5e groupe de reconnaissance de division d'infanterie

unité de l'armée française rattachée à la 25e division d'infanterie

5e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
Création 1939
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type groupe de reconnaissance de division d'infanterie (type motorisé)
Rôle reconnaissance
Guerres Seconde Guerre mondiale

Le 5e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (5e GRDI) est une unité de l'armée française créée en 1939 et rattachée à la 25e division d'infanterie motorisée. Elle a participé à la bataille de France lors de la Seconde Guerre mondiale.

Historique du 5e GRDI modifier

De type motorisé, le 5e GRDI est créé en 1939 par le 10e régiment de dragons, les centres mobilisateurs de cavalerie no 13 de Moulins et no 15 d'Orange. Il est rattaché à la 25e division d'infanterie motorisée. En septembre 1939, il combat dans le secteur de Rohrbach pendant l'offensive de la Sarre. Stationné dans la région de Dunkerque à partir de novembre 1939, il est rattaché au groupement de GRDI et de GRCA du colonel Lestoquoi pour aller occuper Breda (Pays-Bas) en cas d'offensive ennemie (plan Dyle-Breda)[1]. Créé sans automitrailleuses, le 5e GRDI reçoit un escadron d'automitrailleuses de découverte Panhard 178[2] et un escadron de quinze chars Hotchkiss H39 le 26 avril 1940[3].

 
Monument à Buire-sur-l'Ancre en souvenir de deux cavaliers de l'escadron AMD du 5e GRDI tués dans la commune le 20 mai.

Lorsque l'attaque allemande commence, il traverse comme prévu la frontière belge en direction du canal Albert et atteint Tilburg le 14 mai. Il prend contact avec les avant-gardes allemandes livrant des combats retardateurs. Le 18 mai, il se repli sur Anvers. Puis, il effectue une étape de 240 kilomètres vers Cambrai pour aider à colmater le front. Du 19 au 29 mai, il combat pour les passages de l'Escaut, de la Scarpe et de la Lys. Il se replie ensuite vers Dunkerque protégeant la retraite du reste de l'armée avec la 1e brigade légère mécanique. Il embarque finalement pour l'Angleterre le 3 juin à Malo-les-Bains[1].

Il sera débarqué en France et combattra jusqu'à l'armistice[1].

Ordre de bataille modifier

  • Commandement : Lieutenant-Colonel de Peyriagues[1]
  • Adjoint : inconnu
  • Escadron Hors Rang : Lieutenant Vigier puis Lieutenant de Nicolay[1]
  • 1er Groupe d'Escadrons Motorisés : Chef d’Escadron de Chaumont-Quitry[1]
    • 1er Escadron Motorisé : Capitaine de Place[1]
    • 2e Escadron Motorisé : Lieutenant Martin[1]
  • 2e Groupe d'Escadrons Motorisés : Capitaine Robillot[1]
    • 3e Escadron Motorisé : Lieutenant Dumarest[1]
    • 4e Escadron de Mitrailleuses et Canons de 25 antichars : Capitaine Legrand[1]

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j et k « Historique du 5e GRDI », sur grca.free.fr (consulté le )
  2. Thierry Noulens, « Les groupes de reconnaissance de division d’infanterie », Soldats de France, no 8,‎ , p. 18-22 (présentation en ligne, lire en ligne)
  3. François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 2 : L'AMR 35 Renault : ses concurrentes et ses dérivés, Paris, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », , 65 p. (ISBN 2-915239-70-3), p. 63

Bibliographie modifier

  • Erik Barbanson, « Le 5ème GRDI (1ère partie), de la Sarre à l’Armée Giraud », Guerre, Blindés et Matériels, Histoire & Collections, no 127,‎
  • Régis Potié, « Le 5ème GRDI (2ème partie), l’escadron chars, cet inconnu », Guerre, Blindés et Matériels, Histoire & Collections, no 129,‎

Articles connexes modifier

Lien externe modifier