4e régiment de dragons (France)

régiment militaire français
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4e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 4e régiment de dragons (France)
Insigne régimentaire du 4e régiment de dragons.

Création 1667
Dissolution 2014
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de dragons
Rôle Cavalerie (puis cavalerie blindée)
Ancienne dénomination Conti dragons
Devise « Je boute avant ».

« Spes altera Martis »[1]
« Un autre espoir de Mars »

Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Eylau 1807
Badajoz 1811
Nangis 1814
La Mortagne 1914
L'Avre 1918 (en)
Flandres 1918
L'Aisne 1918
Indochine 1947-1954
AFN 1952-1962
Koweït 1990-1991
Équipement Chars Leclerc (2009-2014)
Guerres Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Guerre du Golfe
Batailles Bataille de Valmy
Bataille d'Aldenhoven
Bataille d'Eylau
Bataille de Medellin
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Croix de guerre 1939-1945
une palme
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures
deux étoiles de vermeil (Indochine)
une palme (Irak)
Croix de la vaillance vietnamienne
Une étoile de vermeil

Le 4e régiment de dragons (ou 4e RD), est une unité de cavalerie de l'Armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Conti dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime. Il combat pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire. Conservé dans l'ordre de bataille à partir de 1816, il participe à la Première Guerre mondiale. Motorisé dans l'entre-deux-guerres, il combat au début de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1940.

Le régiment est ensuite envoyé dans la guerre d'Indochine puis celle d'Algérie. Recréé en 1968 comme régiment blindé, il est peu à peu professionnalisé et est engagé en 1991 dans la guerre du Golfe. Il est finalement dissous le .

Création et différentes dénominations modifier

 
Officier du 4e dragons en 1805.
  • 1667 : création du 4e régiment de dragons sous le nom de Beaupré-Cavalerie
  • 1684 : Chartres-Cavalerie
  • 1724 : Clermont-Prince-Cavalerie
  • 1771 : Marche-Prince-Cavalerie
  • 1776 : Conti-Dragons
  • 1791 : 4e régiment de dragons
  • 1814 : 2e régiment de dragons de la Reine
  • 1815 : 4e régiment de dragons
  • 1815 : dissolution du régiment
  • 1816 : création sous le nom de régiment des dragons de la Gironde
  • 1825 : 4e régiment de dragons
  • 1926 : dissolution du régiment
  • 1929 : création du régiment sous le nom de 4e bataillon de dragons portés à partir de 4e groupe de chasseurs cyclistes.
  • 1936 : 4e régiment de dragons portés
  • 1940 : dissolution du régiment
  • 1947 : création du régiment sous le nom 4e bataillon de dragons portés
  • 1948 : 4e régiment de dragons portés
  • 1950 : 4e régiment de dragons
  • 1954 : dissolution du régiment
  • 1955 : création du 4e régiment de dragons
  • 1962 : dissolution du régiment
  • 1968 : création du 4e régiment de dragons
  • 1990 : groupe d'escadrons 4e régiment de dragons
  • 1994 : dissolution du régiment.
  •  : recréation du 4e régiment de dragons sur le site de Carpiagne par changement de dénomination du 1er-11e régiment de cuirassiers.
  •  : dissolution.

