13e corps d'armée (France)

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13e corps d'armée
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Corps d'armée
Garnison Clermont-Ferrand
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Sarrebourg
1914 - Bataille de la Mortagne
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1914 - 1re Bataille de Picardie
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille de Saint-Thierry
1918 - Bataille de la Serre

Le 13e corps d'armée est une unité de l'armée de terre de l'armée française.

Création et différentes dénominations modifier

  • 1870 : formation du 13e corps d'armée
  • 1873 : nouvelle formation
  •  : renommé Groupement Alby
  •  : renommé 13e Corps d'Armée

Les chefs du 13e corps d'armée modifier

Premier Empire modifier

Le XIIIe corps de la Grande Armée est créé en 1813 et confié au maréchal Davout. Il est composé de trois divisions aux ordres des généraux Loison, Vichery et Paul Thiébault[2]. Le XIIIe corps constitue la majeure partie de la garnison de Hambourg lors du siège de 1813-1814.

Second Empire modifier

Le 13e corps d'armée commence à se former à Paris sous les ordres du général Vinoy le .

Infanterie

Il comporte 3 divisions d'infanterie qui n'ont pas les mêmes valeurs. Seule la 2e brigade de la 3e division sous les ordres du général Guilhem, composée des 35e et 42e régiment d'infanterie de ligne, est formée de troupes anciennes bien exercées, aguerries avec une véritable solidité. Les 10 autres régiments étaient en voie de formation et les 30 bataillons qui doivent les composer arrivent successivement de tous les coins de France et sont très incomplets. Les soldats sont pour la plupart de nouveaux arrivants qui n'avaient jamais tiré à la cible avec le chassepot et ignoraient totalement le service en campagne.

Cavalerie

Une division de cavalerie devait être formée et placée sous le commandement du général Reyau, mais elle fut envoyée au camp de Châlons avant l'achèvement du 13e CA. Le une nouvelle division de cavalerie fut donnée au 13e corps pour la remplacer.

Artillerie

Elle était réunie au fort de Vincennes et comprenait 15 batteries soit 90 pièces composée de :

  • 6 batteries divisionnaires de 4 rayé
  • 3 batteries divisionnaires de mitrailleuses
  • 2 batteries réserve de 4 rayé
  • 4 batteries réserve de 12 rayé

L'artillerie était bien attelée, bien équipée et les artilleurs étaient suffisamment instruits. Il y avait en moyenne 3 pièces d'artillerie pour 1 000 hommes[3]

Composition au 16 août 1870 modifier

Composition du 13e corps d'armée, au [3] :

Commandant en chef
général Joseph Vinoy

De 1873 à 1914 modifier

Recréée en 1873, avec état-major à Clermont-Ferrand. Comprend les départements de l'Allier, de la Loire, du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal.

Composition :

Première Guerre Mondiale modifier

Composition modifier

À la mobilisation de 1914 modifier

Représentant la région de Clermont-Ferrand ; il est essentiellement composé d'auvergnats. Il est subordonné, au début de la Première Guerre mondiale à la Ire armée.

25e division d'infanterie

38e régiment d'infanterie
86e régiment d'infanterie
  • 50e brigade :
16e régiment d'infanterie
98e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
3e régiment de chasseurs (1 escadron)
  • Artillerie :
36e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75)
  • Génie :
4e régiment du génie (compagnie 13/1)

26e division d'infanterie

  • 51e brigade :
105e régiment d'infanterie
121e régiment d'infanterie
  • 52e brigade :
92e régiment d'infanterie
139e régiment d'infanterie
  • Cavalerie :
3e régiment de chasseurs (1 escadron)
  • Artillerie :
16e régiment d'artillerie de campagne (3 groupes 75)
  • Génie :
4e régiment du génie (compagnies 13/2)

Éléments organiques de corps d'armée, régiments rattachés au long du conflit au 13e CA :

  • Régiments d'Infanterie :
22e régiment d'infanterie territorial
41e bataillon de chasseurs à pied
43e bataillon de chasseurs à pied
50e bataillon de chasseurs à pied
71e bataillon de chasseurs à pied
  • Cavalerie (rattachée au 13e CA) :
3e régiment de chasseurs (4 escadrons)
  • Artillerie :
54e régiment d'artillerie de campagne (4 groupes 75)
  • Génie :
4e régiment du génie (compagnies 13/3, 13/4, 13/16, 13/21)

Historique modifier

1914 - 1915 modifier

 : combat dans la région sud et sud-ouest de Cirey-sur-Vezouze.
 : combat vers Hartzwiller, Schneckenbusch - Oberhammer et Brouderdorff (Bataille de Sarrebourg).
 : combat de Voyer.
front étendu à gauche jusque vers Andechy.

