88e régiment de marche

88e régiment d'infanterie de marche
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France Gouvernement de Versailles
Drapeau de la Commune de Paris Commune de Paris
Type Régiment de marche
Rôle Infanterie
Guerres Campagne de 1871 à l'intérieur

Le 88e régiment d'infanterie de marche (ou 88e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français. Il est connu pour avoir fraternisé avec les Parisiens le 18 mars 1871, déclenchant ainsi la révolution de la Commune de Paris.

Création et différentes dénominations modifier

  •  : formation du 88e régiment d'infanterie de marche
  •  : licencié

Historique modifier

Le régiment est formé le au camp de Saint-Médard, près de Bordeaux, à trois bataillons à six compagnies[1],[2]. Il amalgame la 11e compagnie de dépôt du 7e régiment d'infanterie de ligne[3], un détachement du 20e régiment d'infanterie de ligne[4], un détachement et la 8e compagnie de dépôt du 25e régiment d'infanterie de ligne[5], un détachement du 38e régiment d'infanterie de ligne[6], un détachement du 41e régiment d'infanterie de ligne[7], un détachement du 44e régiment d'infanterie de ligne[8], un détachement du 54e régiment d'infanterie de ligne[9], un détachement du 69e régiment d'infanterie de ligne[10], un détachement du 71e régiment d'infanterie de ligne[11], la 5e compagnie de dépôt du 73e régiment d'infanterie de ligne[12], la 2e et 3e compagnies de dépôt du 96e régiment d'infanterie de ligne[13] et un détachement du 97e[14].

Créé après l'armistice de la guerre franco-allemande, le 88e de marche est envoyé à Paris début mars, affecté à la division Susbielle[15]. Envoyés sous le commandement du lieutenant-colonel Moret saisir les canons de la Garde nationale à Montmartre, les soldats du 88e fraternisent avec les communards en mettant crosse en l'air. Les mutins rejoignent ensuite les insurgés[16]. Le régiment est licencié le [17].

Personnalités ayant servi au sein du régiment modifier

Notes modifier

  1. Belhomme 1902, p. 550.
  2. Martinien 1911, p. 445.
  3. Martinien 1911, p. 38.
  4. Martinien 1911, p. 59.
  5. Martinien 1911, p. 68.
  6. Martinien 1911, p. 91.
  7. Martinien 1911, p. 96.
  8. Martinien 1911, p. 101.
  9. Martinien 1911, p. 118.
  10. Martinien 1911, p. 141.
  11. Martinien 1911, p. 144.
  12. Martinien 1911, p. 147.
  13. Martinien 1911, p. 185.
  14. Martinien 1911, p. 187.
  15. Belhomme 1902, p. 556.
  16. Fabien Cardoni, « Chapitre VII. Fluctuat nec mergitur. De l’Empire à la Commune », dans La Garde républicaine : d'une République à l'autre (1848-1871), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6641-5, lire en ligne), p. 257–285
  17. Belhomme 1902, p. 558.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
  • Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).

Lien externe modifier

Articles connexes modifier