A Flower given to my daughter

mélodie d'Albert Roussel

A Flower given to my daughter
(L 55)
Genre Mélodie
Musique Albert Roussel
Texte James Joyce
Langue originale anglais
Effectif chant et piano
Durée approximative min
Dates de composition 1931
Création
Londres
Interprètes Dorothy Moulton (voix), Herbert Hughes (piano).

A Flower given to my daughter est une mélodie pour voix et piano d'Albert Roussel composée en 1931 sur un poème de James Joyce.

Présentation modifier

Texte modifier

A Flower given to my daughter est un poème de James Joyce écrit vers 1915. L’œuvre fait partie de Pomes Penyeach, qui comprend cinq poèmes publiés par Harriet Monroe à Chicago en 1917 dans Poetry[1].

Mélodie modifier

Albert Roussel compose la mélodie A Flower given to my daughter à Varengeville en 1931[1],[2]. La partition est destinée à une voix moyenne accompagnée du piano[3].

La mélodie est publiée dans The Joyce Book, un recueil édité par Herbert Hughes qui paraît à Londres en 1933 chez Sylvan Press, Oxford University Press. Séparément, l’œuvre est aussi éditée par Durand en 1948, avec une traduction en français de Rollo H. Myers sous le titre « Une fleur donnée à ma fille »[3].

Création modifier

L’œuvre est créée à Londres le par la soprano Dorothy Moulton, avec Hughes au piano[3].

En France, la première audition est donnée à Paris le par Madame Blanc-Audra et Madeleine d'Aleman, piano, lors des « Auditions du Mardi de La Revue musicale » au 70 avenue Kléber[3].

Analyse modifier

A Flower given to my daughter est qualifié par Gilles Cantagrel de « bref poème aux rythmes changeants, aux impressionnantes images », qui présente une « vision immobile d'une femme âgée offrant une rose à sa fille, dont le regard luit d'un étonnement sauvage[2] ».

Pendant que le piano répète en variant un motif chromatique évoluant dans un climat atonal, la ligne de chant « avance chaque syllabe avec la précaution que réclame tant de fragilité — de la rose frêle, de l'enfant aux veines bleues, de la mère à l'âme blême[2] ».

La mélodie porte, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 55[1], et affiche quelquefois le numéro d'opus 44 (également dévolu aux Deux idylles).

La durée moyenne d'exécution de l’œuvre est de deux minutes environ[4].

Discographie modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages généraux modifier

Monographies modifier

  • Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
  • Raphaëlle Legrand, « Catalogue des œuvres », dans École normale de musique de Paris, Jean Austin (dir.), Albert Roussel, Paris, Actes Sud, , 125 p. (ISBN 2-86943-102-3), p. 46–95.
  • Damien Top, Albert Roussel : Un marin musicien, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique », , 170 p. (ISBN 2-84049-194-X).
  • Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).

Notes discographiques modifier

  • (fr + en) Guy Sacre, « Le musicien des adieux », p. 4-13, Luxembourg, Timpani 2C2064, 2001.

Références modifier

  1. a b et c Labelle 1992, p. 94.
  2. a b et c Cantagrel 1994, p. 576.
  3. a b c et d Labelle 1992, p. 95.
  4. (en) Adrian Corleonis, « A Flower Given to My Daughter, for ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
  5. Pierre Jean Tribot, « Albert Roussel, le coffret aux trésors », sur Crescendo Magazine,

Liens externes modifier