Aillon-le-Jeune

commune française du département de la Savoie

Aillon-le-Jeune
Aillon-le-Jeune
Entrée dans le chef-lieu de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Serge Tichkiewitch
2020-2026
Code postal 73340
Code commune 73004
Démographie
Population
municipale
431 hab. (2020 en diminution de 1,15 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 09″ nord, 6° 04′ 53″ est
Altitude Min. 877 m
Max. 2 040 m
Superficie 34,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-Leysse
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Aillon-le-Jeune

Aillon-le-Jeune est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

GéographieModifier

SituationModifier

ClimatModifier

Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif des Bauges.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Aillon-le-Jeune ... h/an ... mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Les précipitations y sont moyennement fréquentes, en voici un aperçu pour l'année 2007 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures (sous abri, normales) °C ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
Précipitations (hauteur moyenne en mm) ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
Source: Météo France et Météociel[1]

UrbanismeModifier

TypologieModifier

Aillon-le-Jeune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

Occupation des solsModifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,8 %), prairies (6,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[7].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

ToponymieModifier

Aillon-le-Jeune est composée d'un toponyme dérivé du nom d'un propriétaire gallo-romain auquel a été ajouté l'adjectif « le Jeune », la distinguant de sa voisine « le Vieux » (voir ci-après).

Aillon ou Allionis est un toponyme semblant désigner un ancien fundus dont le nom du propriétaire est passé à la propriété, dans la période gallo-romaine le terme recouvre le territoire d'une exploitation agricole avec ses installations spécifiques et le logis de son propriétaire[8],[9]. Le propriétaire semble être un certain Allio, Allionis, dérivé du gentilice Allius selon le chanoine Gros[8], ou peut être est-il un hypocoristique du prénom Élie[9].

Les mentions de la paroisse ou de sa chartreuse ou de ses représentants évoluent au cours des siècles. Le chanoine Adolphe Gros reprend le travail de l'historien spécialiste du territoire des Bauges, l'abbé Laurent Morand (1830-1894), auteur de Les Bauges : histoire et documents (3 tomes, Chambéry, 1889- 1890-1891). On trouve ainsi Guigo prior de Allione en 1158, Domus Allionis vers 1178, date supposée de la fondation de la chartreuse, puis Bernardus prior de Allione en 1198, prior Allonis en 1223, Cura de Allion vers 1344, Prioratus de Ayllone au XIVe siècle[8],[9].

En 1803, lors de la division de la paroisse, on distingue Aillon-le-Vieux, là où se trouve l'ancienne église dédiée à Saint Donat, et Aillon-le-Jeune où l'on érige une nouvelle église dédiée à Notre-Dame de l'Assomption et qui accueille la station de sports d'hiver Les Aillons-Margériaz[8]. Trois ans après l'annexion de la Savoie, en 1863, la division des deux paroisses donne naissance à deux communes distinctes portant le nom des deux paroisses[8],[10],[11].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alyon-le-Zhoènô, selon la graphie de Conflans[12].

HistoireModifier

La commune a accueilli le prologue du Rallye automobile Monte-Carlo 1986. Cette discipline était alors à son apogée et le public se rue sur le parcours sinueux, enneigé et en partie boisé de 2,6 km. Plus de 60 000 spectateurs sont présents, le double de ce qui était prévu par la gendarmerie. La spéciale est d'ailleurs retransmise en direct sur TF1 en multicaméras avec les commentaires de Bernard Darniche, et profite évidemment d'une bonne audience, succès du rallye de l'époque oblige. Le village se voit ainsi offrir une belle publicité et 60 000 personnes présente sur la journée. Les embouteillages furent nombreux autour du village après l'épreuve. Le rallye de nos jours n'a que peu de chance de revenir sur les routes d'Aillon-le-Jeune, le parcours ne s'étendant pas plus haut que nord de Valence et le village célèbre de Saint-Bonnet-le-Froid[réf. nécessaire].

Politique et administrationModifier

Situation administrativeModifier

 
Mairie d'Aillon-le-Jeune.

Administration municipaleModifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[13].

Les élections municipales de 2014 se sont déroulées par élections des candidats au scrutin majoritaire, en deux tours[14].

Liste des mairesModifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Gaston Trépier DVG  
mars 2001 mars 2008 André Guerraz DVD  
mars 2008 mars 2014 Roger Ginollin SE  
avril 2014 octobre 2018
(démissionnaire)
Philippe-Albert Trepier SE  
décembre 2018 mars 2020 Emmanuelle Andrevon SE  
mars 2020 En cours Serge Tichkiewitch[15] SE  

Population et sociétéModifier

DémographieModifier

Évolution démographiqueModifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2020, la commune comptait 431 habitants[Note 3], en diminution de 1,15 % par rapport à 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
742710693698734712649613563
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
546420395354352293284232211
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020
225250261339424446437434431
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âgesModifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 26,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 224 hommes pour 210 femmes, soit un taux de 51,61 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,96 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,0 
5,4 
75-89 ans
5,2 
19,2 
60-74 ans
17,6 
30,4 
45-59 ans
25,7 
17,0 
30-44 ans
19,0 
14,3 
15-29 ans
11,9 
13,4 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département de la Savoie en 2018 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
75-89 ans
9,7 
16,7 
60-74 ans
17,4 
21,3 
45-59 ans
20,6 
19 
30-44 ans
18,4 
17,2 
15-29 ans
15,3 
18,2 
0-14 ans
16,6 

SantéModifier

EnseignementModifier

La commune de Aillon-le-Jeune est située dans l'académie de Grenoble. En 2015, elle administre une école primaire publique « La Combe », constituée d'une école maternelle et une école élémentaire et regroupant 34 élèves[21].

MédiasModifier

Radios et télévisionsModifier

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio ou encore la radio des Bauges Radio Alto... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazinesModifier

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré[22]. Plus localement, on trouve aussi d'autres journaux avec La Vie nouvelle[23] ou encore l'Essor savoyard.

ÉconomieModifier

TourismeModifier

 
Vue de la station d'Aillon-le-Jeune.

Station de ski des Aillons-Margériaz : 1 850 m au sommet des pistes ; 40 km de pistes de ski alpin ; 40 km de ski de fond.

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 3 735 lits touristiques répartis dans 642 structures[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 137 meublés ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 5 refuges ou gîtes d'étape et deux chambres d'hôtes[24].

Culture et patrimoineModifier

Lieux et monumentsModifier

Espaces verts et fleurissementModifier

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[26].

Personnalités liées à la communeModifier

Voir aussiModifier

BibliographieModifier

  • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 116-120. ([PDF] lire en ligne)
  • Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne).

Articles connexesModifier

Liens externesModifier

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Notes et référencesModifier

Notes et cartesModifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  4. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[24].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

RéférencesModifier

  1. Base de données météo et observations en temps réel par Météociel et Météo France
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. a b c d et e Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 21..
  9. a b et c « Article « Aillon, Aillon-le-Jeune, Aillon-le-Vieux » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aillon-le-Vieux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  11. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  13. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  14. « Accueil Municipales 2014 > SAVOIE (73) > A > Résultats reçus 2e tour », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  15. « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aillon-le-Jeune (73004) », (consulté le ).
  20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Savoie (73) », (consulté le ).
  21. « Savoie (73) > Aillon-le-Jeune > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  22. « Aillon-le-Jeune | Savoie », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
  23. « La Vie Nouvelle | Les Affiches de Chambéry et de Savoie », sur www.la-vie-nouvelle.fr (consulté le ).
  24. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  25. Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 251 p. (ISBN 978-2-8420-6272-9), p. 74.
  26. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).