Abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique en France

Les abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique en France sont des agressions sexuelles de mineurs, commises au sein de l'Église catholique par certains de ses clercs et agents pastoraux.

En mars 2021, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église en France estime qu'au moins 2,5 % à 2,8 % de prêtres et religieux ont commis des agressions sexuelles ou des viols sur environ 216 000 victimes, majeures et vivantes au moment de la rédaction du rapport. En incluant les agresseurs laïcs, le nombre de victimes est estimé à plus de 330 000. La Ciase décrit ce phénomène comme étant massif et systémique. En novembre 2022, Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, annonce qu'actuellement onze affaires d'abus concernant des évêques relèvent de la justice civile ou de la justice de l'Église.

Assemblée des évêques de France en 2000 modifier

Le procès annoncé de l'évêque Pierre Pican entraîne une plus grande prise de conscience de la responsabilité pénale des évêques[1]. Ceux-ci, lors de leur assemblée annuelle à Lourdes en , décident d'aborder de front le problème des abus sur mineurs commis par des prêtres. Ils entendent notamment des experts leur présenter les conclusions d'un rapport de 200 pages sur la pédophilie[1]. Beaucoup comprennent alors qu'ils ont sous-estimé la gravité de ce problème[1],[2]. Le , les évêques de France publient une déclaration commune pour condamner la pédophilie. Ils reconnaissent que l'Église, comme d'autres institutions, n'est pas épargnée « par une réalité dont elle découvre toute la complexité ». Ils manifestent leur compassion et leur solidarité pour les victimes et leurs familles. Les évêques déclarent qu'ils ne peuvent rester passifs, ou couvrir des actes délictueux : « Les prêtres qui se sont rendus coupables d'actes à caractère pédophile doivent répondre de ces actes devant la justice ». Ils notent toutefois « qu'il n'est pas facile à un évêque de réunir les éléments suffisants et sûrs lui permettant de savoir si un prêtre a effectivement commis des actes à caractère pédophile »[3].

À la suite de cette déclaration, et de nouvelles condamnations dont Gérard Mercury, prêtre pédophile récidiviste, les évêques de France créent un Comité consultatif en matière d'abus sexuels sur mineurs, chargé de travailler de façon interdisciplinaire sur la question des abus commis au sein des institutions ecclésiales. S'ensuivra, en 2002, une brochure intitulée Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs[4]. Elle donne des pistes pour détecter les comportements à risque, pour saisir la justice et insiste sur la nécessité d'en finir avec la loi du silence[5]. Tirée à 100 000 exemplaires, elle est remise à jour et rééditée en [6].

Droit de perquisition dans les institutions diocésaines modifier

En , un juge d’instruction enquêtant sur des affaires de pédophilie imputées à des religieux ordonne une perquisition dans l’officialité interdiocésaine lyonnaise. L'officialité était chargée, dans le cadre de la procédure canonique interne à l'Église, d’instruire sur les faits reprochés aux religieux. Louis-Marie Billé, archevêque de Lyon, proteste contre cette méthode qu'il juge bafouer la confidentialité nécessaire à l'instruction des procès ecclésiastiques. La chambre de l’instruction de Versailles est saisie et annule la perquisition, au motif que la recherche d’une possible preuve dans une procédure canonique diligentée par l’officialité, pour être utilisée dans une procédure pénale laïque, peut être considérée comme déloyale. Le , la Cour de cassation casse l’arrêt de la chambre d’instruction, en motivant sa décision comme suit : « l’obligation imposée aux ministres du culte de garder le secret des faits dont ils ont connaissance dans l’exercice de leur ministère ne fait pas obstacle à ce que le juge d’instruction procède à la saisie de tous documents pouvant être utiles à la manifestation de la vérité »[7].

Nombre de prêtres incarcérés en France modifier

Selon le journal Le Monde, qui s'appuie sur des sources internes à l'Église catholique en France, une trentaine de prêtres et religieux seraient, début 2010, emprisonnés pour des faits d'abus sexuels sur mineurs et une dizaine d'autres impliqués dans une procédure en cours[5]. Le cardinal André Vingt-Trois confirme ces données en , déclarant qu'une « trentaine de prêtres et de religieux purgent la peine à laquelle ils ont été condamnés, conformément à la loi ». Il demande que l'opprobre ne soit pas pour autant jeté sur « l'ensemble des vingt mille prêtres et religieux de France »[8]. D'après une enquête plus récente, menée dans les diocèses pendant l'été 2010, il y aurait, en France, 9 prêtres emprisonnés pour des faits de pédophilie, 51 prêtres mis en examen et 45 prêtres ayant déjà accompli une peine de prison[6].

Demande d'une enquête parlementaire en 2018 modifier

En , des personnalités demandent l'ouverture d'une enquête parlementaire sur la pédophilie dans l'église catholique française[9]. L'hebdomadaire Témoignage chrétien lance un appel dans ce sens[10],[11]. À l'exception de LR[12], la plupart des groupes politiques à l’Assemblée y sont favorables[13], mais seul le groupe socialiste du Sénat demande officiellement sa création[14], qui est finalement jugée irrecevable par une majorité des sénateurs, ceux de la droite et du centre y étant opposés[15],[16].

Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (2019-2021) modifier

 
Jean-Marc Sauvé.

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église est créée en novembre 2018 à l'initiative de la Conférence des évêques de France. Cette commission est dirigée par Jean-Marc Sauvé, nommé par la Conférence des évêques de France (CEF) et la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref)[17].

En mars 2021, un rapport d'étape mentionne au moins 10 000 victimes de prêtres pédocriminels en France depuis 1950. En octobre 2021, une « estimation minimale » de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, donne 2,5 % à 2,8 % de prêtres et religieux[18] ayant commis des agressions sexuelles ou des viols sur environ 216 000 victimes, majeures et vivantes au moment de la rédaction du rapport. En incluant les agresseurs laïcs, le nombre de victimes est évalué à plus de 330 000. Le rapport évalue « entre 2 900 et 3 200 » le nombre de pédocriminels au sein de l’Église catholique en France depuis 1950[19],[20].

Mesures prises par les évêques modifier

Depuis le début des années 2000, et en particulier depuis la mise en examen puis la condamnation de Pierre Pican pour « non-dénonciation de crime », l'Église catholique en France a réagi au problème de la pédophilie, en condamnant ces actes et en décidant des mesures pour éviter qu'ils ne se reproduisent[1].

En , Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux, est partie civile dans le procès d'un prêtre de son diocèse accusé d'atteinte sexuelle sur un jeune garçon[21]. Le , l'archevêque de Rouen, Jean-Charles Descubes, suspend de leurs fonctions deux prêtres de son diocèse[22],[23]. Comme un signal inverse envoyé aux victimes, les diocèses de Rhône-Alpes, sous l’autorité du cardinal Barbarin[24], écartent de ses fonctions de juge au tribunal ecclésiastique de Lyon Pierre Vignon, qui avait demandé publiquement la démission de celui-ci[25]; le président de l'association La Parole libérée lance une pétition pour la réintégration de Pierre Vignon[26].

En 2018, l'assemblée plénière des évêques à Lourdes (réunion deux fois par an des évêques de l’Église catholique[27]) met au centre des discussions le sujet des abus sexuels[28]. Pour la première fois, des victimes y sont invitées à témoigner (mais pas en séance plénière, les évêques n’y étant « pas prêts »), et demandent l'indemnisation des victimes par l'Église[26]. Le , Philippe Barbarin publie les mesures qu'il a prises dans le diocèse de Lyon dans son témoignage dans En mon âme et conscience[29] dont les droits d’auteur seront reversés aux victimes de Bernard Preynat[30].

Indemnisation des victimes modifier

À la suite de l'affaire Bernard Preynat, le diocèse de Lyon décide d'indemniser 21 victimes du prêtre pédophile. En décembre 2020, une somme globale de 169 500 euros est donnée aux 14 premières « dont les faits étaient prescrits et qui ne pouvaient donc pas saisir le tribunal judiciaire ». Les sept autres doivent être indemnisés à la fin des procédures judiciaires[31].

Acte de repentance modifier

Dans les années 1960, des enfants sont victimes d'actes de pédophilie par des prêtres du séminaire de Chavagnes. Jean-Pierre Sautreau, ancien pensionnaire, estime que sur une période de trente ans, il y a eu douze enseignants prédateurs à Chavagnes[32],[33]. François Jacolin, évêque de diocèse de Luçon depuis 2018, fait un acte de repentance le 23 octobre 2020[34]. Il indique avoir recensé 65 victimes d'actes pédophiles depuis les années 1940, dont 32 au sein du petit séminaire de Chavagnes et déclare : « Au nom du Diocèse de Luçon, la honte au cœur, je fais acte de repentance pour tous les faits de violences sexuelles commis contre des enfants par des prêtres du diocèse pendant les décennies passées »[35].

Mesures de novembre 2021 modifier

À la suite de la remise du rapport de la CIASE en octobre 2021, les évêques réunis en Assemblée Plénière à Lourdes, prennent une série de mesures[36].

Le 5 novembre, ceux-ci reconnaissent « la responsabilité institutionnelle de l’Église dans les violences qu’ont subies tant de personnes victimes », « la dimension systémique de ces violences » et « que cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité »[37].

Le 8 novembre, un ensemble de mesures sont prises et annoncées le jour même. Les évêques annoncent notamment la création d'une instance indépendante de suivi des abus, présidée par la juriste Marie Derain. Un fonds d'indemnisation est mis en place, il doit être alimenté par des ventes de biens immobiliers ou mobiliers ou par un emprunt si nécessaire, les évêques ne souhaitant pas lancer d'appel aux dons. Neuf groupes de travail pilotés par des laïcs doivent être mis en place, ce qui doit aboutir à des prises de décisions en 2023[38].

La liste des groupes de travail est la suivante[39] :

  • Partage de bonnes pratiques devant des cas signalés
  • Confession et accompagnement spirituel
  • Accompagnement des prêtres mis en cause
  • Discernement vocationnel et formation des futurs prêtres
  • Accompagnement du ministère des évêques
  • Accompagnement du ministère des prêtres
  • Manière d’associer les fidèles laïcs aux travaux de la Conférence des évêques
  • Analyse des causes des violences sexuelles au sein de l’Église
  • Moyens de vigilance et de contrôle des associations de fidèles menant la vie commune et de tout groupe s’appuyant sur un charisme particulier

Un site est mis en place par la Conférence des évêques de France pour suivre l'avancée des mesures prises par les évêques en mars et novembre 2021[40]. La CRR, Commission Reconnaissance et Réparation a été créée en 2021 pour reconnaitre et réparer les personnes victimes d'abus sexuels de religieux[41].

Mesures prises par les religieux et religieuses de France modifier

En novembre 2021, la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF) vote à l'unanimité[42] la création de la Commission reconnaissance et réparation, commission indépendante pour la réparation des violences sexuelles commises par des membres des instituts religieux[43]. L’ancien juge des enfants, Antoine Garapon est choisi pour présider cette commission[44].

Assemblée plénière des évêques de France en 2022 modifier

 
Éric de Moulins-Beaufort en 2022

En novembre 2022, lors de l'Assemblée plénière des évêques de France marquée par la question des abus sexuels dans l’Église, un an après le rapport Sauvé et la récente révélation des abus sexuels de l'évêque Michel Santier, Éric de Moulins-Beaufort annonce qu'actuellement onze affaires d'abus concernant des évêques relèvent de la justice civile ou de la justice de l'Église[45]. Il cite notamment le cardinal Jean-Pierre Ricard, ex-président de la Conférence des évêques, qui vient d'avouer un abus sur une mineure de 14 ans quand il était curé à Marseille il y a 35 ans[46]. Eric de Moulins-Beaufort demande que ceux qui « parmi nous (…) se sont rendus coupables d’actes de ce genre le fassent connaître d’eux-mêmes ». Quelques jours après, Jean-Pierre Grallet, déjà dénoncé par sa victime en décembre 2021, avoue publiquement avoir eu à la fin des années 1980 « des gestes déplacés envers une jeune femme majeure, comportement qu['il] regrette profondément »[47].

Analyses modifier

Pour Cécile Berne, de l’association de victimes Comme une mère aimante, Jean-Pierre Grallet minimise les faits en employant des termes inappropriés. La catholique Marie-Hélène Lafage précise « « Bonjour chers frères évêques, on va reprendre ensemble : on ne dit pas j’ai eu un geste déplacé, mais j’ai commis une agression sexuelle »[47].

La psychanalyste Macha Chmakoff explique que le déni et le « « clivage du Moi », (deux sphères isolées ; l’une conforme à la norme sociale et l’autre intégrant des comportements condamnables), permettent aux clercs abuseurs de vivre deux réalités contradictoires. Ainsi ils prennent des responsabilités dans l’Église voire participent à la lutte contre les agressions sexuelles, ils laissent alors leur part sombre à l'écart. Ces comportements sont favorisés par le fait d’être « loin de soi », d’avoir une forme d’immaturité[48].

Chronologies des affaires modifier

Évêques modifier

Années 2000 modifier

  • Le , Pierre Pican, évêque du diocèse de Bayeux et Lisieux, est condamné à 3 mois de prison avec sursis pour non-dénonciation aux autorités des agissements pédocriminels de l'abbé René Bissey[49],[4]. S'il avait appris certains faits de façon confidentielle, d'autres informations sur l'existence de victimes avaient été obtenues par une recherche de sa part et ne relevaient pas, selon le tribunal, du secret professionnel[50]. C'est la première condamnation pénale d'un évêque depuis la Révolution française[51],[52].

Années 2010 modifier

 
Jean-Michel Di Falco en 2013.
  • Jean-Michel Di Falco est accusé d'avoir agressé sexuellement deux enfants dans les années 1970. La justice, dans un premier temps, a décidé d'un non-lieu à poursuivre considérant les faits prescrits. Toutefois la Cour de cassation a annulé, le 7 juillet 2022, le jugement de la cour d’appel de Paris qui avait retenu en 2018 la prescription des faits, relançant ainsi la procédure au civil[53],[54].
  • En 2014 le prêtre Gaël Cornefert, 39 ans, alors affecté à la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (Paris XVe) est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 5 ans d'interdiction d'exercer « une activité professionnelle ou bénévole » impliquant un contact avec des "mineurs" avec inscription automatique dans le fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. Il a reconnu des corps à corps avec un jeune garçon dans son appartement dans le presbytère. Le jeune garçon était servant d'autel sous sa responsabilité. Ce prêtre conservait dans son ordinateur 283 photo du jeune garçon[55],[56].
  • En 2017, l'évêque de Dax Hervé Gaschignard démissionne à la suite de « comportements inappropriés », en 2011 et 2017, envers des adolescents. Le résultat de l'enquête préliminaire ordonnée par le Procureur de la République de Dax confirme « des attitudes et des paroles totalement inappropriées » auprès des adolescents du diocèse mais pas « assez graves pour être rapprochés de corruption de mineur » ni « d'atteintes sexuelles ». L'affaire est classée sans suite[57],[58].
  • En 2018 l'évêque émérite d'Orléans, André Fort, est condamné à son tour à huit mois de prison avec sursis, pour ne pas avoir signalé à la justice les agissements pédocriminels de Pierre de Castelet, prêtre de son diocèse[59].
  • En 2019, l'archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, est condamné en première instance à six mois de prison avec sursis, pour ne pas avoir signalé à la justice les agissements pédocriminels du prêtre Bernard Preynat. Sa condamnation n'est pas confirmée par les juges de la cour d’appel de Lyon qui prononcent donc sa relaxe, le 30 janvier 2020, relaxe confirmée par la cour de cassation, le 14 avril 2021. Le pape accepte sa démission en mars 2020[60].

Années 2020 modifier

 
Jean-Pierre Ricard en 2006
  • En , Emmanuel Lafont est accusé par un migrant haïtien d'avoir marchandé des relations sexuelles en l'échange de papiers d'argent et de biens[61]. En mars 2021, le jeune homme porte officiellement plainte contre Lafont[62].
  • Maurice Gardès, ancien archevêque d'Auch (2004-2020), fait l'objet d'une enquête pénale le après la plainte auprès du procureur d'une religieuse accusant Maurice Gardès « d’agression sexuelle et de tentative de viol entre fin 2007 et 2009 »[63] En l'absence de preuves matérielles, l'enquête est classée sans suite le 15 avril 2022 au motif d' "infraction insuffisamment caractérisée"[64]. Toutefois, une enquête canonique est toujours ouverte par l'Église catholique, qui maintient ses mesures conservatoires[65],[66].
  • En février 2022, une femme accuse l'évêque Michel Guyard (1936-2021) d'agressions sexuelles subies alors qu'elle avait 5 ou 7 ans et que Michel Guyard était vicaire général du diocèse de Paris[67],[68].
  • Michel Santier démissionne en 2019 après des révélations, auprès de sa hiérarchie, d'« abus spirituels à des fins sexuelles » notamment dans le cadre de la confession commis dans les années 1990 auprès de deux jeunes adultes du diocèse de Coutances et Avranches. L'Église catholique garde le silence sur cette affaire en 2019. Quand la presse la révèle au public en octobre 2022, cinq autres victimes potentielles se font connaitre, le procureur de la République est alors saisi[69],[70],[71].
  • En novembre 2022, Jean-Pierre Ricard, reconnait des abus à l'encontre d'une adolescente de 14 ans, lorsqu'il était curé. Il se met à la disposition de la justice[72],[73]. L'enquête est classée sans suite pour prescription[74]. Au printemps 2023, il est sanctionné canoniquement par le Vatican, et interdit de ministère public, tout en restant cardinal[75].
  • Le 16 novembre 2022, dans un message rendu public, Jean-Pierre Grallet, archevêque émérite de Strasbourg, reconnaît avoir eu « des gestes déplacés envers une jeune femme majeure, comportement qu['il] regrette profondément ». Cette agression sexuelle a eu lieu à la fin des années 1980, alors qu'il était religieux franciscain[76],[77].
  • en septembre 2023, l'évêque de Cahors, Laurent Camiade, mis en cause pour maintenir en poste le père Philippe Olivier dans la paroisse de Catus[78], dénie le caractère pédophile des actes de ce prêtre[79], pourtant condamné en 2013 pour attouchements sexuels sur mineur[80].

Prêtres et laïcs en mission ecclésiale modifier

XIXe siècle modifier

  • 1832
    • Jean-Claude Courveille, prêtre bénédictin reconnu coupable d'abus sexuels sur 6 enfants dans la paroisse d'Apinac. En 1835, non condamné par la justice bien que les faits soient reconnus par l’Église, il devient prêtre de la chapelle de l’hôpital caritatif de Châteauroux où il commet d'autres agressions. Fuyant à nouveau, et sur la base de faux documents, il devient moine en 1838[81].

XXe siècle modifier

  • 1956
    • Guy Desnoyers, curé à Uruffe, tue sa maîtresse, mineure et enceinte, Régine Fays, âgée de 19 ans, le [82]. Il est condamné aux travaux forcés à perpétuité et libéré le , après vingt-deux ans de détention.
  • À partir de 1958
    • L'affaire Joël Allaz fait référence au prêtre capucin Joël Allaz, ayant agressé sexuellement, en Suisse et en France, au moins vingt-quatre enfants entre 1958 et 2003. Les affaires sont prescrites pour vingt-deux victimes en Suisse mais deux victimes ont été abusées en France entre 1992 et 1995. Joël Allaz est condamné, en janvier 2012, par le tribunal correctionnel de Grenoble à deux ans de prison avec sursis[83],[84].
  • 1960
    • Le prêtre Pierre Dufour est arrêté en 2003, il reconnait des viols et agressions sexuelles envers des majeurs ou des enfants et ce depuis 1960. Il est condamné en 2006 à 15 ans de prison[85].
    • Dans les années 1960, le prêtre Bernard Tartu est le chef de chœur des Petits Chanteurs de Touraine. Huit victimes alléguées ont déposé plainte contre celui-ci pour agressions sexuelles à partir de 2006, mais les faits, remontant à plus de 30 ans, sont prescrits. Néanmoins l'évêque de l'archidiocèse de Tours, Vincent Jordy, considère que « l’addition des plaintes », et la « convergence » des dépositions rendent ces allégations crédibles. Aussi Bernard Tartu a été, en décembre 2021, mis en retrait et ne peut « plus faire d’office, de messe même en privé ». Âgé de 81 ans, il est retourné vivre dans sa famille[86],[87].
  • 1962
    • En novembre 2019, le prêtre Roger Matassoli est retrouvé assassiné dans sa maison dans l'Oise, une croix enfoncée dans la gorge. L'évêque Jacques Benoit-Gonnin reçoit des accusations par une victime alléguée pour des faits d'agressions sexuelles en 1962. L'évêque ne prévient pas la justice : « Dans les années 2010-2011, la pratique pour les évêques était de dire si les faits sont prescrits ou non, là ils l’étaient. On ne le ferait plus maintenant ». Plusieurs victimes se signalent, une enquête canonique est demandée par Rome, elle n'est pas menée à son terme. Le meurtrier du prêtre est une de ses victimes[88].
  • À partir de 1970
    • En janvier 2024, 33 plaintes pour violences, agressions sexuelles et/ou viols, au sein de lInstitution Notre-Dame de Bétharram sont déposées pour des faits allégués entre les années 1970 et 1990[89].
  • 1987
  • 1988
    • 1988 à 1994, le prêtre de la paroisse de Liginiac (Corrèze), Jean-Olivier Guinant viole à plusieurs reprises un de ses jeunes paroissiens, qui avait au début à peine onze ans, puis un autre en 1997. En 1998, il est condamné à 3 ans de réclusion avec sursis pour des attouchements sexuels. Il est alors déplacé à Paris avant de revenir rapidement dans sa paroisse où il s'occupe à nouveau d'enfants. Entre 2001 et 2005, il fait deux victimes mineures avant d'être arrêté et condamné à 12 ans de prison.
  • 1989
    • De 1989 à 1995, puis en 2009, Michel Tual, curé de l'église Saint Jean-Baptiste à Bras-Panon et de celle de Sainte-Rose[93], à La Réunion, se livre à au moins onze agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans. Jugé en 2013, il est condamné à 5 ans de prison[94],[95].
  • 1990
    • Émile Leblond, curé de Pont-Saint-Pierre (Eure) viole un mineur de 12 ans. En mars 2003, il est condamné à huit ans de prison. Lors de son procès, d'autres victimes se présentent pour des viols et agressions qui auraient eu lieu depuis qu'il était devenu prêtre, en 1942. Aucune poursuite ne suivra, ces derniers cas étant prescrits.
    • Gérard Mercury est prêtre dans le diocèse de Toulon où il se livre à des « agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans ». Il est alors, une première fois, condamné à 18 mois de prison avec sursis pour ces agressions. Déplacé dans le diocèse de Bordeaux où il récidive, entre 1994 et 1999. En septembre 2001, il est alors condamné à 4 ans de prison avec une interdiction à vie d'une activité en lien avec des enfants.
  • 1992
  • 1995
    • Entre 1995 et 1998, Henri Le Bras a imposé des relations sexuelles à un garçon de 12 ans (en 1995), alors qu'il était curé à Fontainebleau puis à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne). Le 25 octobre 2006, il est condamné à 10 ans de réclusion en Seine-et-Marne. À l'occasion de ce procès, pour la première fois, l’Église est admise à se porter partie civile dans ce type d’affaire[99].
    • Les Petits Chanteurs de Nogent-sur-Marne font l'objet de plusieurs affaires de pédophilie[100],[101].
  • 1997
    • En 2004, Bertrand Ollé, chef de chœur de la Maîtrise de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse est dénoncé par des enfants auprès de 2 prêtres et du chef de la chorale qui n'interviennent pas. Lors d'une nouvelle tournée un autre enfant est victime d'agression. Une famille informe alors directement l'évêque Émile Marcus qui signale enfin les faits à la justice[102]. Bertrand Ollé est condamné en 2008 à cinq ans de prison, dont trois ferme pour des attouchements sexuels sur huit enfants de 9 à 11 ans entre 1997 et 2004[103],[104].
  • 1998
    • En septembre, René Bissey est accusé d'une douzaine de viols et agressions sur mineurs entre 1985 et 1996[105]. Il est condamné, le 6 octobre 2000, à 18 ans de réclusion criminelle[106],[49],[107].
 
Jean-Lucien Maurel posant avec les minimes du collège, en 1970.

XXIe siècle modifier

Années 2000 modifier
  • 2000
    • Jean-Lucien Maurel est directeur du collège privé catholique Saint-Pierre de Mur-de-Barrez dans l'Aveyron. Il est condamné en 2000 à dix ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur trois mineurs de 10 à 13 ans. Libéré en 2005, il se retire à Rodez où il peut continuer à célébrer des messes n'ayant pas été défroqué par l'Église catholique[108].
    • Le 6 mai 2022 le frère André Gouzes est mis en cause dans une affaire de viol sur mineur qui remonterait à la fin des années 2000. Le prêtre aurait obligé un enfant, entre ses 4 et 6 ans, à lui faire des fellations. Le signalement par sa congrégation (les dominicains de la Province de Toulouse) date de l’autonome 2021. L'enquête est suivie par le parquet de Rodez[109],[110].
  • 2001
    • En 2001, le prêtre Jean-Luc Heckner est condamné à 16 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur sept jeunes garçons, âgés de 11 à 14 ans, de 1992 à 1998[111].
  • 2004
    • En 2008, l'archevêque Pierre d'Ornellas est informé que le prêtre de Saint-Malo Gaël Carissan, ordonné en 2000, a eu des relations sexuelles avec un adolescent entre 2004 et 2006, essentiellement à Rennes et à Rome. Il ne dénonce pas le prêtre aux autorités judiciaires et décide simplement de le déplacer dans une communauté de l'Arche. Gaël Carissan est finalement condamné en 2019 à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, pour agressions sexuelles. Pendant l'instruction, les enquêteurs ont trouvé près de 4 000 photos et films pornographiques homosexuels et hétérosexuels dans l'ordinateur de Gaël Carissan[112],[113].
  • 2005
    • En septembre, le prêtre québécois Denis Vadeboncœur, membre des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul et condamné à 20 mois de prison au Québec en 1985 pour de multiples faits de pédophilie[114], est condamné en France à 12 ans de prison ferme pour les viols d’un mineur[114]. En 1988, l'évêque Jacques Gaillot l'avait accueilli dans son diocèse et l'avait nommé curé de Lieurey, le mettant ainsi à nouveau en contact avec des enfants[114]. En 2000, un jeune homme porte plainte pour viol contre Denis Vadeboncœur, pour des faits qui se seraient déroulés autour de 1990 alors qu'il était encore mineur. Jacques Gaillot, après avoir prétendu qu’il ignorait le passé pédophile de Vadeboncœur en 1988, finit par avouer qu’il en était au contraire parfaitement informé : « On rendait service. On vous demandait d’accueillir un prêtre indésirable et vous l'acceptiez. Ce que j’ai fait il y a plus de vingt ans, c’était une erreur »[114]. Son successeur l'évêque Jacques David demande, quand l'affaire est révélée au public, « compassion et miséricorde » pour Denis Vadeboncœur, « sans aucun mot pour la victime ». Il reconnaît qu' « il n'avait perçu que tardivement la gravité » du problème de la pédophilie[115].
    • En juin, François Lefort, figure de l'humanitaire[116] et dénonciateur de réseaux pédophiles[117], est condamné à huit ans de prison par la cour d'assises des Hauts-de-Seine[118] pour tentatives de corruption, agressions sexuelles et viols sur mineurs. Il avait clamé son innocence sans faire appel. Sorti de prison, il a demandé une révision de son procès au motif que ses trois accusateurs ont déclaré avoir menti sous pression[119],[120]. La Cour de cassation rejette définitivement sa demande en révision en septembre 2020[121].
    • Le 14 février 2023, Alain Bonjour, prêtre de l'Institut Notre-Dame de Vie, a été reconnu par la cour criminelle du Pas-de-Calais coupable de viol et agression sexuelle sur une adolescente, pour des faits remontant à 2005-2006. Il a été condamné à six ans de prison, peine s'accompagnant d'un suivi socio-judiciaire de cinq ans incluant une obligation de soins et l'interdiction d'activités en contact avec les mineurs[122].
  • 2007
    • De mai 2007 à juin 2008, et alors qu'il est atteint du SIDA, Jacky Hoarau, le curé de Sainte-Marie, à la Réunion, commet des viols et agressions sexuelles sur un enfant de chœur de 14 ans. En avril 2012, il est condamné à huit ans de prison. Sa hiérarchie était au courant de sa maladie ainsi que des faits de pédophile qu'elle attribuait à son homosexualité[123],[124].
  • 2008
    • En février, le prêtre Pierre-Étienne Albert, membre de la Communauté des Béatitudes, association catholique proche du Renouveau charismatique, est mis en cause pour de nombreuses agressions sexuelles. Il reconnaît les faits concernant plus de 50 enfants[125],[126],[127]. Des témoignages confirment l'inaction des responsables de la communauté[126],[127], lesquels en ont même exclu quatre membres ayant révélé l'affaire[128]. Le dossier est placé sous la responsabilité de la justice[129] et l'affaire est jugée en . Pierre-Étienne Albert est accusé de 38 cas d'agressions sexuelles commis sur des mineurs, d'autres faits avoués étant prescrits. Il est condamné à 5 années de prison ferme[130],[131]. Ce procès révèle aussi les manquements des anciens responsables de cette communauté[132],[133],[134]. Mis en cause pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles », ceux-ci bénéficient cependant d'un non-lieu pour prescription[135]. Par ailleurs, l'OCRVP (Office central de la répression de la violence faite aux personnes) avait enquêté en 2008 au sujet des plaintes déposées pour manipulation mentale, mauvais traitements, abus sexuels, et suicides d'adolescents liés à la communauté des Béatitudes[136].
    • En , au sein des Petits Chanteurs de Passy, Emmanuel Marchand est mis en examen et écroué pour agression sexuelle sur mineur par personne ayant autorité. Le conseil d'administration de l'association révoque Emmanuel Marchand de sa charge de chef de chœur en [137]. Au procès en correctionnelle de consécutif à cette mise en examen, l'association se porte partie civile et obtient des dommages-intérêts en raison du préjudice subi[138], tandis qu'Emmanuel Marchand est condamné à cinq ans de prison ferme[139],[140],[141],[142].
  • 2009
    • Le 25 décembre, un jeune homme, âgé de 16 ans, passe le réveillon de Noël avec Gaston Borges, archiprêtre de la Cathédrale Saint-Étienne de Sens, vicaire épiscopal, assesseur dans les juridictions de la Cour d'appel de Paris et du tribunal pour enfants d'Auxerre. Il accuse ce dernier de l'avoir agressé sexuellement lors de cette soirée. Le prêtre est interpellé chez lui à l'aube du dimanche 27 décembre, les policiers sur place découvrent dans son lit un autre enfant mais cette fois-ci âgé de 12 ans, ce dernier est son filleul. En 2011, il est condamné à un an de prison pour les agressions sexuelles sur ces deux mineurs. En janvier 2013, après avoir purgé sa peine, il reste prêtre et nommé par décision de l'archevêque d'Auch, Maurice Gardès, et avec l'accord de l'archevêque de Sens-Auxerre Yves Patenôtre, aumonier chez les Petites Sœurs des pauvres dans le diocèse d’Auch dans le Gers.
Années 2010 modifier
  • 2010
  • 2012
    • En septembre, à Lyon, le père Guy Gérentet de Saluneaux est renvoyé de l’état clérical[145] et condamné le , à 81 ans, à deux ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur huit jeunes filles entre 1989 et 2000[146]. L'archevêque de Lyon Louis-Marie Billé l'avait interdit de tout ministère public en 2001; son successeur Philippe Barbarin, contacté par une victime vers 2003, avait renouvelé cette interdiction sans alerter la justice[145].
  • 2013
  • Le père Philippe Olivier, du diocèse de Cahors, est condamné à un an de prison avec sursis et obligation de soins pour attouchements sexuels sur mineur, lors d'un procès à huis clos au tribunal correctionnel[147]. En septembre 2023, il est toujours responsable de paroisse à Catus, sous l'autorité de l'évêque, Laurent Camiade[79]. Mickaël, agressé par ce prêtre quand il avait 13 ans, fait part à la presse de son inquiétude et de sa colère devant cette situation[78].
  • 2015
    • Le 25 septembre, la mère d'une victime, décide de déposer plainte contre Jean-François Sarramagnan, un prêtre au sein du diocèse de Bayonne. Les premières agressions de Sarramagnan sur son neveu, alors âgé de 12 ans, datent de 1990. Il avoue ses agressions aux parents de la victime en 1991. En 2007, il est mis en cause dans l'agression d'une jeune fille de 17 ans mais un non-lieu est prononcé. Pierre Molères, cardinal du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, décide de suspendre Jean-François Sarramagnan en 2008 et « l'exfiltre » à l'abbaye Notre-Dame de Tournay. Marc Aillet succède à Pierre Molères, en octobre 2008 et bien qu'informé des faits de pédophilie du prêtre, il ne signale pas l'agression du prêtre et le réintègre en 2010[148],[149]. Sarramagnan est mis en examen en 2016, 25 ans après que les agressions soient connues du diocèse de Bayonne. Après sa mise en examen, il est suspendu par son évêque Marc Aillet qui le renvoie à nouveau à l'abbaye Notre-Dame de Tournay. Marc Aillet signale enfin les faits à la justice le 15 avril 2016[150], juste après avoir participé à la Conférence des évêques de France du 12 avril. En septembre 2018 Jean-François Sarramagnan est condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bayonne pour « attentat à la pudeur sur un mineur de moins de 15 ans, sans violence, ni contrainte ». Par contre, la justice ne met pas en cause Marc Aillet, les faits étant prescrits.
  • 2017
    • En juin, l'ancien évêque d'Orléans, André Fort est mis en examen pour n'avoir pas dénoncé des faits présumés d'attouchements sexuels sur mineurs[151]. Le , Olivier de Scitivaux de Greische, recteur de la basilique de Cléry-Saint-André et également aumônier de plusieurs collèges et lycées d’Orléans dans les années 2000 a été mis en examen pour agressions sexuelles sur un jeune garçon[152] ainsi que Pierre de Castelet, soupçonné d’avoir abusé en 1993 d’au moins une dizaine de garçons entre 11 et 13 ans lors d’un camp de vacances à Arthez-d’Asson, dans les Pyrénées-Atlantiques[153]. Le mardi , Pierre de Castelet est jugé pour atteintes sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité, et André Fort pour non dénonciation[154] ; celui-ci dit avoir ignoré le caractère obligatoire de la dénonciation; ses prédécesseurs entre 1981 et 2002, Picandet et Daucourt, n’avaient pas non plus transmis à la police les informations qu'ils détenaient[155]. André Fort échappe à l'audience pour raisons médicales ; Pierre de Castelet ne nie pas les faits mais reste « impassible de bout en bout, y compris face aux larmes [des victimes] »[156]. Le , André Fort et Pierre de Castelet sont respectivement condamnés à huit mois de prison avec sursis et deux ans de prison ferme (sans mandat de dépôt ni incarcération immédiate)[157],[158].
  • 2018
    • Le , Régis Peyrard, un ancien prêtre aumônier de 85 ans, est condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne à dix-huit mois de prison, dont six mois ferme, pour des agressions sexuelles sur un mineur dans les années 1990. Il reconnait avoir fait des dizaines de victimes mais la plupart des faits sont prescrits. Sa condamnation devrait être aménagée de façon à lui éviter la prison[159].
    • Le 22 novembre, Jean-Marc Schoepff, un prêtre et aumônier niçois ayant été au contact de jeunes pendant plus de trente-cinq ans est mis en examen et placé en détention provisoire[160], à la suite d'une information judiciaire pour « agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité »[161]. Une dizaine de ses victimes se sont manifestées après que l'une d'entre elles a témoigné à visage découvert[162] mais le procureur de la République de Nice estime que les victimes pourraient être beaucoup plus nombreuses[163]. Selon les informations du Monde, des signalements auprès de l’inspection générale et du collège dont Jean-Marc Schoepff était l'aumônier ont été ignorés[163]. Le diocèse l'avait écarté des mineurs depuis 2017[164],[106],[49],[107]. Jean-Marc Schoepff nie les faits qui lui sont reprochés[165].
    • En octobre, un jeune prêtre se suicide à Orléans à la suite d'accusations d’agression sexuelle sur mineurs[166],[167].
    • En mai, plusieurs informations judiciaires sont ouvertes pour des soupçons d’abus sexuels et de maltraitance dans la communauté catholique traditionaliste de Riaumont du Pas-de-Calais[168],[169]; six prêtres de cette communauté sont placés en garde à vue le mercredi , mais pour des faits de violences non sexuelles[170].
    • Olivier de Scitivaux, recteur de la Basilique Notre-Dame de Cléry près d'Orléans, est accusé en 2018 d'avoir abusé sexuellement de jeunes garçons. Il est renvoyé de l'état clérical en 2021. Le procès civil doit se tenir en 2023[171].
  • 2019
    • Le , le quotidien La Croix annonce que le prêtre Georges Finet, directeur spirituel de Marthe Robin et cofondateur des Foyers de charité, fait l’objet d’une commission de recherche composée d’experts indépendants[172]. Le , les Foyers de charité publient la synthèse du rapport de la commission[173], qui a recueilli 143 témoignages portant sur une période située entre 1945 et 1983. Vingt-six femmes, pour la plupart anciennes élèves de l'établissement scolaire du Foyer de charité de Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) et âgées de 10 à 14 ans au moment des faits, dénoncent son comportement lors de confessions. La commission souligne les « agissements gravement déviants » du père Georges Finet[174]. La chaîne télévisée KTO consacre une émission à ce sujet le [175].
    • En mars, le cardinal archevêque de Lyon Philippe Barbarin est condamné en première instance pour ne pas avoir signalé à la justice les agissements pédocriminels du prêtre Bernard Preynat. À l’issue de ce jugement il donne sa démission, en mai 2016, au pape François qui la refuse. Il se met alors en retrait du diocèse et fait appel du jugement et comparaît à partir du 28 novembre 2019. Sa condamnation est réformée par la cour d'appel de Lyon qui prononce son acquittement le 30 janvier 2020. L'arrêt est confirmé par la Cour de cassation le 14 avril 2021. Le pape François accepte la renonciation du cardinal Barbarin en tant qu'archevêque de Lyon, le 6 mars 2020.
    • En mars, Sergio Tefau, le prêtre de la paroisse de l’église St Thérèse de Papeete, est placé sous statut de témoin assisté[176] puis mis en examen[177] à Papeete pour agressions sexuelles sur mineurs[178].
    • En février, les guides et scouts d’Europe et l’association diocésaine de Perpignan sont parties civiles dans le procès d'un ancien prêtre, jugé pour agressions sexuelles sur mineurs entre 2006 et 2009[179].
    • En février, le prêtre défroqué Jean-Marc Desperon est condamné à trois ans de prison pour avoir abusé sexuellement d’un enfant.
    • En février, Hubert Guiochet (1923-2011), ancien aumônier d'Enghien-les-Bains, est dénoncée par ses victimes cinquante ans après les faits. Il aurait agressé des dizaines de collégiennes et lycéennes dans les années 1960[180]. Des archives dévoilées à la demande des victimes en 2019 montrent que le diocèse avait été alerté[181].
Années 2020 modifier
  • 2020
    • Bernard Lecoquierre est condamné à deux ans de prison avec sursis, pour avoir agressé sexuellement des enfants entre 2007 et 2016 essentiellement à Neuville-lès-Dieppe et Yerville.
    • Jean-Marie Savioz, ancien curé de Perpignan accusé de viols et d’agressions sexuelles sur trois garçons mineurs, est condamné en appel à 20 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de l’Aude[182].
  • 2021
  • 2022
    • En janvier 2022, le prêtre Louis Ribes, artiste peintre décédé en 1994, est accusé d'avoir agressé sexuellement plusieurs dizaines d'enfants dans les années 1970 et 1980. Plusieurs enfants ont posé nus à la demande du prêtre. Le diocèse de Lyon, convaincu de la véracité des allégations, a décidé de décrocher des édifices religieux les tableaux de Louis Ribes[185]. Selon l'évêque de Saint-Étienne, Sylvain Bataille, il y aurait au minimum 50 victimes[186].
    • En avril 2022 : un prêtre est condamné à 12 ans de réclusion par la cour criminelle de Saint-Denis de La Réunion pour viols et agressions sexuelles sur une mère de famille et son fils mineur[187].
    • En novembre 2022 :
      • Yannick Poligné, prêtre du diocèse de Rennes, est arrêté dans un hôtel à Paris pour viol, aggravé par l'administration de drogues et non protégé, sur un garçon de 15 ans rencontré sur internet, provocation de mineur à l'usage de stupéfiants et mise en danger de la vie d'autrui. Prétextant un cancer, Il avait l'habitude de se rendre à Paris pour une trithérapie contre le VIH et en profitait pour enchaîner des rencontres avec des hommes[188].
      • Guy Terrancle, ancien vicaire général du diocèse de Nice, « prélat d’honneur de sa Sainteté », est mis en cause dans une affaire de mœurs impliquant des viols[189],[190].
      • Pierre Cabarat, prêtre du diocèse de Blois, est convoqué par la police à la suite d'un témoignage l'accusant d'agression sexuelle sur mineur. Le dossier est classé sans suite, les faits étant prescrits. Jean-Pierre Batut, évêque de Blois, prend la décision de saisir la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de demander l’ouverture d’un procès canonique[191].
    • En décembre 2022, Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, annonce dans un communiqué qu'il a « promulgué une censure à l’encontre du prêtre Gabriele-Arcangelo Biagioni. Il est interdit de tout ministère public. Il ne doit avoir aucun contact avec les mineurs ». Gabriele-Arcangelo Biagioni a informé l'archevêque de Poitiers qu'il avait commis des agressions sexuelles sur des mineurs lorsqu'il était au Brésil dans les années 1990. Pascal Wintzer en a informé le parquet de Poitiers[192].
 
Les frères Jaccard en 2013.
  • 2023
    • En janvier 2023 :
      • À la suite de plusieurs plaintes en avril 2020, pour abus sexuels, l'évêque Jean-Luc Bouilleret suspend Raymond Jaccard de ses ministères en mai 2020. L'affaire est révélé au public en janvier 2023, près de trois ans après les premières plaintes, afin de connaitre d'autres éventuelles victimes[193],[194].
      • La Croix publie un reportage[195] sur des abus sexuels présumés au sein du cours Agnès de Langeac, école située dans l'abbaye Notre-Dame d'Autrey dans les Vosges, animée par la communauté des Béatitudes de 1988 jusqu'à sa fermeture en 2007.
    • En février 2023, Alain Bonjour, prêtre du Nord, est condamné à six ans de prison pour le viol d’une adolescente[196].
    • En mai 2023, Vincent Sterckeman, curé de Steenvoorde puis de Nieppe (Nord), est condamné à 8 ans de prison pour viols sur une mineure[197].
    • En octobre 2023, François-Xavier Grandpierre, prêtre du diocèse d'Angoulême ordonné en juin 2023, est mis en examen par le parquet de Versailles pour atteinte sexuelle sur mineur[198], pour des faits s'étant déroulé entre le et le , au préjudice d’une victime, un garçon âgé entre 9 et 11 ans[199]. Son ministère sacerdotal est suspendu de manière conservatoire[200].

Dans la culture française modifier

Chansons modifier

  • 1934 - Le Petit Pensionnaire de Charles et Johnny. Trenet y parle de ce séjour dans un pensionnat catholique alors qu'il avait 7 ans.
    • « …Après les minutes exquises // Il faut retrouver le dortoir // … // Et le pion, ce monstre noir // Comme un gendarme // Il me suit des yeux // La vie pour moi n'a plus de charme… »[201],[202].
  • 1969 - Le Chien de Léo Ferré. Dans son roman autobiographique Benoît Misère (1970), Léo Ferré parle de son enfance dans un pensionnat catholique et d'un abbé surnommé l'abbé Fricoti Fricota.
    • « …Nous mettrons de longs cheveux aux prêtres de la rue pour leur // apprendre à s´appeler dès lors monsieur l´abbé Rita Hayworth // monsieur l´abbé BB fricoti fricota et nous ferons des prières inversées… »)[202].
  • 1971 - L'Abbé à l'harmonium de Charles Trenet. Il y décrit l'ambiance trouble des affaires de pédophilie et qui le troublait quand il était enfant dans les pensions.
    • « …Mon Dieu, comme il pédalait, comme il pédalait bien l’abbé… »[203],[204],[202].
  • 1981 - Vrai vrai vrai, Charles Trenet. 10 ans après L'Abbé à l'harmonium, Trenet revient à nouveau sur ses années de pensionnat.
    • « …Vrai, vrai, vrai le petit pensionnaire // Qui s'trouvait orphelin de sa mère // Vrai ce dortoir // Ces ombres noires // Toutes en soutanes de désespoir… »[202]
  • 2008 - Frère la Guillaumette, Pierre Perret.
    • « …Frère La Guillaumette, // Quand tu rencontres une fillette, // Que tu l’emmèn’s dans ta chambrette // Que tu soulèv’s sa chemisette // Que tu déboutonn’s ta braguette // Que tu sors ta gross’ bistouquette // Que tu t’ fais fair’ un’ p’tit’ branlette // Que tu t’ fais fair’ un’ p’tit’ sucette // Que tu lui écart’s les gambettes // Qu’ tu lui mets dans sa foufounette // Qu’ tu fais juter ta bistouquette // Que tu décharg’s dans sa craquette // Que tu tir’s un’ deuxièm’ crampette // Que tu tir’s un’ troisièm’ crampette // Qu’ tu sens l’ bon Dieu dans tes roupettes // Que tu t’ fais faire un’ p’tit’ lichette // Que tu lui fais un’ petit’ minette // Que tu lui fous dans l’ trou qui pète // Que tu retires ta bistouquette // Et que tu la baises en levrette // Que fais-tu ? // Amen… »[205],[202]
  • 2008 - Cochon de moine, Pierre Perret.
    • « …À la plus jeune gamine // Il dit reviens demain // J’ te f’rai voir la racine // Qui pousse dans ma main // Elle fait grossir les ventres // Et arrondir les seins… »[206],[202].

Films modifier

Théâtre modifier

Références modifier

  1. a b c et d Isabelle de Gaulmyn, « Le procès de Mgr Pican a changé les usages de l'Église »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-croix.com, (consulté le )
  2. Isabelle de Gaulmyn, « Mgr Philippe Barbarin : « Ce choc est déstabilisant, mais sera profitable » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-croix.com, (consulté le )
  3. Déclaration au sujet de la pédophilie lors de l'Assemblée plénière de la Conférence des Évêques de France de novembre 2000 « Lien en ligne sur le site de la CEF »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  4. a et b Estelle Gross, « Les scandales de pédophilie au sein de l'Église catholique », sur Nouvel Observateur, (consulté le ).
  5. a et b Stéphanie Le Bars, « Les indulgences de l'Église de France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. a et b Céline Hoyeau, « Les évêques actualisent leurs repères pour « lutter contre la pédophilie » », sur la-croix.com, (consulté le )
  7. Bertrand de Belval, La Cour de cassation valide les perquisitions dans les officialités au nom de la vérité, in Thèmes (Revue de la B.P.C.), février 2003 Analyse sur le site Philosophie du droit
  8. Anita S. Bourdin, « Le cardinal Vingt-Trois décrypte une offensive pascale des médias », sur Zenit.org, (consulté le ).
  9. « Église : des personnalités demandent une enquête parlementaire sur la pédophilie en France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Manon Rescan, « Pédophilie dans l’Église : des parlementaires favorables à l’appel de « Témoignage chrétien » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Cécile Chambraud, « Eglise et pédophilie : vers une commission d’enquête parlementaire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Pédophilie dans l’Église : Ferrand n’entend pas créer lui-même une commission d’enquête », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Les députés socialistes demandent une commission d’enquête sur les abus sexuels dans l’Église », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Manon Rescan, « Pédophilie dans l’Église : au Sénat, un pas de plus vers une commission d’enquête », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Manon Rescan, « Le Sénat rejette la création d’une commission d’enquête sur la pédophilie dans l’Église », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. « Le Sénat rejette la demande d'une commission d'enquête sur les abus sexuels dans l'Église », Huffingtonpost,‎ (lire en ligne)
  17. « Pédophilie dans l’Eglise : Jean-Marc Sauvé prend la présidence de la commission indépendante », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Les cinq chiffres clés du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l'Église catholique », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  19. « Il y a eu « entre 2 900 et 3 200 pédocriminels » dans l’Église catholique en France depuis 1950, et 216 000 victimes, selon le président de la commission d’enquête, Jean-Marc Sauvé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Pédocriminalité dans l’Église : « L’abus est une œuvre de mort » », sur L'Obs, (consulté le )
  21. Sophie de Ravinel, « L'évêque de Meaux, partie civile au procès d'un prêtre pédophile », sur Lefigaro.fr, (consulté le )
  22. Communiqué de Mgr Jean-Charles Descubes
  23. Isabelle de Gaulmyn, « Les évêques de France se mobilisent face à la crise », La Croix, (consulté le ).
  24. Bernadette Sauvaget, « Pédophilie dans l’Église : la sanction du prêtre lanceur d'alerte choque les victimes », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Bernadette Sauvaget, « Pédophilie : Pierre Vignon, le prêtre lanceur d'alerte, sanctionné par sa hiérarchie », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. a et b Cécile Chambraud, « A Lourdes, les victimes de pédophilie réclament « des actes » à l’Eglise catholique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Les assemblées plénières », sur Église catholique en France (consulté le )
  28. Cécile Chambraud, « A Lourdes, les évêques à l’écoute de victimes d’abus sexuels », sur Le Monde, (consulté le )
  29. Julie Pietri, « Le cardinal Barbarin dit "sa vérité" dans un livre, entouré de secret, à paraître jeudi », sur France Inter, (consulté le )
  30. Guillaume Lamy, « La vérité du cardinal Barbarin », sur Lyon Capitale, (consulté le )
  31. « Pédophilie dans l’Eglise : le diocèse de Lyon indemnise 14 victimes de l’ancien prêtre Preynat », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. Jean-François Minot, « Jean-Pierre Sautreau : “ Je ne pardonnerai jamais ” », sur La Nouvelle République, (consulté le )
  33. Laure Daussy, « Vendée : au séminaire des prêtres pédophiles », sur Charlie Hebdo, (consulté le )
  34. Florence Pagneux, « Pédophilie : un acte de repentance très attendu dans l’Église vendéenne », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  35. Prêtres pédophiles en Vendée : le Diocèse de Luçon fait acte de repentance. France Inter, 12 mars 2021.
  36. Alan Le Bloa, « Pédocriminalité dans l’Église. Ce que les évêques ont décidé à Lourdes », sur Ouest France, (consulté le )
  37. Marie-Lucile Kubacki, « « Responsabilité institutionnelle » et violences « systémiques » : un pas décisif des évêques dans la reconnaissance des abus dans l’Église », sur La Vie.fr, (consulté le )
  38. Céline Hoyeau, « Abus sexuels : révolution intérieure et décisions historiques pour les évêques français », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  39. « Résolutions votées par les évêques de France en Assemblée plénière le 8 novembre 2021 », sur Église catholique en France, (consulté le )
  40. « Face aux abus et agressions sexuelles dans l’Église catholique : où en sommes-nous ? », sur Résolutions contre les violences et agressions sexuelles sur mineurs et personnes vulnérables (consulté le )
  41. « Commission | Reconnaissance Et Reparation | France », sur CRR (consulté le )
  42. « Pédocriminalité dans l'Eglise : création d'une commission de reconnaissance et de réparation », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. Bernadette Sauvaget, « Pédocriminalité dans l’Eglise : les congrégations mettent en place une commission pour les victimes », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. « Abus sexuels : Antoine Garapon nommé président de la Commission indépendante reconnaissance et réparation (CRR) », RCF,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. « Violences sexuelles : 10 évêques ou anciens évêques « mis en cause » devant la justice civile ou de l'Église », sur Le Figaro, (consulté le )
  46. Sarah Belouezzane, « Violences sexuelles : l’Eglise à nouveau dans la tourmente après les confessions du cardinal Ricard », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. a et b Sarah Belouezzane, « L’archevêque émérite de Strasbourg reconnaît à son tour une agression sexuelle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. Céline Hoyeau, « Abus sexuels dans l’Église : « Le clivage est favorisé par une forme d’immaturité » », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. a b et c Maryvonne Ollivry et Fabrice Guillermet, Esprit de corps : l'Église face à la pédophilie, éd. J.C. Lattès,
  50. Rapport sur le traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église, Rapport fait au nom de la Commission spéciale relative au traitement d'abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d'autorité en particulier au sein de l'Église, p. 119-120
  51. Marion Festraëts, « Le secret de la confession, jusqu'où? », sur lexpress.fr, (consulté le )
  52. Langlois 2020, p. 155
  53. Benoît Fauchet, « La Cour de cassation relance la procédure au civil contre Mgr di Falco », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Mathieu Périsse, Daphné Gastaldi et Mathieu Martiniere, « Pédophilie dans l’Eglise: l’affaire di Falco relancée », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. Frédéric Ploquin, « L'archevêché de Paris protège un prêtre pédophile », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. Marion Cocquet, « Pédophilie : le coupable silence du diocèse de Paris », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. Valérie Mosnier, « Landes : l'ancien évêque de Dax ne sera pas poursuivi par la justice », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  58. Cécile Chambraud, « Le pape contraint l’évêque de Dax à la démission pour « attitudes inappropriées » envers des jeunes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. Gauthier Vaillant, « Mgr Fort condamné à huit mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’actes pédophiles », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. Richard Schittly, « La démission du cardinal Barbarin finalement acceptée par le pape François », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  61. Héloïse de Neuville, « « Abus de faiblesse » et « harcèlement moral » : Mgr Lafont et l’Église de Guyane en pleine tourmente », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. Xavier-Paul Le Pelletier, « Visé par deux procédures judiciaires, l'ancien évêque de Guyane, Monseigneur Lafont s'explique », France-Antilles Martinique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. Le Monde avec AFP, « Abandon des poursuites contre l’ancien archevêque d’Auch, soupçonné d’agression sexuelle et de tentative de viol », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  64. Aeimen Benallouche, « L'ancien archevêque d'Auch Mgr Maurice Gardès soupçonné d'agression sexuelle et de tentative de viol sur une religieuse », La Dépêche,‎ (lire en ligne)
  65. Antoine Pasquier, « Mgr Gardès soupçonné d’agression sexuelle, l'affaire classée pour prescription », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne)
  66. Matthieu Lasserre et Capucine Licoys, « Mgr Maurice Gardès : l’enquête visant l’ancien archevêque d’Auch classée sans suite », La Croix,‎ (lire en ligne)
  67. Christophe Henning, « L’évêque émérite du Havre, Mgr Michel Guyard, mis en cause pour abus sexuels », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. « Agressée sexuellement par un prêtre, elle raconte comment sa mémoire avait tout refoulé. », sur France Info, (consulté le ).
  69. Benoît Fauchet et Christophe Henning, « Abus dans l’Église : Mgr Santier visé par cinq nouveaux signalements, le parquet informé », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. Bernadette Sauvaget, « L’Eglise catholique atterrée par les strip-confessions de l’évêque Santier », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  71. Antoine Pasquier, « Mgr Michel Santier sanctionné pour des abus commis dans les années 1990 », Famille Chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. Ludovic Trabuchet, « Abus sexuels dans l'Eglise : un ancien évêque de Montpellier mis en cause, dix autres cas révélés », sur Midi Libre, (consulté le ).
  73. Matthieu Lasserre, « Abus sexuels dans l’Église : onze évêques français mis en cause, dont le cardinal Jean-Pierre Ricard », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  74. « L'enquête pour "agression sexuelle" visant Mgr Ricard classée pour prescription par le parquet de Marseille », France 3,‎ (lire en ligne, consulté le )
  75. Héloïse de Neuville, « Abus sexuels : le cardinal Ricard interdit de ministère public sauf dans son diocèse », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  76. Christophe Henning, « Agression sexuelle : les aveux de Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque émérite de Strasbourg », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  77. Antoine Pasquier, « L'ancien archevêque de Strasbourg avoue des « gestes déplacés » avec une majeure », Famille Chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  78. a et b « TEMOIGNAGE. "Les paroissiens doivent savoir : leur curé a été condamné pour agressions sexuelles sur mineur" sa victime, Mickaël, parle et dénonce », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  79. a et b Emma Conquet, « Pédocriminalité : l'évêque de Cahors en plein déni », sur www.mediacites.fr, (consulté le )
  80. Emma Conquet (Mediacités Toulouse), « Dans le Lot, l’évêché protège un pédocriminel et rejette sa victime », sur Mediapart, (consulté le )
  81. (en) Justin Taylor, Jean-Claude Colin: Reluctant Founder 1790–1875, Australia, ATF Theology, , 1162 p. (ISBN 9781925643961), p. 72-75, 84-85, 89, 93, 100, 105, 107-108, 162-163, 177-178-182, 188, 201, 218-219, 275- 302.
  82. « Claude Lanzmann, « Le curé d’Uruffe et la raison d’Eglise » », sur Les Temps modernes de Sartre en 1958, (consulté le )
  83. Maurice Page, « Affaire du prêtre pédophile Joël Allaz: les capucins parlent », cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  84. Fabrice Arfi, « Pédophilie: l'Eglise suisse face à ses silences », Mediapart,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  85. Eric Mesmin, « Un vicaire confesse quarante ans de viols », sur Libération, (consulté le )
  86. Julie Postollec, « Violences sexuelles dans l’Église : après l’affaire Tartu, le difficile travail de dialogue et de reconnaissance dans le diocèse de Tours. », sur France Info, (consulté le )
  87. Mathilde Errard, « Abbé Tartu. De nouvelles plaintes et un collectif : ces hommes témoignent. », sur Radio chrétienne francophone, (consulté le )
  88. Flavien Groyer, « "Tout le monde savait" : la sœur d'une victime présumée du père Matassoli, accusé de pédophilie et tué dans l'Oise, témoigne », sur France Info, (consulté le )
  89. « Notre-Dame de Bétharram : Treize nouvelles plaintes déposées, dont une dizaine pour viols et agressions sexuelles », 20minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  90. Yves Boiteau, « Un prêtre accusé d'avoir abusé de sœurs jumelles Saumur », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  91. Fabienne Béranger, « Enquête Mediapart : à Angers et au Mans, des religieux auteurs d'abus sexuels couverts par leurs supérieurs. », sur France 3 Pays de la Loire, (consulté le )
  92. « La « souffrance » de l'évêque d'Angers après la condamnation du P. Jean Bréheret », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  93. « Affaire du curé Tual : Sainte Rose sous le choc », sur Linfo.re, (consulté le )
  94. « Un ancien curé condamné pour pédophilie », sur LEFIGARO, (consulté le )
  95. « SAINT-DENIS-Mgr Aubry doit témoigner devant le juge », sur web.archive.org, (consulté le )
  96. Youna Rivallain, « Agressions sexuelles sur mineurs : trois ans de prison pour l’abbé Max de Guibert », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  97. Christophe Henning, « Abus sexuels : un prêtre du diocèse du Mans interdit de tout ministère paroissial », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  98. Diocèse du Mans, « Communiqué du diocèse du Mans », sur Diocèse du Mans, (consulté le )
  99. « 10 ans de prison pourle prêtre accusé de viol », sur L'Obs, (consulté le )
  100. Florian Loisy, « La chorale du silence : d’anciens petits chanteurs victimes d’actes pédophiles osent enfin parler », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  101. Florian Loisy, « Chorale des Moineaux : 50 ans d’omerta sur des agressions et des viols », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  102. Daphné Gastaldi, Mathieu Martinière et Mathieu Périsse.2017, p. 371
  103. « Trois ans ferme pour pédophilie. », sur 20 minutes, (consulté le ).
  104. Jean Cohadon, « Toulouse. Le chef de chœur pédophile avoue les attouchements. », sur La Dépêche, (consulté le ).
  105. Marion Festraëts, « Le secret de la confession, jusqu'où ? », sur lexpress.fr, (consulté le )
  106. a et b Estelle Gross, « Les scandales de pédophilie au sein de l'Église catholique », sur Nouvel Observateur, (consulté le ).
  107. a et b Audrey Dumain, « Pédophilie dans l'Eglise catholique : comment réagit le Vatican depuis les premiers scandales ? », sur France Culture, (consulté le )
  108. Philippe Rioux, « Pédocriminalité dans l'Eglise : il y a 21 ans à Rodez, le procès de l’abbé Maurel... et celui de l’omerta. », La Dépêche, (consulté le ).
  109. Clémence Houdaille, « Le frère André Gouzes mis en cause dans une affaire de viol sur mineur »  , sur lacroix.com, (consulté le )
  110. « Le frère André Gouzes accusé de viol sur mineur », sur Famille chrétienne, (consulté le )
  111. Solenn de Royer, « Pédophilie », sur La Croix, (consulté le )
  112. Maurice Page, « Un prêtre condamné à cinq ans de prison pour agression sexuelle », sur cath.ch, (consulté le )
  113. « Un prêtre, jugé pour agressions sexuelles, reconnaît des actes éloignés de la «morale». », sur Le Figaro, (consulté le )
  114. a b c et d Xavier Ternisien, « Mgr Gaillot connaissait le passé pédophile d'un prêtre québécois avant son arrivée dans son diocèse », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  115. « Accusé de viol sur mineur, le prêtre Denis Vadeboncœur reconnaît ses torts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  116. « Affaire Lefort : le dossier », Le Pèlerin, 6 juin 2005
  117. Le père Lefort jugé "assez trouble", Nouvelobs.com, 8 juin 2005
  118. Huit ans de prison pour le père Lefort, LCI.TF1.fr, 25 juin 2005
  119. Gauthier Vaillant, « La justice reporte sa décision concernant le Père Lefort », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  120. Christophe Bouyer, « Haute-Loire. Révision du procès Lefort: le prêtre de Saint-Pal-de-Chalencon ne s’attend pas à un miracle », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  121. Geoffroy Tomasovitch, « Abus sexuels sur mineurs : la requête en révision du père Lefort rejetée », sur leparisien.fr, (consulté le )
  122. « Un prêtre de Notre-Dame de Vie condamné à six ans de prison pour le viol d’une adolescente », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  123. « Le procès du père Jacky Hoarau devient celui de l'Église », sur Clicanoo.re (consulté le )
  124. « Assises. Un prêtre séropositif condamné pour des viols », sur bienpublic.com, (consulté le )
  125. Angélique Negroni, « Scandale pédophile dans la communauté religieuse des Béatitudes », Le Figaro,‎
  126. a et b Marie Lemonnier, La malédiction de Pierre-Étienne, Le Nouvel Observateur, 13 mars 2008.
  127. a et b Stéphanie Le Bars, « Les Béatitudes en redressement spirituel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  128. « Rodez. Les moines exclus pour avoir dénoncé des actes pédophiles en appellent aux évêques », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  129. Stéphanie Le Bars, « Un religieux de la communauté des Béatitudes mis en examen pour agressions sexuelles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  130. « Béatitudes : cinq ans de prison pour le prêtre pédophile », sur leparisien.fr, (consulté le )
  131. Béatitudes : un ancien religieux condamné à 5 ans de prison pour pédophilie, lemonde.fr avec Afp, 1er décembre 2011
  132. Isabelle de Gaulmyn et Anne-Bénédicte Hoffner, « Le procès d’un ancien membre des Béatitudes interpelle l’Eglise », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  133. Ondine Millot, « «Monsieur Papouille» et son péché peu secret », sur Libération, (consulté le )
  134. Laurent Hortes, « Procès des Béatitudes : les quatre cavaliers de la mauvaise foi », sur midilibre.fr, (consulté le )
  135. Anne-Bénédicte Hoffner, « Le tribunal de Rodez tente d’éclairer les responsabilités au sein des Béatitudes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  136. « Gardes à vue et perquisitions dans la communauté des Béatitudes », sur leparisien.fr, (consulté le )
  137. Dossier des Petits Chanteurs de Passy, n° association W751047508, Préfecture de police de Paris, bureau des associations.
  138. Tribunal de grande instance de Paris, 15e ch, no d'affaire 0805110016, jugement du 15/09/2009
  139. « Paris: un ex-chef de chorale condamné », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  140. « Cinq ans ferme pour l'ex-chef de la chorale de Saint-Jean de Passy », sur RTL.fr (consulté le ).
  141. « Cinq ans ferme pour l'ex-chef de chœur de Saint-Jean-de-Passy », sur Le Parisien, (consulté le )
  142. « Pédophilie - Les aveux sordides d’un chef de chœur », sur FranceSoir, (consulté le )
  143. Carole Belingard, « Un ancien prêtre de Rouen a été condamné pour agressions sexuelles », sur France 3 Région, (consulté le )
  144. « Prêtre pédophile : 2 ans de prison », sur Le Figaro, (consulté le )
  145. a et b AFP, « Un ex-prêtre du diocèse de Lyon condamné récemment, et discrètement, pour pédophilie », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  146. Daphné Gastaldi, Mathieu Martiniere et MathieuPérisse, « Dans les monts du Lyonnais, rencontre avec un prêtre condamné pour pédophilie », sur Mediapart, (consulté le )
  147. « Catus. 10 ans après la condamnation du prêtre pour abus sexuel, la victime prend la parole », sur ladepeche.fr (consulté le )
  148. « Un prêtre visé par une enquête préliminaire pour pédophilie à Bayonne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  149. Le Point magazine, « Pédophilie à Bayonne: le prêtre a animé une journée avec des adolescents », sur Le Point, (consulté le )
  150. Yohan Blavignat, « Le diocèse de Bayonne se débat dans une affaire de pédophilie », sur LEFIGARO, (consulté le )
  151. « Les affaires d'abus sexuels dans l’Église catholique », sur Courrier international, (consulté le ).
  152. Centre France, « Fait divers - Le recteur de la basilique de Cléry mis en examen pour agressions sexuelles », sur larep.fr, (consulté le ).
  153. « A Orléans, deux affaires de pédophilie auraient été couvertes par le diocèse », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  154. Soren Seelow, « Journal crypté d’un prêtre pédophile : le procès du silence de l’église », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  155. Henri Seckel, « A Orléans, le procès de la pédophilie et du silence de l’Église », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  156. Henri Seckel, « Pédophilie dans l’Église : de la prison ferme requise contre un prêtre et un évêque », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  157. Michel Deléan, « Pédophilie: l’ancien évêque d’Orléans condamné pour non-dénonciation », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le )
  158. « Deux ans de prison pour Pierre de Castelet, un ancien prêtre d’Orléans coupable d’atteintes sexuelles sur mineurs », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  159. « Un ancien prêtre condamné à six mois ferme pour agressions sexuelles à Saint-Étienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  160. Jacques Therence, « Nice : un prêtre soupçonné de pédophilie placé en détention provisoire », Europe 1,‎ (lire en ligne)
  161. Sofia Fischer, « « Il se mettait à nous caresser » : un prêtre soupçonné d’agressions sexuelles sur mineurs mis en examen à Nice », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  162. « Une plainte déposée à Nice contre un prêtre catholique pour attouchements sexuels », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,‎ (lire en ligne)
  163. a et b Sofia Fischer, « Un prêtre suspecté d’agressions sexuelles incarcéré à Nice », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  164. Paris Match, « Nice: un prêtre soupçonné d'agressions sexuelles sur mineurs obtient sa mise en liberté sous caution », sur parismatch.com (consulté le )
  165. Christophe Cirone, « Face à ses accusateurs, le prêtre niçois conteste tout acte pédophile », sur Nice-Matin, (consulté le )
  166. Mélinée Le Priol, « Après Rouen, Orléans sous le choc du suicide d’un prêtre », sur La Croix, (consulté le )
  167. Yohan Blavignat, « Loiret : suicide d'un prêtre visé par une enquête pour «agression sexuelle» », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  168. « Soupçons d’abus sexuels dans une communauté catholique traditionaliste du Pas-de-Calais », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  169. Mégane Chiecchi et Marc Leplongeon, « EXCLUSIF. L'Église catholique touchée par un nouveau scandale de pédophilie », sur Le Point, (consulté le )
  170. « Six prêtres traditionalistes en garde à vue pour violences sur des enfants », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  171. « Quentin, victime présumée de l'ex-prêtre loirétain Olivier de Scitivaux, attend son procès aux assises - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  172. Clémence Houdaille, « Le cofondateur des Foyers de charité fait l’objet d’une commission de recherche », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  173. « Synthèse du rapport de la commission de recherches pluridisciplinaire sur l’abbé Georges Finet » [PDF], sur lesfoyersdecharite.com/, (consulté le )
  174. Père Modérateur Moïse Ndione et Conseil International des Foyers de Charité, « Communiqué de presse » [PDF], sur lesfoyersdecharite.com, (consulté le )
  175. « Père Finet : Révélations des Foyers de Charité », sur Youtube, Kto TV, (consulté le ).
  176. « Tahiti : un prêtre soupçonné d’attouchements sur mineurs, une première en Polynésie », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. « Un prêtre mis en examen à Tahiti pour agressions sexuelles sur mineurs », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  178. « Le prêtre de la paroisse Ste Thérèse en garde à vue », sur actu.fr (consulté le )
  179. « Un ancien prêtre de Perpignan devant la justice pour agressions sexuelles sur mineurs », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  180. Cécile Chambraud, « Pédophilie dans l’Eglise : « On est amis. Et quand on est amis, on couche ensemble » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  181. Cécile Chambraud, « La mémoire retrouvée du diocèse de Pontoise sur les « comportements inquiétants » d’un aumônier », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  182. « Perpignan : un prêtre condamné en appel à 20 ans de prison pour viols », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  183. Tony Selliez, « Le diocèse de Nîmes réagit après la condamnation d'un prêtre : "Rien ne peut justifier de tels comportements". », sur France bleu, (consulté le ).
  184. Hocine Rouagdia, « Nîmes : Bertand Daudé, ancien curé de Sommières, jugé pour corruption de mineurs et chantage. », sur Midi Libre, (consulté le ).
  185. Anne Jouan, « Affaire Louis Ribes : de nouveaux témoignages et un scandale de plus qui embarrasse l'Église », sur marianne.net, (consulté le )
  186. Eric Turpin, « Pédophilie dans l'Eglise : de nouvelles victimes du père Louis Ribes témoignent », sur France Bleu, (consulté le )
  187. « Un prêtre catholique condamné à 12 ans de réclusion pour viols et agression », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  188. Maurine Bajac, « Paris : un prêtre mis en examen pour "viol aggravé" sur mineur et incarcéré. », sur TF1.Info, (consulté le )
  189. Aline Gérard, « Abus sexuels dans l’Église : encore un haut prélat visé par la justice », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  190. Aurélien Thirard, « Nice : nouveau signalement pour abus sexuels à l'encontre d'un prêtre retraité, le diocèse fait par de sa "tristesse" », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  191. Emilien Borderie, « Le curé de Vendôme soupçonné d'agression sexuelle sur mineur », sur www.sweetfm.fr, (consulté le )
  192. « Communiqué de Mgr Wintzer », sur Diocèse de Poitiers, (consulté le )
  193. Fred Jimenez, « Abus sexuels dans l'Eglise : des accusations contre l'abbé Raymond Jaccard, un missionnaire du Haut-Doubs », Est Républicain,‎ (lire en ligne, consulté le )
  194. Florence Cicolella, « Un prêtre accusé d'abus sexuels, le diocèse de Besançon lance un appel aux potentielles victimes », France 3 régions,‎ (lire en ligne, consulté le )
  195. Mikael Corre, « « Sous emprise » : enquête exclusive sur des abus sexuels présumés dans un internat catholique », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  196. « Un prêtre du Pas-de-Calais condamné à six ans de prison pour viol », .20minutes.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  197. « Un curé du Nord condamné à huit ans de prison pour viols sur mineure », 20minutes.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  198. Céline Guiral, « Un prêtre charentais mis en examen pour atteinte sexuelle sur mineur », Charente Libre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  199. « Un prêtre de Charente mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  200. Hervé Gosselin, « Message de l’évêque aux diocésains », sur Diocèse d'Angoulême, (consulté le )
  201. Pierre Bénichou, « Le mystère Trenet », sur wallonica.org, (consulté le )
  202. a b c d e et f Bertrand Dicale, « Charles Trenet et les "soutanes de désespoir" », sur Franceinfo, (consulté le )
  203. « La douce cruauté d'un Peter Pan », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  204. « L'autre Trenet », sur RFI Musique, (consulté le )
  205. Pierre Perret, « Frère La Guillaumette », sur pierreperret.fr (consulté le )
  206. Pierre Perret, « Cochon de moine », sur pierreperret.fr (consulté le )


À voir modifier

Bibliographie modifier

Articles détaillés et connexes modifier

Liens externes modifier