Chefs de corps modifier

 
Le comte de Migot en lieutenant-colonel du régiment.
  • 1791 - 1792 : colonel Laurent de Migot
  • 1792 - 1793 : colonel Maillard de Landres
  • 1793 - 1794 : chef de brigade de La Coste-Duvivier
  • 1794 - 1799 : chef de brigade Turfa
  • 1799 - 1806 : chef de brigade Pierre Wattier
  • 1806 - 1809 : colonel Auguste Étienne Marie Gourlez de Lamotte (**)
  • 1809 - 1811 : colonel Pierre Joseph Farine du Creux (*)
  • 1811 - 1822 : colonel Jean-Baptiste Bouquerot des Essarts (*)[2]
  • 1822 - 1825 : colonel Gusler
  • 1825 - 1830 : colonel de Galliffet
  • 1830 - 1837 : colonel Deville
  • 1837 - 1845 : colonel Grand
  • 1845 - 1852 : colonel Augenoust
  • 1852 - 1856 : colonel de Mézenge de Saint-andré
  • 1856 - 1859 : colonel de Juniac
  • 1859 - 1860 : colonel Lichtlin
  • 1860 - 1868 : colonel Jolif du Coulombier
  • 1868 - 1871 : colonel Cornat
  • 1871 - 1879 : colonel Génestet de Planhol
  • 1880 - 1887 : colonel Morin
  • 1887 - 1895 : colonel Rouchy
  • 1895 - 1896 : colonel de Chabot
  • 1896 : colonel de Witte
  • ...
  • 1914 : colonel Durant de Mareuil
  • 1914 : colonel Dollfus
  • 1914 - 1915 : commandant Oré
  • 1915 - 1918 : lieutenant-colonel de la Font
  • ...
  • 1938 - 1940 : colonel Lacroix
  • 1940 : colonel Vincens de Causans
  • ...
  • 1956 - 1958 : colonel de Maupeou
  • 1958 - 1960 : colonel de Sevelinges
  • 1960 - 1962 : colonel Dumas
  • 1962 - 1964 : colonel Rapenne
  • 1968 - 1970 : colonel Mercier
  • 1970 - 1972 : colonel Caulery
  • 1972 - 1974 : colonel Robert
  • 1974 - 1976 : colonel Duquesne
  • 1976 - 1978 : colonel Chavanat
  • 1978 - 1979 : colonel de Rolland
  • 1979 - 1981 : colonel Maes
  • 1981 - 1983 : colonel Carlier
  • 1983 - 1985 : colonel Petit de Bantel
  • 1985 - 1987 : colonel Choué de la Mettrie
  • 1987 - 1989 : colonel Hablot
  • 1989 - 1990 : colonel Gallineau
  • 1990 - 1992 : colonel Bourret
  • 1992 - 1994 : colonel Marchand
  • 2009 - 2011 : colonel du Breil de Pontbriand
  • 2011 - 2013 : colonel Baudouin
  • 2013 - 2014 : lieutenant-colonel Le Carff

Emblèmes du régiment modifier

Étendard modifier

 
Étendard du 4e régiment de dragons, avant 2010 (date d'ajout de l'inscription Koweït 1990-1991).

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :

Décorations modifier

Sa cravate est décorée :

Insigne modifier

Insigne en Indochine modifier

Un insigne totalement différent représentant le sanglier des Ardennes qui fut porté par le régiment jusqu'à son séjour en Indochine.

Insigne de 1968 à 1994 modifier

Écu de dames (ovale) aux armes de la famille de Choiseul : d'azur à une croix d'or cantonée de 18 billettes d'or surmonté par un casque de dragons à plumet blanc. En pointe un listel avec la devise « Je boute avant » a été adopté lorsque le régiment était dans les Ardennes[6]. Les armes des Choiseul rappellent sa filiation avec le régiment de cavalerie que leva Jacques-François, marquis de Choiseul-Beaupré en 1667. Le casque des dragons est du modèle porté pendant l'Empire.

Devise modifier

« Je boute avant ».
« Spes altera Martis »[1] « Un autre espoir de Mars ».

Historique des garnisons, combats et batailles modifier

Garnisons modifier

Ancien Régime modifier

Il participe à toutes les campagnes de l’Ancien Régime :

Guerres de la Révolution et de l’Empire modifier

 
La charge du 4e dragons à la bataille d'Iéna.

De 1815 à 1848 modifier

 
Trompettes du 4e dragons sous la Restauration.

Il devient le 2e régiment des dragons de la Reine sous la première restauration, puis reprend son ancien numéro sous les Cent-Jours; après l’abdication de Napoléon Ier, il devient régiment des dragons de la Gironde, puis reprend le numéro 4 en 1825.

