Abilways
| Abilways | |
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| Création | 1969 : création du Centre de perfectionnement des journalistes (CPJ) par le CFJ |
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| Dates clés | 1972 : Groupe CFPJ 2003 : Rachat par EFE 2012 : le Groupe CFPJ fusionne avec EFE et devient Abilways |
| Forme juridique | Société anonyme |
| Slogan | Build your singularity |
| Siège social | 18, rue Tiphaine Paris France
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| Direction | Bertrand Leclercq, Président du conseil de surveillance Julien Zuccarelli, Président du directoire |
| Actionnaires | Famille Mulliez (80 %)
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| Activité | Formation professionnelle continue en France, enseignement supérieur privé en France |
| Société mère | Association familiale Mulliez |
| Sociétés sœurs | DigiSchool, Recommerce, Voltalia, Sculpteo, Sitel Group, Agorize |
| Filiales | CFPJ, École W, Institut supérieur du marketing, EFE, Abilways Digital, Pyramyd, ACP Formation, IFE Portugal, IFE Benelux |
| Effectif | 300[1] |
| SIREN | 479894750[2] |
| Site web | www.abilways.com/fr |
| Chiffre d'affaires | 4 532 200 € (2015)[3] |
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Abilways, anciennement Groupe CFPJ, est une entreprise française intervenant dans le domaine de la formation professionnelle continue avec le CFPJ, l'ISM et EFE[4], et détenu par le fonds d'investissement de la famille Mulliez.
Le groupe est aussi présent dans la formation initiale et l'alternance avec le Centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et l'École W, créée en 2016. Le siège social est situé au 18 rue Tiphaine à Paris[5] depuis décembre 2022, date à laquelle le groupe a quitté le siège historique du CFJ situé rue du Louvre[6]. Le président du conseil de surveillance est Bertrand Leclercq, membre de la famille Mulliez[7].
Depuis 2011, le groupe Abilways est la propriété de Creadev, le fonds d’investissement de la famille Mulliez, qui est par ailleurs, via l'Association familiale Mulliez (AFM)[4], l'actionnaire majoritaire de nombreuses sociétés de distribution, comme Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin et Saint-Maclou[8].
Histoire modifier
1972 : création par le CFJ et le CPJ modifier
Le groupe tire ses origines de la création à Paris en 1969 du CPJ, Centre de perfectionnement des journalistes, par le CFJ, et propose des formations professionnelles destinées aux journalistes.
En 1972, le CFJ et le CPJ se regroupent au sein du groupe CFPJ (Centre de formation et de perfectionnement des journalistes).
1998 : premier dépôt de bilan modifier
À la suite d'une crise financière, en 1998, le groupe doit procéder à une restructuration. À l'initiative de Claire Richet, Bernard Pivot et Pierre Lescure, des anciens élèves créent alors l’association « CFJ-Demain » [9] pour trouver des solutions de financement qui permettront à l’école d'échapper à la liquidation. La justice lui accorde la reprise du groupe en 1999.
En dépit de l'augmentation des droits d'inscription, la situation reste précaire : en 2003, le groupe CFPJ est à nouveau en dépôt de bilan[10].
2003 : redressement judiciaire, puis reprise par EFE modifier
Le , le groupe CFPJ, alors composé d'une part de Centre de formation des journalistes (CFJ) et d'autre part du Centre de perfectionnement des journalistes (CPJ), est placé en redressement judiciaire[11]. Ces deux structures, qui s'insèrent dans les activités du CFPJ, totalisent respectivement à cette date une dette de plus de 11,5 millions d'euros pour le CPJ (SA de la rue du Louvre) et de 3,8 millions d'euros pour l'association CFJ, l'école de journalisme[12],[10].
Le , le tribunal de grande instance de Paris désigne le groupe Edition Formation Entreprise (EFE) comme repreneur du groupe CFPJ[12],[13]. L'offre de reprise d'EFE, dirigé par Patrice Bougon, un ancien avocat spécialisé en optimisation fiscale, s'élève à 200 000 euros et obtient la préférence de l'association des anciens élèves du CFJ[14]. Pierre Cohen-Tanugi, ancien directeur des éditions Gallimard, est nommé à la tête du groupe CFPJ et du CFJ par EFE pour « rétablir toute l'aura légitime de cette école prestigieuse »[13]. Il démissionne huit mois plus tard[15].
Le , le groupe EFE-CFPJ conclut le rachat de l'Institut du développement des call-centers (IDCC) et de l'Institut supérieur du marketing (ISM) au groupe français Teleperformance[16]. Les activités d'EFE déménagent au siège du groupe CFPJ et du CFJ, rue du Louvre en juillet 2009[17].
2012 : acquisition par la famille Mulliez et naissance d'Abilways modifier
Le , le fonds d'investissement de la famille Mulliez intègre le capital du groupe EFE-CFPJ. Patrice Bougon cède 20% du capital[18],[19]. Un an plus tard, le fonds d'investissement détient 80% du groupe EFE-CFPJ[8].
En juin 2011, le CPJ reprend le nom du groupe et devient le CFPJ Médias. Le CFPJ Entreprises, destiné à la formation continue pour les entreprises et les administrations, devient CFPJ Communication. En septembre 2012, le groupe EFE-CFPJ devient Abilways, avec Marie Ducastel, directrice générale d'EFE, à la tête du nouveau groupe[20].
Le , Abilways et le CFJ annoncent la création de l'École W, un parcours post-bac en trois ans permettant aux étudiants de s’initier aux métiers de l'information, de la communication et de la création numérique et de se préparer aux concours des écoles de journalisme[21].
En juin 2018, Abilways annonce l'ouverture d'un centre de formation à Lyon[22]. En , Olivier Ferhat succède à Marie Ducastel, présidente du directoire d'Abilways.
Le 28 novembre 2019, le groupe Abilways signe une convention de partenariat avec l'Université de Nantes dans l'objectif de co-créer plus de cinquante formations interentreprises[23].
Le 30 juin 2020, Julien Zuccarelli succède à Olivier Ferhat à la direction d'Abilways[24].
Identité visuelle modifier
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Logotype du Groupe CFPJ avant 2005. -
Logotype du Groupe CFPJ de 2005 à 2012. -
Logotype d'Abilways depuis 2019.
Notes et références modifier
- https://www.leprogres.fr/economie/2018/06/06/abilways-ouvre-une-antenne-a-lyon.
- Sirene, (base de données)
- https://www.societe.com/societe/abilways-479894750.html.
- « La famille Mulliez se lance dans la formation avec la marque Abilways », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Abilways (Paris 2) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur société.com - 479894750 », sur www.societe.com (consulté le ).
- « Abilways a déménagé ».
- « Les nouvelles générations montent au sein de l'Association familiale Mulliez », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Une bien étrange entreprise : le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) », sur acrimed.org, .
- CFJ Demain La Croix du 10 mars 1999, consulté le 29 mai 2017.
- « Le CFPJ, en cessation de paiement, va déposer son bilan », sur Stratégies, (consulté le ).
- Olivier COSTEMALLE, « Le CFPJ devrait trouver repreneur. », sur Libération (consulté le )
- « L'école de journalisme du CFPJ reprise par une société de formation », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Raphaël GARRIGOS, « Le CFPJ racheté par la société de formation EFE. », sur Libération (consulté le )
- Elodie Gabillard, « Une bien étrange entreprise : le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) », sur Acrimed | Action Critique Médias (consulté le )
- « Démission de Pierre Cohen-Tanugi, DG adjoint du CFPJ », sur Stratégies, (consulté le )
- « Confidentiel. Le groupe EFE rachète l'IDCC et l'ISM, deux filiales du groupe Téléperformance », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
- « Annonces commerciales detail — bodacc.fr », sur www.bodacc.fr (consulté le )
- « Creadev, la structure d », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
- « EFE prend appui sur Creadev », sur Capital Finance, (consulté le )
- « Le Groupe EFE devient le Groupe Abilways », sur www.capcampus.com (consulté le ).
- « L’École W, pour former en trois ans aux 'métiers qui n’existent pas encore' », L'Ètudiant, (lire en ligne, consulté le ).
- « Abilways ouvre une antenne à Lyon », sur www.leprogres.fr, (consulté le ).
- Christelle Bervas, « L'Université de Nantes renforce sa formation continue avec le groupe Abilways », sur UNNEWS (consulté le ).
- « Abilways (Paris 2) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur société.com - 479894750 », sur www.societe.com (consulté le ).
