Aéroport de São Paulo/Congonhas

aéroport desservant São Paulo, Brésil

Aéroport de
São Paulo/Congonhas
Deputado Freitas Nobre
Vue du hall d'embarquement
Vue du hall d'embarquement
Localisation
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Ville São Paulo
Coordonnées 23° 37′ 36″ sud, 46° 39′ 19″ ouest
Altitude 802 m (2 631 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA CGH
Code OACI SBSP
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Infraero
Site web gestionnaire Consulter
Site web aéroport Consulter
Pistes
Direction Longueur Surface
17R/35L 1 940 m (6 365 ft) Asphalte
17L/35R 1 435 m (4 708 ft) Asphalte
Géolocalisation sur la carte : Brésil
(Voir situation sur carte : Brésil)
CGH

L'aéroport de São Paulo/Congonhas – Deputado Freitas Nobre[1] (code IATA : CGH • code OACI : SBSP), est un aéroport situé à São Paulo (Brésil). C'est l'un des trois aéroports commerciaux de l'agglomération, situé à 8 kilomètres du centre-ville. Il est le deuxième aéroport du Brésil pour le trafic passagers derrière l'aéroport de São Paulo-Guarulhos, avec environ 16 500 000 passagers par an. Il n'est plus international depuis le 2 septembre 2008. Il est géré par Infraero.

Son nom vient d'une plante qui était très présente dans la zone où s'est implanté l'aéroport.

Histoire modifier

La construction de l'aéroport était initialement prévue en 1919, mais il n'ouvrira finalement que le 12 septembre 1936. En 1957, il est le troisième aéroport mondial pour le trafic de fret. Il est le principal aéroport de la ville jusqu'en 1985, quand le nouvel aéroport international de São Paulo-Guarulhos fut construit (à 35 km du centre-ville) à cause de la congestion de Congonhas qui, de plus, ne pouvait accueillir les vols transatlantiques (en partie à cause de sa localisation : au milieu de la ville, dans le quartier du Alto da Boa Vista).

L'aéroport continue à être important pour la ville avec un fort trafic de vols intérieurs et régionaux. Malgré la construction de Guarulhos, l'aéroport de Congonhas continue à être saturé tant par le nombre de passagers que par le nombre de vols. L'aéroport de Viracopos, qui était l'aéroport des vols internationaux jusqu'en 1985, gère pourtant une part significative du trafic de fret et une partie du trafic passagers.

Les halls de Congonhas sont considérés comme un exemple caractéristique de l'architecture moderne de Sao Paulo.

Congonhas est le principal hub des grandes compagnies brésiliennes : TAM Linhas Aéreas, Gol Transportes Aéreos et Varig.

Le gouvernement de Jair Bolsonaro met en vente l'aéroport en 2021, soulignant que celui-ci est « extrêmement rentable »[2].

Situation modifier

Statistiques modifier

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.


Compagnies et destinations modifier

CompagniesDestinations
  Azul Brazilian Airlines
  Azur ConectaRio de Janeiro-Jacarepaguá

En saison: Blumenau

  Gol Transportes Aéreos

En saison: Caldas Novas (en)

  LATAM Brasil
  Voepass Linhas AéreasIpatinga (en), Joinville (en), Juiz de Fora-Zona da Mata (en), Presidente Prudente, Ribeirão Preto (en)

Édité le 21/06/2019 Actualisé le 26/12/2023

Infrastructures modifier

L'aéroport dispose de 2 pistes.

  • 17R/35L: 1 940 m de long pour 45 m de large
  • 17L/35R: 1 435 m de long pour 49 m de large

Sécurité et accidents modifier

L'aéroport est réputé dangereux pour les gros porteurs particulièrement lors de conditions pluvieuses.

  • Le , un Fokker F100 assurant le vol 402 TAM s'écrase après son décollage en raison du déclenchement de l'inversion de poussée d'un des deux moteurs, heurtant un immeuble d'habitations et plusieurs maisons. Les 90 passagers, les 6 membres d'équipage et 3 personnes au sol périssent.
  • Le , un Airbus A320 de la compagnie brésilienne TAM Linhas Aéreas assurant le vol 3054 TAM, un vol intérieur en provenance de Porto Alegre, s'est écrasé, après un atterrissage raté sur une piste détrempée, contre un entrepôt de la TAM à proximité immédiate de l'aéroport, tuant ses 181 passagers et 6 membres d'équipage. Au sol, 3 employés de la TAM ont été tués et 11 autres ont été hospitalisés. Le revêtement de la piste avait été refait mais le rainurage n'était pas terminé (les travaux devant durer jusqu'en septembre). De plus, le pilote, qui assurait l'atterrissage en mode manuel, a laissé un des deux moteurs en poussée, provoquant la déviation de l'avion et la sortie de piste. Cette catastrophe aérienne constitue la plus grave de l'histoire du Brésil.

Notes et références modifier

  1. (pt) « Loi 13.450/2017 », sur www.planalto.gov.br (consulté le )
  2. « Privatisations à marche forcée au Brésil, malgré la pandémie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier