Aït Waghlis

tribu en Algérie
Aït Waghlis
ⴰⵜ ⵡⴻⵖⵍⵉⵙ At Weɣlis
Description de cette image, également commentée ci-après
Village Tasga, commune de Souk Oufella

Populations importantes par région
(Sur leur territoire) 58 908 (2017)
Autres régions Inconnu
France Inconnu
Autres
Régions d’origine Algérie
Soummam, Petite Kabylie
Langues Kabyle
Religions Islam (majoritaire)
Ethnies liées Berbères, Kabyles
Description de cette image, également commentée ci-après
Communes de la wilaya de Béjaïa auxquelles est rattaché le territoire des Aït Waghlis

Aït Waghlis (en Kabyle : At Weɣlis, en tifinagh : ⴰⵜ ⵡⴻⵖⵍⵉⵙ) est une tribu kabyle, établie sur la rive gauche de la Soummam et le versant sud du mont Akfadou en Algérie, occupant le territoire constitué approximativement de la commune de Sidi Aïch et des communes avoisinantes[1] : Chemini, Leflaye, Souk Oufella, Tibane et Tinabdher[2]. C'est la tribu la plus importante en nombre de la vallée de la Soummam[3].

Étymologie modifier

Selon une première hypothèse, le nom de la tribu des Aït Waghlis proviendrait du nom de l'ancêtre éponyme Waghlis, un souverain berbère musulman[3].

ancien ancêtre est Tindenses, l'un des cinq fils de la légende Djurdjura

A contrario, une autre hypothèse donne une origine commune à l'ethnonyme et au nom kabyle de la panthère, soit la racine berbère γls, et propose deux acceptions : dans la première, le nom waghlis viendrait des couleurs (probablement tachetées) de la panthère que l'on retrouvait sur les tuniques que portaient les waghlissiens ; dans la seconde acception, le nom de la tribu ferait simplement allusion à la bravoure du fauve qui serait un attribut de la tribu[4].

Ce nom de tribu donnera naissance au patronyme al-Waghlisi[5].

Géographie modifier

Localisation de la tribu modifier

 
Carte d'état-major de la Région de Sidi Aïch.

Établie sur le versant sud du mont Akfadou, dans la chaîne du Djurdjura, la tribu des Aït Waghlis occupe le territoire inscrit dans le triangle délimité à l’ouest par la rivière Ighzer Amokrane jusqu’au col d’Akfadou (à la limite avec la tribu des Ouzellaguen), au nord par une ligne partant du col d'Akfadou le long de l’oued Remila (à la limite avec la tribu des Aït Mansour), et au sud par la rivière de la Soummam.

Le territoire de la tribu s'étend sur une vingtaine de kilomètres en longueur, de Semaoun à l'ouest à Tinabdher à l'est, et sur une dizaine de kilomètres en largeur, d'Aourir au nord à Takrietz au sud ; Ighzer n Souk délimitant la partie Ath-Sammer à l'Ouest et Ath Mzal à l'Est. Sidi-Aïch constitue un centre reliant le âarchs Ath Waghlis à ses voisins du flanc méridional de la vallée : At-Yemmel Seddouk, Amalou et Imessissen.

  Aït Mansour Aït Mansour Fenaïa  
Aït Idjer N Aït Imel, Aït Sidi Aïad et Imoula
O    Aït Waghlis    E
S
Aït Ziki Ouzellaguen Aït Aidel

Démographie modifier

Evolution démographique de la tribu
1851 1873 1909 1977 1987 1998 2008 2017
Population 5 500[6] 7 500[7] 18 000[8] 53 791 59 776 58 908[9]

Communes et villages de la tribu Aït Waghlis modifier

Les principales localités des Aït Waghlis sont : Aourir Ousammer (Souk Oufella), Bu Mellal, Leflaye, Tibane, Tifra, Tiloua el Qadi (Souk Oufella) Zountar, Timezgug (Tibane), Tinabdher et Sidi Aïch[1].

