37e division d'infanterie (France)
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| 37e division d’infanterie | |
| Pays |  France
|
|---|---|
| Branche | Armée de Terre |
| Type | Division d’infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Première Guerre mondiale |
| Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de Guise 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - 1re Bataille de l'Aisne 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille du Chemin des Dames 1918 - 3e bataille de Picardie |
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La 37e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Composée de zouaves et de tirailleurs algériens, la division appartenait à l'armée d'Afrique.
Les chefs de la 37e division d'infanterie modifier
- : général Comby
- : général Deshayes de Bonneval
- - : général Niessel
- - : général Garnier-Duplessix
- - : général Simon
- 1922 : général Demetz
- - : général Vidalon
- .
- : général Constantine
Première Guerre mondiale modifier
Composition modifier
Mobilisée dans la 19e Région, à Arles.
- Infanterie :
- Régiment de Marche du 2e Tirailleurs d'août à , qui devient 1er Régiment de Marche de Tirailleurs
- Régiment de Marche du 3e Tirailleurs d'août à , qui devient 2e Régiment de Marche de Tirailleurs
- Régiment de Marche du 5e Tirailleurs d'août à , qui devient 1er Régiment de Marche de Tirailleurs
- Régiment de Marche du 6e Tirailleurs d'août à , qui devient 1er Régiment de Marche de Tirailleurs
- Régiment de Marche du 7e Tirailleurs d'août à , qui devient 2e Régiment de Marche de Tirailleurs
- 1er Régiment de Marche de Tirailleurs de à , qui devient 2e Régiment de Tirailleurs de Marche
- 2e Régiment de Tirailleurs de Marche de à , qui devient 3e Régiment de Tirailleurs de Marche
- 3e Régiment de Tirailleurs de Marche d' à
- Régiment de Marche du 2e Zouaves d' à , qui devient 2e Régiment de Zouaves de Marche
- Régiment de Marche du 3e Zouaves d' à , qui devient 3e Régiment de Zouaves de Marche
- 2e Régiment de Zouaves de Marche de à
- 3e Régiment de Zouaves de Marche de à
- 38e Régiment d'Infanterie Territoriale de à
Composition fin septembre 1914 modifier
- 73e brigade
- 74e brigade
- Régiment de marche de Zouaves
- 2e régiment de marche de Zouaves et Tirailleurs
Composition fin avril 1915 modifier
- 73e brigade
- 74e brigade
Composition été 1918 modifier
Historique modifier
1914 modifier
- 6 – : débarquement à Sète et à Marseille des éléments mobilisés en Algérie.
- 13 - : transport par V.F. dans la région de Rocroi.
- 15 - : mouvement vers la Sambre, par Mariembourg et Philippeville.
- 22 - : engagée dans la Bataille de Charleroi : combats de Fosse et Mettet.
- - : repli vers le sud, par Florennes, Hirson, Nampcelles-la-Cour et Lugny.
- : engagée dans la Bataille de Guise, puis poursuite du repli vers le sud, par Laon, Fismes et Verneuil[1].
- 6 - : engagée dans la 1re Bataille de la Marne.
- 6 - : bataille des Deux Morins : combats vers Courgivaux et sur le Petit Morin. À partir du , transport par V.F. à Louvres, puis mouvement sur Verberie. À partir du , poursuite par la région de Compiègne.
- - : engagée dans la 1re Bataille de l'Aisne[2]. Combats à Cuts, à la Pommeraye et à Lombray.
- : léger repli sur la position Bailly, Tracy-le-Val.
- : attaque allemande sur Tracy-le-Val[3]. Puis stabilisation progressive du front dans la région de l'Oise, le sud de la ferme Quennevières.
- 30 - : attaques françaises et prise de la ferme Quennevières.
- : attaques françaises sur le cimetière de Tracy-le-Val.
- : violentes contre-attaques allemandes sur Tracy-le-val et le bois Saint-Mard.
- 21 et : attaques françaises au nord-est du bois Saint-Mard. À partir de , guerre de mines.
- 6 et : éléments engagés à la ferme Quennevières.
1915 modifier
- - : mouvement de rocade[4], puis, à partir du 28, occupation d'un secteur vers la ferme Quennevières et Moulin-sous-Touvent.
- - : retrait du front et mouvement vers Pierrefonds : repos et travaux.
- 9 - : transport par V.F. dans la région de Vadenay, puis, à partir du , travaux vers Saint-Hilaire-le-Grand.
- - : occupation d'un secteur au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand. Engagée du 25 septembre au 6 octobre dans la seconde bataille de Champagne : Combats vers l'Epine de Vedegrange ; enlèvement de la 1re position allemande.
- - : retrait du front et repos vers Vraux. À partir du , transport par V.F., de la région de Châlons-sur-Marne, au sud-ouest de Bergues ; repos et instruction.
1916 modifier
- - : transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, Saint-Dizier : repos. Puis transport par V.F. au camp Mailly : instruction.
- 12 - : transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, puis, par camions, dans celle de Verdun. Engagée, à partir du , dans la Bataille de Verdun, vers Louvemont, la côte de Talou et la côte du Poivre.
- - : retrait du front et repos vers Rosnes.
- : mouvement vers Neufchâteau : repos.
- : mouvement vers le camp de Saffais, instruction. À partir du , transport par V.F., dans la région de Vavincourt.
- - : mouvement vers Vaubécourt. À partir du , engagée à nouveau dans la Bataille de Verdun, vers Avocourt et le bois Carré.
- 5 - : retrait du front (éléments laissés en secteur jusqu'au ) ; transport par V.F. dans la région de Stainville : repos.
- 12 - : transport par camions à Verdun. Engagée pour la troisième fois, dans la Bataille de Verdun, vers le fort de Souville : 15, 16 et , attaques françaises sur Fleury-devant-Douaumont.
- - : retrait du front ; transport par camions dans la région de Revigny ; repos.
- - : transport par V.F. vers Frouard et occupation d'un secteur entre Pont-à-Mousson et Armaucourt.
- - : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. vers Bar-le-Duc : repos.
- - : mouvement vers le nord ; occupation d'un secteur vers le village et le fort de Douaumont.
- - : retrait du front et repos vers saint-Dizier.
- 11 - : transport par camions à Verdun. À partir du 14, occupation d'un secteur vers le village et le fort de Douaumont. Engagée, le , dans la 1re Bataille Offensive de Verdun : prise de la lisière sud du bois le Chaume et du bois des Caurières. Puis, occupation et organisation des positions conquises, vers la ferme des Chambrettes et Bezonvaux.
- - : retrait du front et repos vers Wassy.
1917 modifier
- 7 - : mouvement vers Mailly-le-Camp ; puis instruction au camp.
- - : mouvement sur Plancy, puis sur Méry-sur-Seine, Pleurs et Pierry.
- -1er avril : occupation d'un secteur vers les Cavaliers de Courcy et les abords est de Reims[5], réduit à gauche, le , jusque vers Bétheny.
- 1er - : retrait du front : repos vers Thillois.
- 8 - : occupation d'un secteur vers la Neuville et le nord du Godat. Engagée, à partir du , dans la 2e Bataille de l'Aisne : du 16 au 19, attaque sur le mont Spin, progression vers le bois de Séchamp, puis, organisation des positions conquises.
- - : retrait du front ; mouvement vers Damery. Puis, le , transport par V.F. d'Epernay à Blainville-sur-l’Eau ; repos et instruction vers Bayon.
- 14 - : travaux à Saint-Nicolas-du-Port.
- - : occupation d'un secteur dans la région Moncel, le Sânon.
- 8 - : retrait du front : repos et instruction vers Toul.
- - : transport par V.F., de la région de Toul, dans celle d'Epernay et de Dormans ; puis mouvement vers Damery et instruction au camp de Ville-en-Tardenois.
- - 1er octobre : transport par camions vers Châlons-sur-Marne ; repos.
- : mouvement vers Bar-le-Duc ; repos.
- 1er - : occupation d'un secteur vers Damloup et le bois des Caurières.
- - : retrait du front ; repos vers Combles[6].
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont : le , attaque française dans cette région (2e Bataille Offensive de Verdun (combat de Bezonvaux)).
- 6 - : retrait du front, transport par V.F. vers Bar-sur-Aube : repos.
- - : mouvement par étapes vers Darney ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers Nancy, puis vers Custines.
1918 modifier
- - : occupation d'un secteur sur la Seille, vers Chenicourt et Clémery.
- 2 - : retrait du front ; mouvement vers Saint-Nicolas-du-Port et repos. À partir du , transport par V.F. vers Pont-Sainte-Maxence, puis, à partir du , mouvement par étapes vers Breteuil et Wailly.
- - : mouvement vers Bacouel-sur-Selle : en 2e ligne, à l'est d'Amiens. À partir du , occupation d'un secteur vers le bois de Hangard (exclu) et Villers-Bretonneux (en liaison avec le front britannique), étendu à droite, le , jusque vers Hangard.
- 2 - : retrait du front ; repos et instruction vers Wailly. À partir du , engagée, vers Hailles et le bois de Sénécat, dans la 3e bataille de Picardie : progression jusque sur l'Avre et Andechy.
- 12 - : retrait du front : repos vers Contoire, puis vers Maignelay. Mouvement vers la région de Verberie, puis vers celle de Mélicocq.
- - : engagée, vers Noyon, dans la poursuite (dernière partie de la 2e Bataille de Noyon). Puis organisation d'un secteur dans la région de l'Oise, l'est de Tergnier.
- - : retrait du front, mouvement vers Carlepont. Repos vers Chevrières, puis Ognes et Chauny.
- - : mouvement vers la Fère, et, à partir du , offensive à l'est de Ribemont (Bataille de la Serre). Puis organisation des positions conquises, vers Le Hérie-la-Viéville.
- 4 - : engagée dans la 2e Bataille de Guise, puis dans la Poussée vers la Meuse. Atteint, lors de l'armistice, la région de Seloignes, Baileux.
Rattachements modifier
- Affectation organique :
- Mobilisation : Isolée
- : 6e Groupe de Divisions de Réserve
- : 35e Corps d'Armée
- : 7e Corps d'Armée
- : Isolée
- 8 –
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- 11 -
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- 2 -
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- 5 -
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- 7 -
- 1erfévrier –
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- 13 -
L'Entre-deux-guerres modifier
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Seconde Guerre mondiale modifier
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L'après Seconde Guerre mondiale modifier
Notes et références modifier
- La 74e brigade est à la disposition du 4e G.D.R. du 31 août au 2 septembre 1914, puis aux ordres de la 69e D.I. pour la journée du 3 septembre.
- La 16e brigade de la 8e D.I., combat, du 15 au 20 septembre 1914, avec la 37e D.I., vers Cuts et Carlepont. Le 18, elle est à la disposition du 6e G.D.R.
- La 3e brigade marocaine est, à partir du , placée sous les ordres de la 37e D.I., et prend part avec elle aux opérations autour de Tracy-le-Val. Cette brigade est retirée du front le , pour entrer dans la constitution de la 153e D.I.
Les 17 et , la 51e brigade (26e D.I.) est à la disposition de la 37e D.I.
Le 17 septembre, une brigade de spahis est également mise à la disposition de la 37e D.I - Du 14 au 27 juin 1915, la partie gauche du secteur de la 121e D.I. (ferme Touvent) est tenue par des éléments de la 37e et 61e D.I.
- Du 16 février au 30 mars 1917, une brigade de la 37e D.I. occupe le secteur ferme des Marquises, abord est de Reims, sous le commandement du général commandant la 89e D.T.
- Du 21 octobre au 7 novembre 1917, la 74e brigade reste en secteur avec le 2e C.A.C.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