1916 modifier

20 -  : combats au bois de Malancourt et d'Avocourt.
 : attaque allemande dans la région de Malancourt.
 : contre-attaque française.
 : réduction du secteur à droite jusqu'au bois d'Avocourt (inclus).
 : contre-attaque française.
 : attaque allemande.
  • 14 -  : retrait du front, transport par VF dans la région de Verberie ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre l'Oise et Pernant. Le , réduction du secteur à gauche jusqu'à Tracy-le-Mont.
  • -  : retrait du front dans la région de Betz. À partir du , transport par VF dans la région de Neufchâteau ; repos et instruction.

1917 modifier

 : occupation de Noyon.
  • -  : retrait du front ; travaux dans la région de Noyon et Guiscard.
  • -  : mouvement vers Ham, occupation d'un secteur vers Essigny-le-Grand, Roupy (jusqu'au en liaison avec l'armée britannique).
3 -  : prises de Dallon, de Giffécourt, de Grugies, de Castres et de Rocourt-Saint-Martin.
 : attaque sur Saint-Quentin ; puis stabilisation du front dans la région abords de Saint-Quentin, Urvillers.
 : secteur étendu à gauche vers Pontruet (en liaison avec les troupes britanniques).
  • -  : retrait du front, transport par VF de Ham et de Nesle, dans la région est de Bar-le-Duc ; repos et instruction. À partir du , repos à Ville-sur-Cousances.
  • -  : occupation d’un secteur vers le sud de Béthincourt, la cote 304 et Avocourt.
1er août : violente attaque allemande dans la région d'Avocourt.
 : engagé dans la bataille de Verdun, attaque et progression vers la cote 304 et Avocourt, le prise de la cote 304. Organisation des positions conquises.
  • 10 -  : retrait du front, mouvement vers Givry-en-Argonne ; repos. À partir du , mouvement vers Futeau ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur vers la région ouest d'Avocourt et le Four de Paris. Du au , extension du secteur à droite jusqu'à Avocourt inclus.
 : extension du secteur à gauche jusqu'au bois de Beaurain. Fréquentes actions locales de part et d'autre.
 : extension du secteur à droite jusqu'à la route Esnes, Montfaucon-d'Argonne.
 : extension à droite jusqu'à l'ouest de Forges-sur-Meuse.
du 4 au  : réduction à gauche jusqu'au ravin de la Houyette.

1918 modifier

  • -  : relève par un corps d'armée italien et à partir du occupation d'un nouveau secteur dans la région tranchée de Calonne, Damloup.
 : secteur réduit à droite vers Watronville.
  • 2 - : retrait du front ; transport vers Châlons-sur-Marne. le , transport par camions de Châlons-sur-Marne vers Jâlons et Flavigny.
  • -  : occupation d'un secteur vers les abords nord-ouest de Reims et Jonchery-sur-Vesle. À partir du , engagé dans la bataille de Saint-Thierry (bataille de Champagne et d’Argonne) et dans son exploitation.
1er octobre : franchissement de la Vesle vers Muizon.
 : prise de Loivre.
 : franchissement du canal de l'Aisne à la Marne.
6 -  : combat sur la Suippe (région de Saint-Étienne-sur-Suippe).
 : franchissement de l'Aisne à Asfeld.

Rattachement modifier

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Seconde Guerre mondiale modifier

Composition modifier

Grandes unités:

Cavalerie :

Artillerie

Notes et références modifier

  1. En captivité à partir du 22 juin 1940
  2. Frédéric Hulot, Le Maréchal Davout, Paris, Pygmalion, , 267 p. (ISBN 2-85704-792-4), p. 190
  3. a et b opération du 13e corps et de la 3e armée durant le Siège de Paris de 1870-1871 par le général Vinoy, page 11

Bibliographie modifier