Abdrabbo Mansour Hadi

homme d'État yéménite

Abdrabbo Mansour Hadi
عبدربه منصور هادي
Illustration.
Abdrabbo Mansour Hadi en 2013.
Fonctions
Président de la République du Yémen[N 1]
[N 2]
(10 ans, 1 mois et 13 jours)
Élection 21 février 2012
Vice-président Khaled Bahah
Ali Mohsen al-Ahmar
Premier ministre Mohamed Basindawa
Abdallah Mohsen al-Akwa (intérim)
Khaled Bahah
Ahmed ben Dagher
Maïn Abdelmalek Saïd
Prédécesseur Ali Abdallah Saleh
Successeur Rachad al-Alimi
(président du Conseil de direction présidentiel)

Intérim
(3 mois et 19 jours)
Premier ministre Hassan al-Lawzi (intérim)
Prédécesseur Ali Abdallah Saleh
Successeur Ali Abdallah Saleh
Vice-président de la République du Yémen

(17 ans, 4 mois et 22 jours)
Président Ali Abdallah Saleh
Prédécesseur Abdel Aziz Abdel Ghani
(vice-président du Conseil présidentiel)
Successeur Khaled Bahah (indirectement)
Ministre yéménite de la Défense

(4 mois et 24 jours)
Chef de l'État Ali Abdallah Saleh
(président du Conseil présidentiel)
Premier ministre Mohammed Saïd al-Attar (intérim)
Prédécesseur Haider Aboubaker al-Attas
Successeur Abdel Malik al-Sayani
Biographie
Nom de naissance Abdrabbo Mansour Hadi
Date de naissance (78 ans)
Lieu de naissance Thoukaïn, Abyan (Protectorat d'Aden)
Nationalité Sud-yéménite (1945-1986)
Nord-yéménite (1986-1990)
Yéménite (depuis 1990)
Parti politique Congrès général du peuple
Profession Militaire
Religion Islam sunnite
Résidence Palais de la République, Sanaa (2012-2015)
Palais présidentiel al-Maachiq, Aden (depuis 2015)

Abdrabbo Mansour Hadi
Vice-présidents de la République du Yémen
Présidents de la République du Yémen

Abdrabbo Mansour Hadi
عبدربه منصور هادي
Abdrabbo Mansour Hadi

Allégeance Fédération d'Arabie du Sud (1964-1967)
Yémen du Sud (1967-1986)
Yémen du Nord (1986-1990)
Yémen (1990-1994)
Grade Maréchal[1]
Années de service 19641994
Conflits Guerre civile yéménite de 1994
Autres fonctions Président de la République du Yémen
Vice-président de la République du Yémen
Ministre de la Défense du Yémen

Abdrabbo Mansour Hadi (arabe : عبدربه منصور هادي  prononciation yéménite : [ˈʕæ.bed ˈrɑb.bu mænˈsˤuːr ˈhæːdi]), né le à Thoukaïn, dans le gouvernorat d'Abyan[2], est un maréchal et homme d'État yéménite, vice-président de 1994 à 2012 puis président de la République de 2012 à 2022.

Biographie modifier

Abdrabbo Mansour Hadi naît en à Thoukaïn, village situé dans le gouvernorat d'Abyan[3].

Il est diplômé dans une académie militaire yéménite après avoir obtenu une bourse pour pouvoir étudier au Royaume-Uni. Il parle couramment l'anglais.

Puis il obtient une autre bourse pour pouvoir étudier en Égypte pendant six ans. Abd Rab Mansour Hadi a ensuite passé quatre ans dans une académie militaire en Union soviétique. De retour au Yémen du Sud, il occupa plusieurs postes clés dans l'armée jusqu'en 1986 lorsqu'il fuit au Yémen du Nord, précisément à Sanaa avec le président Ali Nasser Mohamed.

En , il est nommé ministre de la Défense par le Conseil présidentiel[4].

Vice-présidence modifier

Il devint vice-président le [3] après la démission du vice-président Ali Salem al-Beidh qui démissionna en devenant le chef des séparatistes du sud. Le , il quitte son poste, étant devenu président à la suite de la Révolution yéménite de 2011.

Présidence modifier

Révolution et transition modifier

Vice-président de la République du Yémen du [5],[6] au , Hadi est nommé président par intérim le dans le cadre de la Révolution yéménite[7], après qu'Ali Abdallah Saleh a été blessé dans une attaque contre la mosquée al-Nahdin du palais présidentiel. Saleh demeure néanmoins le président de la République en titre[8] et reprend ses activités le . Cependant, Hadi ne se rend pas au palais présidentiel, qui est alors occupé par le propre fils du président, Ahmed Ali Abdallah Saleh, tandis que le clan Saleh continue de contrôler de facto le gouvernement[9].

Pour mettre fin aux troubles, des négociations sont menées sous la direction du Conseil de coopération du Golfe. Elles aboutissent le à la signature d'un accord, en Arabie saoudite. Le plan de Riyad prévoit le départ du président Saleh au profit de Hadi, en échange de l'immunité complète pour le chef d'État sortant et tous ses proches. Au terme de trois mois de partage de pouvoir, le maréchal Hadi doit être élu pour une période de transition de deux ans, jusqu'à des élections générales planifiées pour 2014. Saleh devient donc président honoraire, et Hadi président par intérim, jusqu'à l'élection de 2012[10]. Il est alors considéré comme un « homme de consensus »[11],[12],[13].

Le , seul candidat lors de la première élection présidentielle au suffrage universel de l'histoire du pays, Hadi est élu président de la République avec 99,8 % des voix et une participation de 65 % de la population pour un mandat transitoire de deux ans[14]. Le , il prête serment devant le Parlement[15] et la passation de pouvoir avec Ali Abdallah Saleh a lieu le 27 du même mois[16].

Le , il décide de limoger plusieurs hauts responsables des services de sécurité considérés comme loyaux à l'ancien chef de l'État Ali Abdallah Saleh[17],[18].

En , son mandat est prorogé jusqu'en [19].

Guerre civile modifier

Le , au début de la guerre civile, les rebelles Houthis prennent le palais présidentiel[20]. Le lendemain, il signe un accord avec les Houthis sur l'amendement du projet de Constitution qui devait être présenté et sur la représentation des Houthis et des autres factions dans le gouvernement. Le conseiller du président, Ahmed Awad ben Moubarak, doit également être libéré[21].

Le , il présente sa démission[22] après que les Houthis eurent réclamé qu'un de leurs membres soit nommé comme vice-président[23]. Sa démission est rejetée par le président du Parlement, Yahya Ali al-Raie[24]. Les Houthis proposent alors de mettre en place un Conseil présidentiel composé de l'armée, des forces de sécurité, des comités populaires et des « composantes révolutionnaires et politiques »[25].

Sa démission devait être confirmée par un vote du Parlement initialement prévu pour le [26] puis reporté[27].

Le , alors qu'il a été placé en résidence surveillée par les Houthis, il annonce refuser de renoncer à sa démission « sous la menace des armes »[28].

Le après que la démission a été refusée par le Parlement et alors qu'il était en résidence surveillée à Sanaa, il prend la fuite vers Aden, ville du sud du pays[29] et devenue par la suite capitale de facto[30]. Il déclare qu'il demeure le président en exercice, après avoir renoncé à démissionner, et déclare que les actions des Houthis étaient « nulles et non avenues »[31],[32]. Le jour-même, il déclare vouloir déplacer le dialogue à Aden[33]. Le lendemain 22 février, il rencontre des dirigeants politiques et militaires du sud du pays[34].

Le , dans une lettre adressée au Parlement, il renonce officiellement à démissionner[35]. Le jour-même, il demande aux membres du gouvernement démissionnaire de le rejoindre à Aden[35]. En réaction, les Houthis le qualifient de « fugitif » et promettent de le juger[36]. Cette décision est rejetée par les Houthis, alors qu'elle fait l'objet de nombreuses interprétations juridiques[37].

Le , il annonce avoir fui Sanaa en passant par un tunnel situé dans sa résidence[38]. Au même moment, les Houthis promettent 93 000 dollars pour sa capture[39]. Le , son entourage annonce qu'il a quitté Aden, où les Houthis progressent, sans indiquer où il a trouvé refuge[40]. Il se rend finalement en Arabie saoudite, sous l'escorte des Forces armées saoudiennes[41].

Le , il participe au sommet annuel de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh en Égypte[42] puis retourne en Arabie saoudite.

Le , il retourne à Aden[43].

Après les attentats du 6 octobre 2015 à Aden, perpétrés par l'État islamique au Yémen, il retourne, peu après Khaled Bahah et de son gouvernement, à Aden et alors qu'il était auparavant en exil à Riyad[44] jusqu'en novembre 2015[45].

Le , réunie à Riyad, une partie du bureau politique du CGP, dont le vice-président ben Dagher qui venait de faire défection et avait rejoint le gouvernement yéménite en exil, limoge Ali Abdallah Saleh de son poste de président et nomme Hadi à sa place[46].

Le à Sanaa, une enquête est lancée par un juge pro-Houthis à l'encontre de cadres du gouvernement yéménite, dont le président Hadi, son conseiller Ahmed Awad ben Moubarak et l'ancien ministre des Affaires étrangères Riad Yassine, pour « corruption » et « conspiration contre le peuple »[47],[48]. Le , il est « condamné à mort » par un tribunal contrôlé par les Houthis pour « haute trahison » pour avoir « usurpé le titre de président à l'issue de son mandat, participé à l'agression du Yémen et avoir porté atteinte à l'intégrité territoriale de la République yéménite »[49]. En , des milliers de personnes se sont rassemblés à Aden, pour protester contre le président Abdrabbo Mansour Hadi[50].

En , en conflit avec les Émirats arabes unis, il aurait été mis en résidence surveillée par l'Arabie saoudite, qui l'empêcherait de revenir à Aden[51].

 
Hadi (à droite) en déplacement en Inde (2018).

Le , le Conseil de transition du Sud adresse un ultimatum de sept jours au président Hadi pour limoger le gouvernement d'Ahmed ben Dagher, qu'ils accusent de « corruption »[52], et le remplacer par un gouvernement de technocrates, sans quoi il nommerait son propre gouvernement[53].

Le , peu après l'expiration de l'ultimatum, les séparatistes prennent le contrôle du siège du gouvernement[54]. Le 30 janvier, les forces fidèles au STC contrôlent la quasi-totalité de la ville[55]. En fin de journée, les combats cessent, après une médiation de la coalition[56]. À l'issue de ces négociations, les séparatistes rendent trois bases militaires à l'armée, et lèvent le siège du palais présidentiel al-Maachiq[57].

Le , une faction du Congrès général du peuple l'a confirmé dans ses fonctions à la tête de celui-ci[58].

À partir de 2015, dans le contexte de la guerre civile yéménite, les Émirats arabes unis commencent à administrer de fait l'île de Socotra, construisant de nouvelles infrastructures, des réseaux de télécommunication, demandant aux habitants de signer des contrats de travail avec eux, font leurs propres recensement des populations locales, puis, en 2018, se déploient militairement sur l'île, ce que condamne le gouvernement yéménite, au nom de sa souveraineté sur l'île[59]. Le , des troupes saoudiennes débarquent à leur tour, à la demande du gouvernement yéménite pour former ses troupes[60], puis les deux forces se retirent au profit de l'armée gouvernementale dès le lendemain [61].

Départ du pouvoir modifier

Le 7 avril 2022, il transfère ses pouvoirs présidentiels à un Conseil de direction présidentiel dirigé par Rachad al-Alimi[62].

Pour François Frison-Roche, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste du Yémen, « Abdrabbo Mansour Hadi était un président fictif. Il vit isolé, en exil, dans un palais mis à sa disposition en Arabie Saoudite. Et il ne jouit d'aucune légitimité. En 2012, il a été élu alors qu'il était le seul candidat. À l'origine, son mandat devait durer deux ans. Depuis, aucune élection n'a été organisée à cause des combats »[63].

Il reste hébergé dans sa résidence en Arabie saoudite et y reçoit le 22 mai 2023 l'ancien ministre de la Défense al-Soubeihi, libéré le mois précédent[64].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Par intérim du au .
  2. Démissionnaire du au . En concurrence avec Mohammed Ali al-Houthi du au , avec Saleh Ali al-Sammad du au , puis avec Mehdi Hussein al-Machat du au . À partir du , il dispute aussi le pouvoir à Aïdarous al-Zoubaïdi. En exil du au en Arabie saoudite, il demeure reconnu comme président légitime par la communauté internationale. Son gouvernement est installé à Aden.

Références modifier

  1. Chloé Gibert avec AFP, « Qui est le président que les Yéménites élisent? », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Yemen's New Acting President: Abd Rabu Who? Waq Al-Waq, Big Think, 5 juin 2011
  3. a et b « Yémen: qui est Abd Rabbo Mansour Hadi? | Moyen-Orient », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Alors que les forces nordistes affirment poursuivre leur progression Le premier ministre yéménite est limogé par le Conseil présidentiel », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  5. Central Intelligence Agency, The World Factbook 2008, Skyhorse Publishing (en), 2007, p. 688
  6. Yemen CIA website
  7. « Yémen : un président par intérim », sur Europe 1 (consulté le )
  8. Al-Hadi acting President of Yemen Al Jazeera Blogs, 4 juin 2011
  9. « Historical Dictionary of Yemen », sur Google Books (consulté le )
  10. Amnesty International, « Le Yémen en transition », (consulté le )
  11. « Abd Rabbo Mansour Hadi, futur président du Yémen », sur Libération.fr (consulté le )
  12. « Hadi, le président sauvé manu militari par l’Arabie saoudite », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  13. « Yémen : les manifestants favorables à l’intérim du vice-président », sur VOA (consulté le )
  14. Rulers
  15. « Yémen: Le nouveau président Mansour Hadi a prêté serment » (consulté le )
  16. « Yémen: Saleh remet le pouvoir au nouveau président Hadi » (consulté le )
  17. Le président yéménite limoge des chefs de la sécurité pro-Saleh, Le Point, 11 septembre 2012.
  18. Manifestation monstre au Yémen pour réclamer la levée de l'immunité de Saleh, Le Monde, 11 septembre 2012.
  19. Reuters Editorial, « Yemeni president's term extended, Shi'ite Muslim leader killed », sur U.S. (consulté le )
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  21. FRANCE 24, « Acculé, le président yéménite signe un accord avec les rebelles houthis », sur france24.com, (consulté le ).
  22. (en) « Romandie.com », sur romandie.com (consulté le ).
  23. (en) « Romandie.com », sur romandie.com (consulté le ).
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  26. <http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/23/97001-20150123FILWWW00082-yemen-reunion-dimanche-du-parlement.php/
  27. Le Figaro.fr avec AFP, « Yémen: réunion au Parlement encore reportée », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  54. « Yémen : des séparatistes s'emparent du siège du gouvernement à Aden », sur Europe 1 (consulté le )
  55. « Yémen : les forces séparatistes prennent le contrôle d'Aden », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  56. Acil TABBARA avec AFP, « Les Sudistes prennent le dessus à Aden, mais ne veulent pas la sécession - Acil TABBARA avec AFP », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
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  59. « L’armée émiratie se déploie sur l’île de Socotra: l’alliance Yémen-Emirats pourrait voler en éclats », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
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  63. « Au Yémen, entre trêve et bouleversement politique, l'espoir de la paix ? », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  64. (ar) المشهد اليمني, « ظهور جديد للرئيس السابق عبدربه منصور هادي مع اللواء الصبيحي وفيصل رجب عشية عيد الوحدة ”صور” », sur www.almashhad-alyemeni.com,‎ (consulté le ).

Liens externes modifier