Second Empire modifier

Le régiment mène une vie de garnison sans histoires[réf. nécessaire].

De 1871 à 1914 modifier

En 1870, il participe aux combats de l’Armée de la Loire.
Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante. Le régiment en 1880 est affecté à Chambéry, dans le quartier des chevau-légers, entre le Carré Curial et la falaise au pied du rocher de la falaise Saint-Martin. En 1960, la caserne Barbot est récupérée par les chasseurs alpins.

Première Guerre mondiale modifier

Il rejoint en 1913 la 12e brigade de dragons à Commercy et à Sézanne (2e division de cavalerie d' à ). La 2e division de cavalerie est rattachée au corps de cavalerie du général Conneau jusqu'au .

1914 modifier

En 1914, il couvre les 1er et 2e armées du 4 au . À La Mortagne le , deux escadrons tiennent le bois de Lalau aux côtés des chasseurs à pied. Aux ordres du colonel Dolfus, le régiment s'empare des villages de Chazelles et Gondrexon le , et dix jours plus tard, ceux de Saint-Sauveur et Val-et-Châtillon. Après la bataille de la Marne, le régiment met pied à terre et rejoint les tranchées.

1915 modifier

En 1915, il se bat en Lorraine.

1916 modifier

 
Patrouille du 4e dragons en 1916.

En 1916 en Alsace jusqu'en juin, puis dans la vallée de la Somme à l’est d’Amiens, prêt à exploiter à cheval le succès escompté. Après l’échec de l’offensive, il retrouve les tranchées.

De à janvier 1917 il rejoint les tranchées de Soissons. Au début du mois de mars, il est au camp de Mailly. Le il assiste à la Bataille du Chemin des Dames sans y participer.

1917 modifier

Le régiment rejoint le secteur de Ludes à l’est de Reims jusqu’en janvier 1918. Entretemps, en juin et en septembre, il est dans la banlieue de Paris pour parer aux troubles qu'auraient pu provoquer les menées allemandes à l'intérieur.

1918 modifier

En , il est amené pour les mêmes raisons à Valence, puis à Saint-Étienne.

Après l’offensive allemande fin mars sur Amiens, il se bat dans les Flandres au mont des Cats. Il écrit une page de gloire à Locre du 26 au , il perd 80 % de son effectif et est cité à l’ordre de l’armée. Après une marche forcée de 200 kilomètres il se bat sur l’Ourcq et prend Montmarlet et Montemafroy (commune de Dammard).

1919 modifier

Le régiment se voit attribuer une deuxième citation à l’ordre de l’armée, et la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Entre-deux-guerres 1918-1926 et 1929-1939 modifier

 
Le président Albert Lebrun salue l'étendard du 4e bataillon de dragons portés au fort de Douaumont en 1932.

De 1918 à 1923, il stationne à Castres, puis à Carcassonne. Il est dissous en 1926.

Il renaît en 1929 sous l’appellation « 4e bataillon de dragons portés », il est formé à Trèves à partir d’éléments du 4e groupe de chasseurs cyclistes[réf. souhaitée]. Il forme l'infanterie portée de la 4e division de cavalerie. Après Trêves, il rejoint Verdun[8].

En 1934, il perçoit dix AMR 33[8] puis des AMR 35 à partir du printemps 1936, à la suite de la transformation de la 4e division de cavalerie en 1re division légère mécanique[9].

 
Motocyclistes du 4e RDP en 1938.

Le , il devient 4e régiment de dragons portés, à deux bataillons (plus un état-major et un escadron hors-rang). Chacun des deux bataillons est constitué d'un escadron mixte AMR et motocyclistes (sur side-cars), de deux escadrons de fusiliers-voltigeurs sur camions Laffly S20 TL (de) et d'un escadron de mitrailleuses et d'engins sur S20 TL[9].

Seconde Guerre mondiale modifier

 
Un groupe de AMR 35 armés d'une mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm du 4e régiment de dragons portés. Le véhicule de devant, no 87347, est le deuxième produit et montre les grandes rosettes typiques de cette unité à partir de 1938.

1939 modifier

À la mobilisation, il passe à trois bataillons[9].

1940 modifier

Le , le régiment, avec le reste de la 1re division légère mécanique dont il fait partie, se dirige vers la Hollande, région de Tilbourg. Le 12 et après de très durs combats il décroche au sud du canal Albert, puis retraite vers la France. Une plaque commémorative témoigne d'un combat à Mont-Saint-Éloi les 22 et .

Évacué à Dunkerque fin mai 1940, il perd tout son matériel. Il est reconstitué début juin 1940, avec un format réduit : un escadron de motocyclistes, trois de fusiliers-voltigeurs et un de mitrailleuses et d'engins[9]. L'infanterie est portée sur Laffly S20 TL (de) et GMC ACK[10] et le régiment ne dispose plus de blindés[9]. Il continue de se battre pendant toute la campagne de France et l'illustrera notamment lors des combats sur la Seine en juin 1940 (La Heunière et Cocherel).

Il est dissous le mais il est cité à l’ordre de l’armée pour sa conduite pendant cette courte campagne.

Indochine 1947-1954 modifier

Recrée en février 1947 sous le nom de 4e bataillon de dragons portés, il est envoyé au Tonkin le de la même année.
Il est envoyé en Cochinchine en 1948, le 1er novembre, il redevient 4e régiment de dragons portés.
Le régiment devient 4e régiment de dragons le . Le , il est dissous après sept ans de présence en Indochine.
Le régiment est cité deux fois à l’ordre du corps l’armée, puis l’inscription Indochine 1947-1954 est apposée sur l’étendard.

Guerre d'Algérie 1955-1962 modifier

Le 4e régiment de dragons est reformé à partir d’éléments de la 5e division blindée le en République fédérale Allemande, puis il est envoyé en Algérie affecté à la 19e DI. Après sept ans de présence en Algérie, il est dissous le puis ses élements quittent Alger le .

Guerre froide et professionnalisation 1968-1994 modifier

 
Deux AMX-30 et un camion Berliet GBC8KT de la division Daguet en Irak en 1991.

Le à Olivet le régiment est recréé, il est équipé de chars AMX 13 est composé de deux escadrons et de deux compagnies de VTT. Le dissolution.
Recréation le au Quartier Féquant à Mourmelon-le-Grand (Marne). Il est équipé de 54 AMX-30, remplacé par des AMX-30 B2. Le 1er escadron du régiment est professionnalisé et participe au Tchad à l’opération Manta de janvier à . Il est entièrement professionnalisé fin 1990. Le 4e dragons a été le régiment de cavalerie lourde (chars lourds AMX-30B2) de la division Daguet lors de la première guerre du Golfe. Il participe à l’attaque le et est chargé de l’effort principal de la division, en liaison avec le 3e RIMa, l’objectif As Salman est conquis le . Le régiment est cité à l'ordre de l'armée et reçoit la croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs avec palme.
Le régiment participe en septembre 1992 à l'intervention dans les Balkans dans le cadre de la force de Protection des Nations unies (FORPRONU). Fort de 2 unités, il participe à la mise sur pied d’un bataillon d’infanterie agissant en Croatie.
Dissous en 1994, le la garde de l’étendard est confiée au Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly.

De 2009 à 2014 modifier

 
VBL du 4e dragons à Marseille le .

Le 4e régiment de dragons est réactivé en 2009 par dissolution du 1er-11e régiment de cuirassiers de Carpiagne et est équipé de chars Leclerc. Une partie de son effectif est déployée au Liban au sein de la FINUL[12]. Il est une composante de la 7e brigade blindée (PC à Besançon). Le 4e RD, recréé le , succède au 1er-11e régiment de cuirassiers sur le camp de Carpiagne à proximité de la ville de Marseille. Le régiment s'est restructuré à l'été 2009 passant d'une organisation bi-bataillonnaire à une structure à 4 escadrons de chars soutenu par la base de défense de Marseille.

