Agustín Edwards Eastman

entrepreneur et journaliste au Chili
Agustín Edwards Eastman
Agustín Edwards Eastman en 2014.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
GranerosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Agustín Iván Edmundo Edwards EastmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université du Chili
Université de Princeton
The Grange School, Santiago (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Agustín Edwards Budge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Roberto Edwards Eastman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Colegio de Periodistas de Chile (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Agustín Ivan Edmundo Edwards Eastman (né à Paris le et mort le (à 89 ans) à Graneros[1]) est un entrepreneur et journaliste chilien.

Biographie modifier

Fils d'Agustín Edwards Budge et Mary Elizabeth Eastman Beeche, et petit-fils d'Agustín Edwards Mac-Clure, il est l'héritier et propriétaire du journal conservateur El Mercurio.

En 1970, au moment de l'élection de Salvador Allende, Agustín Edwards est considéré comme l'homme le plus riche du Chili. Il va demander l'aide de Nelson Rockefeller, puis de Richard Helms, directeur de la CIA, afin de conduire les parlementaires chiliens à ne pas entériner la victoire du candidat socialiste, voire à préparer un coup d'État, lequel n'a finalement lieu que trois ans plus tard[2]. La CIA dépense 1,5 million de dollars pour financer El Mercurio[3].

Il est dans les années 2010, avec le banquier Alvaro Saieh, propriétaire de la totalité des journaux nationaux du pays[4].

Notes et références modifier

  1. (es) « Muere Agustín Edwards, el emperador de la prensa chilena », sur El País.com, 24 avril 2017
  2. Olivier Compagnon, « 1970 : Allende, une chute programmée ? », L'Histoire no 475, septembre 2020, p. 12-17.
  3. Franck Gaudichaud, « De Santiago à Caracas, la main noire de Washington », sur Le Monde diplomatique,
  4. Renaud Lambert, « En Amérique latine, des gouvernements affrontent les patrons de presse », sur Le Monde diplomatique,

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