47e congrès de la Confédération générale du travail

Le 47e congrès de la Confédération générale du travail a lieu du au à Montpellier.

Contexte modifier

En 2001, Lydia Brovelli quitte le Bureau confédéral (et la Commission exécutive) pour d'autres activités professionnelles et personnelles. Elle est remplacée par Michel Doneddu, issu de l'Ugict-Cgt.

Aux élections prud'homales de 2002, la CGT reste en tête avec 32,13 % des voix (-0,98 %) devant la CFDT (25,33 %).

Renouvellement du bureau modifier

Avec 10 membres, le bureau confédéral[1],[2] de la CGT atteint le nombre le plus bas depuis 1945. La moyenne d'âge est (en 2003) de 44 ans. 3 nouveaux membres sont élus, un quatrième, Michel Doneddu nommé depuis 1999 en remplacement de Lydie Brovelli, est confirmé.

  • Bernard Thibault, secrétaire général, 43 ans
  • Francine Blanche, 48 ans, employée dans la métallurgie (Alsthom)
  • Michel Doneddu, 52 ans, ingénieur (EDF)
  • Maryse Dumas, 49 ans, cadre
  • Frédérique Dupont, 39 ans, agent administrative communale (UD CGT du Val-de-Marne)
  • Jacqueline Garcia, 42 ans, employée de commerce
  • Alain Guinot, 52 ans, ouvrier imprimeur
  • Maïté Lassalle, 38 ans, agent territorial
  • Jean-Christophe Le Duigou, 52 ans, inspecteur des impôts
  • Maurad Rahbi, 32 ans, ouvrier d'une entreprise textile des Ardennes (Célatex), dont l'action des salariés contre la fermeture a eu un retentissement national en l'an 2000[3].

Notes et références modifier

  1. Institut supérieur du travail, juin 2004, « La situation des confédérations syndicales de salariés ».
  2. « Trois nouveaux membres vont rejoindre la direction de la CGT. La liste sera soumise au 47e congrès », Rémi Barroux, Le Monde (archives), 8 mars 2003.
  3. « La bombe sociale de Givet », L'Humanité, 19 juillet 2000.