Annoncée à l'automne 2013 avec les restructurations prévues par la loi de programmation militaire 2014-2019[13], la dissolution du régiment est effective le 11 juillet 2014.

Composition modifier

 
Leclerc du 4e escadron du régiment, le à Paris.
  • quatre escadrons de chars Leclerc :
  • un escadron de commandement et de logistique
  • un escadron de réserve

Missions modifier

En 2009, 70 % du régiment a été projeté au Liban, au Kosovo, au Sénégal et en Afghanistan.

Le plan Vigipirate constitue également une part importante des missions du régiment, assurées tout au long de l'année à Paris, à Strasbourg ou à Marseille.

Véhicules modifier

Char Leclerc associé au véhicule blindé léger (VBL) dans le cadre de la structure 3x3 de ses pelotons. Son personnel peut aussi bien servir sur Leclerc/VBL que sur VAB ou ERC-90 Sagaie.

Uniformes modifier

L’ordonnance d’habillement de 1786 fixe les uniformes des régiments de dragons. Le fond de l’habit est vert foncé (vert dragon). La doublure et les retroussis sont de la couleur distinctive attribuée à chaque régiment. Pour le Conti : revers et parements chamois Conti, boutons blancs (avec numéro et armes du prince de Conti), poches en long[14].

Personnages célèbres ayant servi au 4e régiment de dragons modifier

 
Jean Deschanel en uniforme du 4e dragons le à Nogent-le-Rotrou.

Sources et bibliographie modifier

Sources et références modifier

  1. a et b Charles-Louis d’Authville Des Amourettes: Essai sur la cavalerie tant ancienne que moderne auquel on a joint les instructions & les ordonnances nouvelles qui y ont rapport, avec l’état actuel des troupes à cheval, leur paye, &c., à Paris, chez Charles-Antoine Jombert, imprimeur-libraire du Corps royal de l’artillerie & du génie, rue Dauphine, à l’Image de Notre-Dame. 1756. p. 154 books.google
  2. Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 488
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, « Bulletin officiel des armées », no 27, 9 novembre 2007
  4. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  5. "Édition Chronologique no 45 du 29 octobre 2010". Le ministère de la Défense instruction no 1515/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des unités; décision no 010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant création d'une commission des emblèmes. Art 1er. L'inscription "Koweït 1990-1991" est attribuée aux drapeaux et étendards des formations des armées énumérées ci-dessous. 2e REI, 1er REC, 6e REG, 3e RIMa, 1er RPIMa, 11e RAMa, 4e régiment de dragons, 1er régiment de spahis, 6e régiment de commandement et de soutien, 1er RHC, 3e RHC, puis les formations de l'Armée de l'Air les 5e, 7e, 11e escadre de chasse, la 33e escadre de reconnaissance et les 61e et 64e escadre de transport. Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel des armées, Hervé Morin.
  6. L'insigne a été homologué C 2166 en juillet 1968 à la demande du lieutenant-colonel Mercier.
  7. (en) Digby Smith, The Napoleonic Wars Data Book, Londres, Greenhill, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9), p. 213
  8. a et b François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), p. 64
  9. a b c d et e François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 2 : L'AMR 35 Renault : ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-70-3), p. 30, 38-39
  10. Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135,‎ , p. 53-64
  11. Une retranscription de la citation se trouve sur http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/4dragonsh3.html
  12. Le 4e régiment de dragons renaît au Liban sur defense.gouv.fr
  13. Lexpress.fr, « Loi de programmation militaire : dissolution du 4e régiment de dragons de Carpiagne », L'Express,‎ (lire en ligne).
  14. « Dragons 1789 » sur 1789-1815.com.
  15. Laurent Francisque, « Le monument à Paul Deschanel a été inauguré hier », Le Petit Parisien,‎ (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier