5 Ursae Minoris

étoile géante de la constellation de la Petite Ourse
5 Ursae Minoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 27m 31,543s[1]
Déclinaison +75° 41′ 45,57″[1]
Constellation Petite Ourse
Magnitude apparente +4,253[2]

Localisation dans la constellation : Petite Ourse

(Voir situation dans la constellation : Petite Ourse)
Caractéristiques
Type spectral K4-III[3]
Indice U-B +1,7[4]
Indice B-V +1,44[4]
Variabilité Aucune[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +9,34 km/s[2]
Mouvement propre μα = +8,79 mas/a[1]
μδ = +21,76 mas/a[1]
Parallaxe 9,09 ± 0,13 mas[1]
Distance 358,9 ± 5,1 al
(110,0 ± 1,6 pc)
Magnitude absolue −0,96[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,86 M[2]
Rayon 16 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,91[8]
Luminosité 447 L[2]
Température 4 095 ± 39 K[2]
Métallicité −0,16 [Fe/H][8]
Rotation 1,9 km/s[9]
Âge 2,00×109 a[2]

Désignations

5 UMi, HR 5430, BD+76°527, HD 127700, FK5 1379, HIP 70692, SAO 8024, NSV 6687, WDS J14275 +7542A[10]

5 Ursae Minoris (abrégé en 5 UMi) est une étoile de la constellation circumpolaire boréale de la Petite Ourse. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,25[2]. La distance qui nous sépare de l'étoile, déterminée par la parallaxe annuelle mesurée par le satellite Hipparcos de 9,09 ± 0,13 milliarcsecondes, est d'environ ∼ 110 a.l. (∼ 33,7 pc)[1]. Elle s'éloigne du système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique de +9 km/s[2].

Propriétés physiques modifier

5 Ursae Minoris est une étoile âgée de 2 milliards d'années[2]. Elle est sortie de la séquence principale après avoir épuisé l'hydrogène contenu dans son cœur, et elle est devenue une étoile géante rouge de type spectral K4-III[3]. Il s'agit d'une étoile légèrement enrichie en baryum, ce qui pourrait indiquer la présence d'un compagnon qui serait alors une naine blanche[11]. Son spectre montre par ailleurs une très faible teneur en lithium[12]. L'étoile fait 1,86 fois la masse du Soleil[2] et son rayon est devenu environ 16 fois plus grand que celui du Soleil[7]. Elle est 447 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 095 K[2].

Variabilité ? modifier

La luminosité de 5 Ursae Minoris semblait varier de manière irrégulière entre la magnitude 4 et la magnitude 4,8. Elle figure ainsi sous la cote 6687 dans le New Catalogue of Suspected Variable Stars[13]. Cependant, l'étoile n'a présenté aucune variabilité dans les données photométriques du satellite Hipparcos et sa magnitude est donc désormais considérée comme constante[5].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f g h i j et k (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) Bright Star Catalogue, « HR 5430 », sur Alcyone
  5. a et b (en) « VSX: Detail for NSV 6687 », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. a et b (en) C. Soubiran et al., « The PASTEL catalogue of stellar parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 515,‎ , A111 (DOI 10.1051/0004-6361/201014247, Bibcode 2010A&A...515A.111S, arXiv 1004.1069)
  9. (en) J. R. De Medeiros et al., « Rotation and lithium in single giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 363,‎ , p. 239–243 (Bibcode 2000A&A...363..239D, arXiv astro-ph/0010273)
  10. (en) * 5 UMi -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) R. D. McClure, « The binary nature of the barium stars. II - Velocities, binary frequency, and preliminary orbits », The Astrophysical Journal, vol. 268,‎ , p. 264–273 (DOI 10.1086/160951, Bibcode 1983ApJ...268..264M)
  12. (en) Jeffery A. Brown et al., « A search for lithium-rich giant stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 293–322 (DOI 10.1086/191375, Bibcode 1989ApJS...71..293B)
  13. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General catalogue of variable stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)

Liens externes modifier