Abdelkrim Harouni

homme politique tunisien

Abdelkrim Harouni
Illustration.
Abdelkrim Harouni à l'assemblée constituante, en février 2011.
Fonctions
Ministre tunisien du Transport

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Moncef Marzouki
Premier ministre Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Gouvernement Jebali
Larayedh
Prédécesseur Salem Miladi
Successeur Chiheb Ben Ahmed
Constituant de la première circonscription de Tunis

(4 mois et 21 jours)
Élection 23 octobre 2011
Législature 2e assemblée constituante tunisienne
Groupe politique Ennahdha
Successeur Habib Bribech[1]
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance La Marsa, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Ennahdha
Diplômé de ENIT

Abdelkrim Harouni (arabe : عبد الكريم الهاروني), né le à La Marsa[2], est un homme politique tunisien membre du mouvement islamiste Ennahdha.

Biographie modifier

Étudiant au lycée Carthage Présidence, il est diplômé de l'École nationale d'ingénieurs de Tunis[2]. En 1990, Harouni écrit pour le journal Al Fajr (ar), la publication du mouvement Ennahdha[2]. Il est arrêté en raison de son affiliation politique et condamné en 1992 à la prison à vie[2]. Il est finalement libéré le après seize années passées derrière les barreaux, dont certaines en isolement, mais affirme continuer d'être harcelé par la police[2].

Harouni est aussi l'un des fondateurs de l'Union générale tunisienne des étudiants dont il est élu secrétaire général à deux reprises[2].

Après la révolution de 2011, il est élu membre de l'assemblée constituante le 23 octobre 2011 comme représentant de la première circonscription de Tunis. Le 24 décembre, il entre au gouvernement comme ministre du Transport, cédant son siège de constituant le [1].

Président du conseil de la choura, le parlement interne d'Ennahdha, Abdelkrim Harouni est arrêté et placé en garde à vue le , plusieurs mois après l'arrestation du leader du parti, Rached Ghannouchi. Un chercheur du Carnegie Middle East Center (en) donne une analyse du contexte : « La stratégie de répression d'Ennahda est différente de celles des anciens régimes, car elle vise la direction et non la base. Le but n'est surtout pas d'éradiquer Ennahda, car cela n'a pas fonctionné, mais de le domestiquer en le vidant de son enracinement populaire et de sa dimension contestataire », analyse[3].

Références modifier

  1. a et b « Tunisie - Abdelkarim Harouni et Abdellatif Mekki démissionnent de la Constituante », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  2. a b c d e et f (en) Sana Ajmi, « Abdelkarim Harouni »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tunisia-live.net, .
  3. Monia Ben Hamadi, « En Tunisie, le parti Ennahda fragilisé par l'arrestation de ses deux plus hauts dirigeants », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes modifier