Le territoire de la tribu est réparti sur six communes relevant de deux daïras de la wilaya de Béjaïa :

Villages de la tribu par commune
Chemini
(23 villages)
Leflaye
(6 villages)
Souk Oufella
(12 villages)
Sidi Aich
(2 villages)
Tibane
(11 villages)
Tinabdher
(15 villages)
  • Agueni
  • Aït Chemini
  • At Aouragh
  • Aït Soula
  • Aït Zadi
  • Bouchachiou
  • Djenane
  • Ilmaten
  • Imaliouène
  • Larbaa
  • Louda
  • Semaoune
  • Sidi Hadj Hassaine
  • Sidi-Yahia
  • Taghrast Boumelal
  • Taguemount
  • Takhlijt
  • Takorabt
  • Tazrout
  • Tighilt
  • Tihouna
  • Tijounane
  • Tissira
  • Remila
  • Ighzer n'Chebib
  • Aït Chetla
  • Aït Oubelaïd
  • Ighil Idaki
  • Maksène
  • Maxen
  • Mezgoug
  • Takorabt
  • Taourirt
  • Tizi Laraïf
  • Tighilt
  • Taouragh
  • Aichouchène
  • Aghalad Laalam
  • Birmatou
  • Chebirdou
  • Igoudien
  • Iguer Amar
  • Irouflène
  • Lazib Nait Atmane
  • Lazib Nait Touati
  • Sidi Moussa
  • Tadoukant
  • Tala Tagout
  • Tala Ouzrou Tighzert
  • Tigzirt
  • Tighouzratine

Toponymie modifier

 

Origine des noms des localités de la tribu

  • Kabyle (72,7 %)
  • Arabe (16,7 %)
  • Mélange kabyle/arabe (9,1 %)
  • Turque (1,5 %)

Les localités de la tribu ont en majorité des noms locaux, bien que certaines d'entre elles ont subi une influence étrangère puisque l'on retrouve quelques toponymes arabes, seuls ou mélangés à des toponymes berbères ainsi qu'une localité portant un toponyme turque.

Nous pouvons également noter la présence forte de toponymes faisant référence à des entités naturelles tels que Tizi qui signifie col, Tala qui signifie source ou fontaine ou encore Ighil/Tighilt qui signifie terrain gras.

Nous retrouvons aussi des noms faisant référence à des hommes, avec l'utilisation de la particule kabyle Aϊt signifiant « gens de, descendants de, ceux de, fils de, la tribu de,… etc. » suivi d'un prénom (Cemini, Sula, Chetla,...).

Enfin, d'autres toponymes se référent à des lieux. C'est notamment le cas des toponymes qui possèdent le mot kabyle εzib signifiant « ferme, maison isolée à la compagne ».

[10],[11]

Histoire modifier

Appartenances historiques

  Royaume des Massyles 310 - 202 av. J.-C.
  Royaume de Numidie 202 - 25 av. J.-C.
  Royaume de Maurétanie 25 av. J-C. - 44
  Maurétanie césarienne 44 - IVe siècle
  Quinquégentiens IVe siècle - VIIe siècle
  Califat fatimide 909 - 947
  Zirides 947 - 1014
  Hammadides 1014 - 1152
  Almohades 1152 - 1230
  Hafsides 1230 - 1313
  Zianides 1313 - 1358
  Sultanat de Béjaïa 1358 - 1510
  Royaume de Koukou 1518 - 1527
  Royaume des Aït Abbas 1527 - 1871
  Algérie française 1871 - 1962
  Algérie 1962 - présent

Selon les anciens, la tribu des Aït Weɣlis a été très tôt divisée en deux. Au Nord-est se trouvent les At Menzal (communes de Sidi Aich, Tibane, Leflaye, Tinebdar) tandis qu'au sud-ouest se situent les At Usammar (communes de Chemini et Souk Oufella). Les Aït Weɣlis Usammar auraient fait partie de la confédération des Igawawen qui rassemblait beaucoup de tribus des versants nord du Djurdjura. Les At Menzer ont fait alliance avec des tribus de la vallée de la Soummam. Cela explique les différences linguistiques entre les deux factions. Alors que les Usammar (comme ses voisins: Awzellagen, At Ziki, Aït Idjer) utilisent des explosives comme les tribus de la confédération des Igawawen (tappurt, heggi, axxam k yemɣaren, axxam-aki), les At Menzal prononcent ces phonèmes comme plus largement dans la vallée de la Soummam (tawwurt, heyyi, axxam yemɣaren, axxam-ayi)[12].

Préhistoire modifier

Dans la préhistoire, la région était déjà occupée. Il existe des grottes dans la région, les plus connues étant celles de Gueldaman à Bou Hamza, Akbou dans lesquelles furent trouvés les objets suivants[13] :

  • Des tessons de poteries portant des décors imprimés et incisés qui ont conservés des résidus de miel, de lait et de matières grasses.
  • De nombreux outils lithiques et osseux
  • Des objets fabriqués à partir d'ivoire d’éléphant, de coquilles d’œufs d’autruche, de carapace de tortue, et de coquillages marins[14].

La présence de ces objets prouve que la région était habitée depuis au moins le Ve millénaire av. J.-C.

Antiquité modifier

Période Numide modifier

Avant les conquêtes romaines, le territoire actuel de la tribu se trouvait sous contrôle des Massyles puis, à partir de 202 av. J.-C., du royaume de Numidie avec l'unification par Massinissa.

Période Maurétanienne modifier

Période Romaine modifier

Au IIIe siècle, les tribus actuelles Aït Waghlis, Aït Amer et Fenaïa ne formaient qu'une seule et même tribu, celle des Tindenses qui faisait elle-même partie d'une confédération de 5 tribus, les Quinquégentiens.

La confédération était sous domination romaine mais elle participa, pendant plusieurs siècles, à de nombreuses guerres de résistance ainsi que des razzias sous les ordres de Firmus et Gildon[15].

Moyen-âge modifier

Lors du Moyen-âge, la région restera indépendante et ne sera pas touchée par les conquêtes musulmanes du fait de la forte résistance. Les habitants sont alors convertis par l'intermédiaire de marabouts. A la suite de la grande révolte berbère, les Ait Waghlis resteront indépendants des Aghlabides. Il faudra attendre la formation du Califat fatimide pour que la tribu fasse de nouveau parti d'un état.

Période Fatimide modifier

Période Ziride modifier

Période Hammadide modifier

Pendant le XIe siècle et le XIIe siècle, le vallée de la Soummam est sous contrôle de la dynastie kabyle des hammadides et une route, la Triq sultan, reliant l'ancienne (Kalâa des Béni Hammad) et la nouvelle (Béjaia) capitale du royaume, est construite. Cette route passe par le territoire de la tribu en longeant l'Oued Soummam et correspond aujourd'hui à la route N 26[16].

Période Hafside modifier

Période Bougiote modifier

Royaumes de Koukou et Aït Abbas modifier

Lors du XVIe siècle et du XVIIe siècle, lorsque Bejaïa était alors occupée par les espagnols puis l'Empire ottoman, la région des Ait Waghlis faisait partie par intermittence des royaumes de Koukou et de Ait Abbas[17].

Colonisation française modifier

Lors de la campagne de colonisation française, des combats opposaient la tribu aux hommes du Maréchal Bugeaud en 1841 et certains combattants ont résisté jusqu'à se soumettre, en juillet 1871, au colonel Jean Thibaudin[18].

En 1871, la tribu participe activement à la révolte de Mokrani contre l'occupation française.

Le 13 avril 1872, la commune mixte de Sidi Aich fut fondée puis instituée le 25 août 1880 par le gouverneur général[19].

Période post-coloniale modifier

Dans les années 1980, les lieux de la tribu, comme tout le reste de la Kabylie, participent au Printemps berbère[20].

En 2001, le Printemps noir surveint après l'assassinat d'un lycéen par un gendarme à Beni Douala. Les villes et villages de la tribu y participent également et de nombreux manifestants originaire de la tribu y sont tués.

En 2018, de nombreux lycéens de Kabylie participent à un boycott de la langue arabe. De nombreuses écritures arabes présentes sur les panneaux de signalisation sont alors effacées[21].

Culture modifier

Langue modifier

Les Ait Waghlis parlent exclusivement le kabyle. Le dialecte parlé sur leur territoire est le dialecte kabyle oriental central, également parlé par les Ait Aidel et At Khiar[22].

Cette tribu a la particularité, avec quelques autres tribus, d'utiliser la consonne labiale sourde [p][23].

Coutumes et traditions modifier

Les Aït Waghlis sont connus dans la région pour leur pouvoir (qudra) de soigner (ou de traiter) les fractures du corps que leur attribue la coutume[24]. Cette pratique perdure aujourd'hui chez une famille du village d'Ath Soula (axxam n'tbib).

Les Aït Waghlis étaient passés maîtres dans le travail du palmier nain (ddum, igezdem en kabyle)[25].

La tribu est l'une des cinq tribus d'Afrique du Nord qui fabriquaient ces chapeaux de pailles de taille démesurés portés pendant l'été appelés mz'alla[26].

Les femmes de la tribu étaient tatouées au cou avec le tatouage numéroté 4 sur l'image ci-dessous (1) pour montrer leur appartenance à la tribu.[27]

De nombreux paternes, propres à la tribu, sont utilisés sur les poteries de la tribu. Notamment les paternes 1 à 14 de l'image ci-dessous (2), utilisés dans le village Ait Daoud. Nous voyons également, sur la troisième image, des poteries originaires de la tribu et qui présentent les paternes mentionnés précédemment[28].

Les Aït Waghlis, comme de nombreuses autres tribus kabyles, fabriquaient des coffres[29].

Économie modifier

La ville de Sidi Aich possédait autrefois le marché le plus important de la vallée de la Soummam. La commune importait et exportait de nombreuses denrées et produits.

Les produits exportés étaient constitués par les biens suivants :

  • Scouffins, paniers, nattes, azembils (couffins en palmier nain), couvertures de laine, cuillères et plats en bois, couteaux et pupitres kabyles, cardeurs, socs, charrues, cruches et marmites, peaux de chèvre (sèches et fraiches), peaux de mouton, sel, olives, huile d'olive, figues (fraîches et sèches), caroubes, oranges, citrons, grenades, nèfles, noix, oignons verts, févettes, djelbouns, pois, pois chiches, poivrons (verts ou rouges), cuir, laine en toison, volailles, œufs, suif, viande, miel, cire, noix de galle, savon noir, moutons, chèvres, bœufs et vaches.

Les produits importés étaient également nombreux :

Cette tribu possède historiquement de nombreuses ruches à miel, oliviers et récolte également des céréales, du lin et des fruits de diverses espèces. Ils fabriquent aussi des toiles de lin, des étoffes de laine et beaucoup de savon[30].

Personnalités modifier

Politique et militaire modifier

Religion modifier

Littérature et journalisme modifier

Arts modifier

Musique modifier

  • Allaoua Zerrouki (1915-1968) : Auteur-compositeur-interprète, poète Kabyle. Originaire de la tribu par son père.
  • Marcel Mouloudji (1922-1994) : Chanteur, auteur-compositeur-interprète, peintre et acteur français qui en était originaire par son père.
  • Oudjani Nouara "Louiza" (1943-) : Chanteuse originaire de Takorabt.
  • Azerzour (1945-2017) : Chanteur et auteur-compositeur-interprète algérien d'expression kabyle.
  • Rachid Ferhani (1945-) : Chanteur d'expression kabyle, surtout connu pour sa chanson Assa tsa'maghra.
  • Djamel Allam (1947-2018) : Chanteur d'expression kabyle, originaire de la tribu par son père.
  • Hamid Tibouchi (1951-) : Peintre et poète.
  • Hadi Kessili (Hadi Aouaghlis) (1952-) : Auteur-compositeur-interprète d'expression kabyle. Originaire du village de Djenane.
  • Hamsi Boubeker (1952-) : Chanteur, enseignant et peintre, originaire de Mezgoug.
  • Abdenour Amour (1952-) : Auteur-compositeur-interprète d'expression kabyle.
  • Boudjemâa Agraw (1952-) : Chanteur, auteur-compositeur-interprète.
  • Zahir Adjou (1956-2023) : Guitariste et compositeur, fondateur des groupes Ideflawen et Debza.
  • Majid Soula (1956-) : Musicien et producteur de musique kabyle.
  • Rachid Taha (1958-2018) : chanteur et musicien dont le père, Ali Chérif Taha, est originaire de la tribu.
  • Hocine Lasnami (1958-) : Auteur-compositeur-interprète.

Autres modifier

  • Farid Benyaa (1953-) : Artiste peintre, né à Sidi-Aich.
  • Khadidja Hamsi : Artiste et styliste, originaire de Mezgoug, Tibane. Elle est connue pour avoir œuvré à la promotion de la culture amazighe.
  • Yasmine Ferhani : Présentatrice et journaliste sur Canal Algérie et Dzaïr. Mannequin et ambassadrice de la beauté en Algérie. Ses parents sont originaires de Leflaye.

Sport modifier

  • Karim Tahar (1931-) : Boxeur et chanteur, il est surnommé le Tino Rossi kabyle.
  • Mohand Amokrane Maouche (1925-1971) : Fondateur et premier président de la FAF de 1962 à 1967[35].
  • Ahmed Oudjani (1937-1998) : Footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant.
  • Mourad Abdelouahab (1948-2008) : Entraineur de football originaire du village Larbaa Ihaddaden.
  • Meziane Zaghzi (1962-) : Footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant.
  • Mourad Rahmouni (1963-) : Footballeur international algérien et joueur à la JS Kabylie évoluant au poste d'arrière droit.
  • Chérif Oudjani (1964-) : Footballeur international algérien évoluant au poste d'attaquant. Sa famille est originaire de Takorabt.
  • Hakim Amaouche (1972-) : Footballeur algérien, frère de Yacine Amaouche.
  • Kheireddine Madoui (1977-) : Footballeur internation algérien puis entraineur. Il est le fils de Madjid Madoui, originaire du village de Iabdounène.
  • Yacine Amaouche (1979-) : Footballeur international algérien qui évoluait au poste d'attaquant.
  • Sofiane Younes (1982-) : Footballeur algérien qui évolue au poste d'ailier. Né à Alger, il est originaire du village Birmatou.
  • Faouzi Rahal (1985-) : Footballeur évoluant au poste d'attaquant.
  • Tassadit Aïssou (1989-) : Joueuse de volley-ball.

Cinéma et télévision modifier

  • Hachemi Souami (1941-) : Journaliste et présentateur du journal télévisé en français puis directeur de la Chaîne 2 en kabyle puis de la Chaîne 3.
  • Mourad Chabine : Journaliste, présentateur de l'émission "Rencontre avec la presse".
  • Azzedine Meddour (1947-2000) : Réalisateur de longs métrages, notamment du film La Montagne de Baya.
  • Djaffar Gacem (1966-) : Réalisateur, scénariste et producteur.
  • Yasmine Oughlis (1981-) : Animatrice à la télévision française.
  • Mustapha Kessaci (1982-) : Journaliste et producteur sur la chaîne El Djazairia One
  • Omar Ahreb : Comédien, né à Larbaa Ihaddaden.

Autres modifier

  • Lynda Allouche (1988-) : Miss Kabylie 2010.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Camille Lacoste-Dujardin, Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Paris, La Découverte, , 394 p. (ISBN 2-7071-4588-2), p. 55.
  2. Yacine Ould Zakres, « Sur les traces des Aït Waghlis : parcours de mémoire », El Watan, no 6551,‎ , p. 16 (ISSN 1111-0333, lire en ligne).
  3. a et b Foued Laroussi, Plurilinguisme et identités au Maghreb, Publications de l'Université de Rouen, , 124 p. (ISBN 978-2-87775-228-2, lire en ligne), p. 64.
  4. Youcef Allioui, Les Archs, tribus berbères de Kabylie : Histoire, résistance, culture et démocratie, L'Harmattan, , 406 p. (ISBN 978-2-296-01363-6, présentation en ligne), p. 250.
  5. M. A. Haddadou, « Ces prénoms que vous portez : Noms de lieux devenus prénoms (I) », Infosoir,‎ (lire en ligne).
  6. Hippolyte Peut, Annales de la colonisation algérienne, , 452 p. (présentation en ligne), p. 116.
  7. Alain Mahé, Histoire de la Grand Kabylie, XIXe – XXe siècles : Anthropologie historique du lien social dans les communautés villageoises, Editions Bouchène, , 656 p. (ISBN 978-2-356-76050-0, présentation en ligne), p. 578.
  8. Jacqueton Mahé, Augustin Bernard et Stéphane Gsell, Algérie et Tunisie, Hachette, , 417 p. (présentation en ligne), p. 217.
  9. MONOGRAPHIE WILAYA DE BEJAIA, ANIREF, , 26 p. (présentation en ligne), p. 11.
  10. Lynda Mounsi, Etude macrotoponymique de la tribu d’ Aїt Oughlis : Approche morphologique et sémantique,‎ , 60 p. (présentation en ligne).
  11. Jean-Marie Dallet, Dictionnaire Kabyle-Français : Parler des Ait Mangellat, Algérie, SELAF, , 1094 p. (présentation en ligne).
  12. Rapport de la commission chargée de l'application du Sénatus consulte le 25 novembre 1869, présidée par M. Augeraud, colonel commandant la Subdivision de Sétif, Province de Constantine, extrait en ligne [archive].
  13. Djamil Aïssani, REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis, Gehimab, , 20 p. (lire en ligne), p. 1.
  14. Younes Rezkallah, Le néolithique de la grotte de Gueldaman (Babors, Algérie), CNRPAH, (lire en ligne)
  15. Laporte, J.-P., « Kabylie : La Kabylie antique », Encyclopédie berbère, Éditions Peeters, no 26,‎ , p. 4000–4015 (ISBN 2-7449-0452-X, ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.1400, lire en ligne, consulté le )
  16. [1], REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis, p. 3
  17. [2], REPERES : l’environnement historique et social de la tribu des Ath Waghlis
  18. a et b lien=https://books.openedition.org/pup/49638?lang=fr#ftn78
  19. « Sidi-Aïch », sur FranceArchives (consulté le ).
  20. [3], Printemps Berbère
  21. [4],Algérie : en Kabylie, les lycéens dans la rue pour appeler au boycott de la langue arabe.
  22. [5], Kabylie : Dialectologie, K. Naït-Zerrad
  23. [6], Contes kabyles
  24. M. A. Haddadou, « Coutumes & Traditions : La magie et ses rites (XV) », Infosoir, no 1842,‎ , p. 6 (ISSN 1112-9379).
  25. Youcef Allioui, p. 168.
  26. Armand Colin, Revue sur l'histoire des religions, Presses Universitaires de France, (présentation en ligne).
  27. Ernest-Gustave Gobert, Notes sur les tatouages des indigènes tunisiens, Masson, , 90 p. (présentation en ligne)
  28. Arnold Van Gennep, Etudes d'éthnographie algérienne, Ernest Leroux, , 134 p. (présentation en ligne).
  29. Jeanne d'Ucel, Berber art, , 214 p. (présentation en ligne), p. 76.
  30. https://www.google.fr/books/edition/Revue_de_l_orient_et_de_l_Algerie_recuei/CtBWAAAAcAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22beni-oughlis%22&pg=PA430&printsec=frontcover
  31. Le philosophe happé par la politique. Article du journal El Watan du 30/06/2011. Consulté le 09/04/2012.
  32. [7] Consulté le 9 avril 2012.
  33. Combattant durant la Guerre de Libération nationale algérienne
  34. Zoheir Ihadaden - Du maquis au journalisme. Article du journal El Watan du 30/06/2011. Consulté le 15/10/2011.
  35. Mohand Amokrane Maouche, un pionnier du football algérien Consulté le 06/07/2013.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Blog des Ait Waghlis