L’Aegidium est une ancienne salle des fêtes qui fut érigée en 1905 par l’architecte Guillaume Segers. Il se situe sur le Parvis de Saint-Gilles-lez-Bruxelles, au numéro 18.

Aegidium
Diamant Palace
Left Diamant Palace
Présentation
Destination initiale
salles de fêtes et de spectacles
Fondation
Style
Art Nouveau - Mauresque
Architecte
Guillaume Segers
Ouverture
Fermeture
Patrimonialité
Monument classé
État de conservation
abandonné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Belgique
Commune
Saint-Gilles
Adresse
Parvis de St Gilles, 18
Coordonnées
Carte

Historique modifier

En , Léon Bejai-Dejonge, propriétaire de l'ensemble de l'îlot ouvre, sous le nom de Diamant Palace, un ensemble architectural qui comprend une salle de fêtes et de spectacles. Au décès du propriétaire, le Diamant Palace est acheté par Fernand Dierckx qui en fait un lieu dansant sous le nom de Panthéon-Palace.

Lors de son acquisition par le chanoine Simons en 1929, le Diamant Palace est rebaptisé Aegidium, nom qui selon la volonté du prêtre, évoquait la protection de Saint Gilles (Aegidius en latin), prénom du saint patron traditionnel de la commune[réf. nécessaire]. L’Aegidium change de destination et devient un lieu de fêtes mais aussi un lieu pour toutes sortes d’activités paroissiales.

En 1933, il est rénové par l’architecte Léon Denis, qui étend le rez-de-chaussée. L’Aegidium devint alors un cinéma. En 1979, l’Association des Œuvres paroissiales de Saint-Gilles, ASBL propriétaire de l’Aegidium, y installe un centre de jour qu’elle doit fermer en 1985 en raison de travaux de rénovation.

Restauration et perspectives modifier

En 2006, le bâtiment est classé par le gouvernement bruxellois ; les propriétaires recherchent des projets de rénovation. Après une longue phase de négociations, l'entreprise privée Edificio est choisie comme repreneur en 2013. Le chantier, concernant un complexe de près de 4 000 mètres-carrés, est confié à l'architecte Francis Metzger. Ce projet est soutenu par la commune de Saint-Gilles et son bourgmestre Charles Picqué, la Région de Bruxelles-Capitale (qui participe au financement à hauteur de 4 millions d'euro[1]), la Commission royale des monuments et des sites et l’IRPA. Les travaux devraient finalement commencer en [2].

Architecture modifier

Façade modifier

C’est en raison de sa façade principale que l’Aegidium a bénéficié d’un classement en 2006, ainsi que pour son intérêt historique, social et artistique.[réf. nécessaire]

Architecture et décoration intérieures modifier

Les murs de l’Aegidium sont recouverts de miroirs à tous les étages, dans presque toutes les pièces. Au rez-de-chaussée se situe un vestibule constitué de larges miroirs et de lumières. À ce niveau se situent également trois pièces : un jardin d'hiver, une salle de café et une Tabagerie.

Au premier étage, en haut de l'escalier d’honneur, se trouvent deux salles de spectacle : une salle dite « mauresque » et une salle de bal au décor Louis XV. La salle de spectacle au décor mauresque est l’une des rares salles conservées dans ce style, variante arabisante de l’art nouveau. La salle de bal au décor Louis XV quant à elle date de 1956. Les miroirs et la même décoration du foyer s’y retrouvent.


Notes et références modifier

  1. « Un projet multifonctions pour ressusciter l’Aegidium: 4 millions régionaux pour son patrimoine », sur Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net (consulté le )
  2. « Aegidium », sur MA² - Metzger et Associés Architecture (consulté le )

Bibliographie modifier

  • Aegidium - website
  • Edificio - website
  • "Lieux de fête", Région de Bruxelles-Capitale, Éditions Mardage, Sprimont, 1998.
  • "Bruxelles, Patrimoines", Dossier n°006-007, Région de Bruxelles-Capitale, .
  • "Bruxelles, 100 merveilles", Georges Lebouc, Éditions Racine, Bruxelles, 2009.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier