Aérodrome de Gray - Saint-Adrien

aérodrome civil français

Gray - Saint-Adrien
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Département Haute-Saône
Ville Gray
Coordonnées 47° 25′ 56″ nord, 5° 37′ 17″ est
Altitude 207 m (678 ft)
Informations aéronautiques
Code OACI LFEV
Nom cartographique GRAY
Type d'aéroport Civil, ouvert à la CAP
Gestionnaire Mairie de Gray
Pistes
Direction Longueur Surface
07/25 1 025 m (3 363 ft) Revêtue
07/25 860 m (2 822 ft) Non revêtue
07/25 350 m (1 148 ft) Non revêtue
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
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Géolocalisation sur la carte : Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Franche-Comté)
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L’aérodrome de Gray - Saint-Adrien (code OACI : LFEV) est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[1], situé à 2,5 km au sud-est de Gray dans la Haute-Saône (région Bourgogne-Franche-Comté, France).

Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs, de tourisme (aviation légère et aéromodélisme) et de maintenance aéronautique (JG Aviation).

Histoire modifier

Au XVe siècle, afin d'isoler et de soigner les lépreux, des léproseries, auxquelles étaient adjointes des chapelles, étaient construites à l'extérieur des villes, et entretenues grâce à la charité chrétienne.

À Gray, le lieu a été choisi sur celui du futur aérodrome. La léproserie était tenue par des religieux catholiques, et la chapelle construite en 1487 était dédiée à Saint-Adrien.

Après la sanglante révolution de 1789, les terres et forêts appartenant aux religieux furent volées et redistribuées aux bourgeois fermiers des environs. À partir de 1914, les champs à l'est de Saint-Adrien ont appartenu à la famille Jeanbrun. La partie ouest des terres était gardée par la ville, et cédée à l'Armée comme terrain de manœuvres pour le régiment de cavalerie en garnison à Gray.

La petite chapelle était régulièrement entretenue par les fermiers successifs jusque dans les années 1990, puis elle a été détruite après le partage de la ferme. La statue de Saint-Adrien est conservée à la Chapelle des Carmélites à Gray (elle a été sauvée par François Javelier).

Le , le meeting aérien qui se déroule sur le « champ d'aviation » est marqué par un accident : l'aviateur Pierre Béard n'arrive pas à s'élever et termine sa course dans la foule, faisant quatre morts[2]. Un monument, depuis 1913, honore leur mémoire[3].

En 2021 le vieux hangar datant de 1920 dont les tôles montraient encore des perforations datant de la Seconde Guerre mondiale est démoli pour permettre l'agrandissement de l'entreprise de maintenance aéronautique JG Aviation implantée sur l'aérodrome[4].

Installations modifier

Piste(s) modifier

L’aérodrome dispose de trois pistes orientées est-ouest (07/25) :

  • une piste bitumée longue de 1 025 mètres et large de 23. Elle est dotée :
    • d’un balisage diurne et nocturne (feux basse intensité commandables par les pilotes (PCL)),
    • d'indicateurs de plan d’approche (PAPI) de 3,5°pour la piste 07 et de 4° pour la piste 25 ;
  • une piste en herbe longue de 860 mètres et large de 80 ;
  • une piste en herbe longue de 350 mètres et large de 20, réservée aux ULM.

La piste principale a été prolongée de 800 mètres à 1 025 mètres et élargie de 18 mètres à 23 mètres en 2019. L’accueil d’avions de taille et de poids plus importants, notamment le Pilatus PC-24, doit permettre le développement de l’entreprise de maintenance aéronautique JG Aviation[5].

Prestations modifier

L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 118,840 MHz. Il est agréé avec limitations pour le vol à vue (VFR) de nuit.

S’y ajoutent :

Activités modifier

Loisirs et tourisme modifier

  • Aéroclub de Gray
  • Association Gray ULM

Sociétés implantées modifier

  • Côte d'Or Parachutisme
  • JG Aviation : entreprise de maintenance aéronautique, unique Service Center Pilatus PC-12 et PC-24 en France[7],[8]
  • Les Ailes de Saint Adrien : centre de formation ULM

Notes et références modifier

  1. Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel no 0159 du 10 juillet 2012, p. 11268)
  2. « Le monde aérien : un aéroplane dans la foule », L'Aérophile, no 20,‎ , p. XV (lire en ligne)
  3. « Accident du 8 septembre 1912 », sur aérostèles (consulté le )
  4. « Modernisation de l'aérodrome : le vieux bâtiment de l'aéro-club démoli », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne)
  5. Guilaume Minaux, « L’aérodrome Saint-Adrien peut voir plus grand », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
  6. N.B. : les informations aéronautiques contenues dans cette section sont citées sans garantie de mises à jour régulières. Seules les informations publiées par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome peuvent être utilisées pour la navigation aérienne.
  7. Guy Viselé, JG Aviation: les belges investissent, 14 octobre 2019, hangarflying.eu .
  8. Jean-François Fernandez, L'aérodrome de Gray en Haute-Saône, site européen de référence pour les avions du constructeur suisse Pilatus, 14 août 2019, France Bleu Besançon.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier