Abbaye de Jully-les-Nonnains

prieuré située dans l'Yonne, en France

Prieuré de Jully-les-Nonnains
Image illustrative de l’article Abbaye de Jully-les-Nonnains
Présentation
Nom local Château de Jully
Grange aux convers
Type prieuré
Rattachement (anciennement) Ordre de Saint-Benoît
Début de la construction XIIe siècle
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Ville Jully
Coordonnées 47° 46′ 32″ nord, 4° 17′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Yonne
(Voir situation sur carte : Yonne)
Prieuré de Jully-les-Nonnains
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(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Prieuré de Jully-les-Nonnains
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(Voir situation sur carte : France)
Prieuré de Jully-les-Nonnains

Le prieuré de Jully-les-Nonnains située dans la commune de Jully, dans l'Yonne, est un monastère, aujourd'hui disparu, de moniales bénédictines fondé en 1115 par le comte Milon II.

Historique modifier

Ombeline et d'autres femmes de l'entourage de saint Bernard de Clairvaux avaient le désir d'entrer en religion, dans un monastère. Elles décident de fonder un prieuré de femmes qui serait sous la dépendance de l'abbaye mère, Molesme. Milon II de Bar fit une donation[1] de son château de Jully avec toutes ses dépendances et la paroisse de Jully ; ce château avait été bâti par son aïeul Milon, comte de Tonnerre en 987.

La charte fut ratifiée par Joceran, évêque de Langres, et par une bulle papale d'Eugène III le . Molesme avait délégué quatre moines pour gérer et superviser l'abbaye, cette tutelle causa de nombreux conflits entre les parties qui furent portés jusque devant divers papes. La Guerre de Cent Ans affaiblissant le temporel et le spirituel de l'abbaye, la communauté fut dissoute le .

Au XVe siècle, l'abbaye devenait le bénéfice du cellérier de Molesme qui devenait le seigneur de Jully.

Claude de Nicey entreprit l'amélioration et la fermeture de l'enceinte. Pour ce faire, il bâtit une nouvelle chapelle, dédiée à saint Claude, devant la porte du château et fit murer l'ancienne chapelle et fermer des ouvertures. Alors que l'abbaye fut prise et saccagée par les protestants menés par François de Coligny d'Andelot, puis quelque temps après par des reitres, cette chapelle Saint-Claude fut constatée détruite en 1578, et non relevée.

État actuel modifier

L'inventaire préliminaire des Monuments historiques[2] ne recense plus qu'un bâtiment à demi ruiné avec une cave et un puits.

Notes et références modifier

  1. Acte aux archives départementales de l'Yonne.
  2. « Château », notice no IA89000635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier