 : the later years, p.395.
  7. (en) Gino Di Felice, Chess Results, 1901 – 1920, McFarland & Company, , 336 p. (ISBN 978-0-7864-2362-0), p. 257
  8. Edward Winter, Chess in 1924 sur le site chesshistory.com.
  9. Tournois de 1920 à 1929
  10. Deuxième championnat de Pologne 1927
  11. Scarborough 1930 Table du tournoi.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Livre en français
  • Krzysztof Pytel, Akiba Rubinstein ou de l'art de pratiquer les finales, Éd. Hatier, 1984
  • Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, éd. Robert Laffont, 1993
livres en anglais
  • (en)Hans Kmoch, Rubinstein's chess masterpieces, 100 selected games, Chess Review, 1941 ; rééd. Dover, 1960
  • (en) John Donaldson et Nikolay Minev, The Life and Games of Akiva Rubinstein
    • Volume 1: Akiba Rubinstein : Uncrowned King, 1994, International Chess Enterprises, (ISBN 978-1-879479-19-7) ; 2nd edition, Russell Enterprises Inc., 2006
    • Volume 2: Akiba Rubinstein : the Later Years, 1995, International Chess Enterprises ; 2nd edition, Russell Enterprises Inc., 2011
  • (en) Irving Chernev, Twelve Great Chess Players and Their Best Games, 1995, Dover. (ISBN 978-0-486-28674-7)
  • (en) Mihail Marin, Learn from the legends – Chess champions at their best, 2004, Quality Chess ; 2nd édition, 2006

Liens externes modifier