25e régiment d'infanterie

25e régiment d’infanterie
Création 1585
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination Régiment de Poitou
Inscriptions
sur l’emblème
Arcole 1796
Les pyramides 1798
Auerstadt 1806
Wagram 1809
La Marne 1914
La Somme 1916
Anniversaire Saint-Maurice
Fête le 6 juillet (1809, Wagram)
Guerres Campagne de Russie
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918
une palme
La Médaille d'or de la Ville de Milan.

Le 25e régiment d'infanterie (25e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Poitou, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations modifier

 
insigne de béret d'infanterie

Liste des chefs de corps modifier

  • 1771 : Claude-Anne de Saint-Simon-Montblerú
  • 1791 : colonel Charles Redon
  • 1792 : colonel Nicolas Louis Auguste de Roure De Brisson
  • 1794 : chef-de-brigade Claude Antoine de Préval (*)
  • 1794 : chef-de-brigade Armand Baville (*)
  • 1795 : chef-de-brigade Jean Baptiste Venoux
  • 1799 : chef-de-brigade Simon Lefebvre (*)
  • 1801 : chef-de-brigade Louis Victorin Cassagne (*)
  • 1803 : colonel Louis Victorin Cassagne (*)
  • 1807 : colonel Martin Francois Dunesme (*)
  • 1812 : Organigramme : colonel Martin Francois Dunesme
    • 1er bataillon : chef de bataillon Camescasse ; effectif : 37 officiers et 752 hommes
    • 2e bataillon : chef de bataillon Lalande ; effectif : 16 officiers et 719 hommes
    • 3e bataillon : chef de bataillon Darriule ; effectif : 15 officiers et 740 hommes
    • 4e bataillon : chef de bataillon Evrard ; effectif : 17 officiers et 748 hommes
    • 5e bataillon : chef de bataillon Pothie ; effectif : 17 officiers et 741 hommes
  • 1813 : colonel Jean Hyacinthe Sébastien Chartrand (*)
  • 1813 : colonel Louis Florimond Fantin de Odoars
  • 1814 : colonel Jean-Joseph Gromety

  • 1830 : colonel Barron Du Bois D'Escordal
  • 1848-1852 : colonel Antoine-Achille d'Exéa-Doumerc
  • 1858-1863 : colonel Théodore de Floyd
  • 1870 : Émile Armand Gibon (en) (Général) : Commandeur de la Légion d'Honneur. Il est promu Colonel le au 25e régiment d'infanterie. Pendant la guerre de 1870, il combat à partir du à Rezonville, Saint Privat, Servigny, Woippy et Landonchamps où il sert sous les ordres du Général De Marguenat qui sera tué lors de ces combats. Le colonel Gibon est alors nommé le Général de Brigade en remplacement du Général de Marguenat. Le il charge à la tête des 25e et 26e régiments de ligne et est gravement blessé. Il succombera de ses blessures le . Son décès est enregistré sur les registres de la commune de Woippy, il est enterré au cimetière de Woippy où il repose depuis.

  • 1895-1903 : Colonel Aristide Le Moniès de Sagazan
  • 1903-1907 : Colonel Victor Fourrier
  • 1918 : lieutenant-colonel Pique

(*) Officiers qui sont par la suite devenu généraux de brigade

Chefs de corps tués et blessés durant leur commandement à la tête du 25e régiment d'infanterie de ligne :

  • chef-de-brigade Venoux : tué le devant Acre
  • colonel Cassagne : blessé le

Officiers tués et blessés durant leur service au 25e régiment d'infanterie entre 1804 et 1815 :

  • Officiers tués : 14
  • Officiers morts de leurs blessures : 12
  • Officiers blessés : 115

Historique des garnisons, combats et bataille du 25e RI modifier

Ancien Régime modifier

  • Guerres de Religion 1585-1598
  • Contre l'Espagne et l'Angleterre 1610-1630 "A l'attaque du pont de Garignan, Plessis-Praslin combattit à la française." Chroniques, 1630.
  • Guerre de Trente Ans 1635-1648
  • La Fronde 1649-1652
  • Espagne 1653-1659
  • Guerre de Dévolution 1667-1668
  • Hollande 1672-1678 " Avec des gens comme vous on doit attaquer hardiment, parce qu'on est sûr de vaincre." Turenne, 1674.
  • Ligue d'Augsbourg 1688-1697
  • Succession d'Espagne 1701-1713
  • Espagne 1719
  • d’ à  : en Provence pour garder la ligne du Jabron et contenir l’épidémie de peste[1].
  • Guerre de Succession d'Autriche 1740-1748 " Les troupes ont montré une valeur au-dessus de l'humanité ; Poitou s'est couvert de gloire." Prince de Conti, 1744.

Révolution et Empire modifier

En 1791, le régiment de la Martinique, qui s'était révolté en 1790, était toujours retranché au fort Bourbon. Afin de débloquer la situation le régiment de la Guadeloupe, appelé pour combattre cette insurrection, se révolta également et alla rejoindre les insurgés.
Les 2e bataillons des 31e, 34e et 58e régiment d'infanterie furent embarqués à Brest ainsi que le 2e bataillon du 25e embarqué à Nantes et débarquèrent en Martinique pour être employé contre les rebelles. Les 2e bataillons des 25e et 34e refusèrent d'agir contre les rebelles. Ils furent renvoyés en France et débarquèrent en juin à Rochefort et à Brest. Le 2e bataillon du 58e refusa quant à lui de débarquer et revint en juin à Brest [2].


Cette formation est amalgamée en 1796 dans la 50e demi-brigade de deuxième formation

1815 à 1848 modifier

  • 1823 : Espagne
  • 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[3].
  • 1832 :

En juin 1832, il participe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris

    • en novembre service de la place de Lens (Journal des débats, 8.11.1832, p. 3, 2e col., 1re moitié)
    • Belgique

Deuxième République modifier

Second Empire modifier

  • 1852-1861 : Italie
  • 1863 : Perpignan

Guerre de 1870-1871 modifier

De 1871 à 1914 modifier

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fourni un bataillon pour former le 162e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale modifier

Rattachement : 39e brigade, 20e division d'infanterie, 10e corps d'armée d' à

1914 modifier

1915 modifier

  • 1915 : Bataille d'Artois

1916 modifier

  •  : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes. Le régiment remplace fin novembre, dans le secteur des bois de Chaulnes (Somme), des éléments de la 26e division d'infanterie. Jusqu’en janvier, avec de l’eau et de la boue, quelquefois jusqu’au ventre, les hommes résistent aux entreprises de l’ennemi et créent une organisation puissante.

1917 modifier

  •  : Retrait du front et mouvement vers Ailly-sur-Noye, puis, à partir du , vers Crèvecœur-le-Grand ; instruction au camp. Relevé le , le régiment se rend à Hardivillier et Le Crocq, grandes manœuvres de la division sur le camp de Crèvecœur.
  •  : Occupation vers Beuvraignes et le sud d’Armancourt, réduit à gauche, le , jusque vers Popincourt. À partir du , poursuite de l’ennemi (repli allemand). En ligne entre Popincourt et Tilloloy (- ), il commence à équiper offensivement ces secteurs des plus tranquilles, mais l’ennemi, prévenu de la future attaque, cède à la pression des Alliés et se retire vers la position Hindenburg.
  •  : Retrait du front ; mouvement, par Breteuil et Meaux, vers Athis, puis vers le front. Le régiment se porte vers Saint-Quentin, par Ercheu, Meulle-Villette, à travers le terrain bouleversé. le 10e corps d'armée est relevé et le 25e régiment d'infanterie revient sur Roye, puis, par étapes successives jusqu’au , se rend en Champagne où l’offensive est commencée depuis le .
  •  : Occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises. Le , attaque sur le mont Cornillet, puis progression dans le bois de la Grille Massif de Moronvilliers (Bataille des monts de Champagne). Le 25 et le , le régiment relève le 27e régiment d'infanterie dans le secteur de Prosnes Secteur de : Moronvilliers, en liaison à droite avec la 19e division d'infanterie (secteur du mont Cornillet). L’attaque générale des monts par la 4e armée est fixée au à 12 h 40. Le 2e bataillon, ayant la 3e compagnie en soutien, se porte vers la cote 142, mais sa progression est bientôt ralentie. L’ennemi résiste sur ses positions. Le tir de ses mitrailleuses sous casemates bétonnées est des plus meurtriers ; la 6e compagnie et un peloton de la 3e réussissent toutefois à pénétrer dans la tranchée Leopoldshohe, objectif de l’attaque, mais, décimés, ils ne peuvent s’y maintenir. Toute la journée, le bataillon tout entier résiste héroïquement, pour conserver la légère avance réalisée et pour appuyer l’action débordante du régiment de gauche, le 2e régiment d'infanterie. Le  : progression dans les boyaux de l’Oder et de Darmstadt, s’arrête à la tranchée de Leopoldshöhe. Le , en liaison avec la 19e division qui tente d’enlever la position du mont Cornillet, Les Allemands, retranchés dans leur ouvrage bétonné, opposent une vigoureuse résistance. Malgré leur allant remarquable, les assaillants ne peuvent s’emparer de l’ouvrage, mais se maintiennent à la corne sud-ouest. Le régiment reste sur ses positions si chèrement acquises. Pendant deux semaines, sous des bombardements terribles, il prépare une nouvelle attaque et fait les reconnaissances nécessaires. Le , le peloton de 37, une section de mitrailleuses et une section d’infanterie appuient efficacement la prise du mont Cornillet par le 1er Zouaves. Placés sur la pente de la côte 142, ils empêchent toutes contre-attaques allemandes sur les flancs des troupes d’Afrique. Le à 4 heures, le régiment reprend l’attaque avec deux bataillons accolés (le 1er et le 3e) en première ligne. Malgré le tir formidable de notre artillerie, la ligne allemande, hérissée de mitrailleuses à contre-pente, ne peut être abordée. Dès le début de l’attaque, tous les officiers presque, tombent. La 2e compagnie, extrême droite de la division, prise de flanc, est contrainte de s’arrêter et entraîne l’arrêt de la 1re compagnie à sa gauche. La 9e et la 10e compagnie réussissent à s’engager dans la tranchée Leopoldshohe, mais trop isolées, ne peuvent s’y maintenir.
  •  : Retrait du front ; repos à l’ouest de Châlons-sur-Marne. Après s’être reformé puis reposé pendant trois semaines à Thilic et Saint-Pierre-aux-Oies, près de Châlons, le 25e régiment d'infanterie part pour Verdun, où il cantonna le . La division était mise à la disposition du 15e corps d’armée pour exécuter les travaux préparatoires à l’attaque du .
  •  : Transport par camions dans la région de Verdun ; travaux.
  •  : Occupation d’un secteur vers la côte du Poivre et Louvemont : préparatifs d’offensive.
  • 8 –  : Retrait du front ; repos et instruction dans la région de Verdun. Le , éléments engagés dans la deuxième bataille offensive de Verdun, vers la cote 344. Jusqu’à cette date, les bataillons perfectionnent les communications du secteur de la côte du Poivre, construisent des abris. Ils font preuve, comme partout, de bon moral et d’esprit de discipline dans l’accomplissement de ces travaux longs et pénibles et très souvent périlleux. Le , les compagnies de mitrailleuses, placées dans les anciennes premières lignes sur la pente nord de la côte du Poivre exécutent des tirs indirects pendant la progression des vagues d’assaut des 123e et 126e divisions d'infanterie.
  • Du au  : occupation d’un secteur vers Samogneux et la côte de Talou, le régiment repoussent, les , 2 et , les attaques allemandes. Le , le régiment se rend dans la région de Chaumont-sur-Aire. Revenu à Verdun le , il alterne jusqu’au avec le 47e régiment d'infanterie, dans les sous-secteurs de Tacel et de Weimar, entre Samogneux et la cote 344. Les attaques allemandes des , 5 et échouent.
  • Du au  : retrait du front et repos vers Vanault-les-Dames.
  • Du au  : Transport dans la région de Verdun, puis occupation d’un secteur vers les Eparges et Haudiomont. Après un repos bien gagné, pris dans la zone Bassuer-Bassu (Champagne), le régiment est transporté à Sommedieue. Du 11 au , il travaille à l’entretien des routes. Le , il monte aux Eparges, secteur fameux, illustré par les combats terribles livrés en 1915. Les crêtes de Combres et Montgirmont sont bouleversées par les mines et les torpilles. La nuit venue, les entonnoirs énormes qui séparent les lignes dans le secteur appelé « Cratère », les gabionnades de la plaine de la Woëvre, les buissons qui bordent le Longeau sont fouillés par d’audacieuses patrouilles qui tendent des embuscades.
Le , un nouveau camouflet est accompagné d’un violent bombardement qui cause des pertes sensibles au T.C. du régiment, stationné au camp des Douzains. Un de nos petits postes, accroché à la crête des Combres, met en fuite le une forte patrouille ennemie qui voulait l’enlever. Pendant près de quatre mois, dans ce secteur pénible, 25e et 2e régiments d'infanterie alternent ainsi par période de 10 jours, luttant énergiquement contre l’ennemi, l’eau, la neige, la terre qui croule, le froid qui dépasse parfois −20 °C. Enfin, le , la 33e division d'infanterie relève la 20e division d'infanterie, qui se porte à Verdun.

1918 modifier

  • Du au  : Retrait du front, mouvement vers Sommedieue ; travaux. À partir du , occupation d’un secteur vers Bezonvaux et le bois le Chaume, étendu à gauche, le , jusque vers Beaumont. Le , la garde du bois des Caurières, (1,2 km au nord-ouest de Bezonvaux. Nord de Verdun. Meuse) que les bombardements perpétuels ont transformé en chaos, est confiée au régiment. Dès l’arrivée, l’artillerie ennemie de tous calibres fait rage, ne laissant aucun répit aux garnisons de première ligne. l'ennemi qui occupe les jumelles d'Ornes, bombarde sporadiquement le village de Bezonvaux.
Le à 20 heures, sous un feu violent, l’ennemi attaque brusquement la 2e compagnie. Le corps à corps s’engage, combat disproportionné où les plus braves succombent. Une heure plus tard, la compagnie rétablit elle-même sa ligne. Elle perd la moitié de son effectif en trois jours de bombardements et de combat.
Le , combat au bois des Caurières. Le 17, l’ennemi exécute une violente concentration par obus toxiques sur nos batteries de barrage. Aussitôt, toutes les dispositions sont prises : les artilleurs sont à leurs pièces, les éléments de surveillance sont repliés et, à 20 heures, lorsque l’attaque se déclenche, accompagnée d’un feu d’artillerie formidable, les groupes d’assaut allemands se heurtent à notre barrage raccourci et à nos feux d’infanterie. Le temps de demander l’allongement du barrage et la contre-attaque, menée avec une vigueur inouïe par les lieutenants Bourget, Chatillon et Caubrière, les refoule en désordre, creusant dans leurs rangs des vides sanglants.
À la fin de cette brillante action, le 1er bataillon comptait au tableau : 2 officiers, 34 morts, 23 blessés et prisonniers, plusieurs mitrailleuses et 2 lance-flammes.
La 1re compagnie est citée à l’ordre pour sa vaillante conduite :
« … Le , au bois des Caurières, a exécuté avec un remarquable brio, une parade habile et efficace, à un fort coup de main que l’ennemi avait plusieurs fois auparavant réussi sur le même point. Après l’avoir arrêté net sur la ligne de résistance, entraînée magnifiquement par son jeune et vaillant chef, le lieutenant Bourget, s’est élancée énergiquement et avec un admirable à-propos à la contre-attaque ; a intégralement rétabli sa position en quelques minutes, en infligeant aux Allemands des pertes sévères en tués et prisonniers, dont plusieurs officiers, et capturant un nombreux matériel. »
À ces coups de main violents, les Allemands ajoutent dans les nuits du 13 et du , des attaques soudaines par projectors. Deux de nos officiers et de nombreux hommes meurent sous l’effet des puissants toxiques (oxychlorure de carbone).
Tous les six jours, malgré les difficultés, les bataillons se relèvent dans ce secteur infernal où ne pousse pas un seul brin d’herbe. Pas de boyau dans ce coin sinistre, pour conduire à la position de première ligne, une piste unique longe le fond d’un ravin, baptisé par un poilu d’un nom étrange et poignant "la pédale".

Entre-deux-guerres modifier

Il est dissous le [5].

Seconde Guerre mondiale modifier

Formé le issu du Groupement d'Unités d'Instruction no 18 (21e bataillon des 14e, 18e et 57e RI) Il est formé de trois bataillons avec le 14e CDAC (Compagnie Divisionnaire AntiChar), réserve A, RI, type NE, formé à partir de bataillons d'instructions. Il est rattaché à la 238e division légère d'infanterie

Drapeau modifier

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6]:

 

Décorations modifier

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec 1 palme  . La Médaille d'or de la Ville de Milan  .

Chant du régiment modifier

  • Refrain.

« Encore un biffin de tombé dans le pétrin. »

Personnalités ayant servi au régiment modifier

Notes et références modifier

  1. Jean-Pierre Joly, « La ligne du Jabron pendant la peste de 1720 », Chroniques de Haute-Provence, no 360, été 2008, p. 15-17 et 66
  2. Histoire de l'infanterie en France par Belhomme T3 P461
  3. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  4. Opération du 13e corps et de la 3e armée durant le Siège de Paris (1870) par le général Vinoy, pages 7 et 15
  5. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier