1366 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1366
Années de la santé et de la médecine :
1363 - 1364 - 1365 - 1366 - 1367 - 1368 - 1369
Décennies de la santé et de la médecine :
1330 - 1340 - 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390

Cet article présente les faits marquants de l'année 1366 en santé et médecine.

Événements modifier

  • 1er août : Jeanne Bacon fonde l'hôtel-Dieu de Villers-Bocage, en Normandie, par une charte que Louis Thézart, évêque de Bayeux, complètera en 1369[1].
  • Le pape Urbain V confirme la fondation de l'université d'Orange, à laquelle l'empereur Charles IV vient d'accorder en 1365, avec le statut de studium generale, le droit d'enseigner la médecine et d'en attribuer les grades[2].
  • Le pape Urbain V entérine l'usage que les écoliers de Paris, dont ceux de la faculté de médecine, soient assis par terre pour écouter les leçons, par respect pour leurs maîtres qui, eux, enseignent « en chaire »[3].
  • Le roi Charles V exempte les barbiers de Paris du guet de nuit au Châtelet, « et consacre ainsi l'égalité des barbiers et des chirurgiens[4] ».
  • Fondation de l'hôpital Saint-Jacques de Blois dont les chanoines, moins d'un siècle plus tard, se seront approprié les revenus et les biens et où « personne ne prend[ra] plus soin des pauvres[5] ».
  • Olivier et Tiennette Brecel fondent à Dinan, en Bretagne, l'aumônerie de Saint-Jacques et Saint-Yves, « pour l'entretien d'un religieux de l'ordre de Saint-Mathurin qui d[oit] recevoir et loger tous les pèlerins qui s'y ser[ont] présentés[6] ».
  • Avant 1366 : fondation de l'hôpital du Colombier à Romans, en Dauphiné, dans le quartier de Villeneuve, entre les portes de Jacquemart et Bistour[7].

Décès modifier

Références modifier

  1. François Neveux, « Un établissement d'assistance en milieu rural au XIVe siècle : L'Hôtel-Dieu de Villers-Bocage », Annales de Normandie, vol. 27, no 1,‎ , p. 3-17 (lire en ligne).
  2. « Université d'Orange (notice détaillée) », sur le site des archives départementales de Vaucluse (lire en ligne).
  3. Pierre Thomas Nicolas Hurtaut et Pierre Magny, Dictionnaire de la ville de Paris et de ses environs, t. 2, chez Moutard, , 792 p. (lire en ligne), p. 714.
  4. « Histoire des chirurgiens, des barbiers et des barbiers-chirurgiens », sur Medarus : Portraits de médecins (lire en ligne).
  5. Denise Péricard-Méa, Compostelle et cultes de saint Jacques au Moyen-Âge, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le Nœud gordien », , 286 p. (lire en ligne).
  6. Jean Ogée, Alphonse Marteville et Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, t. 1, Rennes, Molliex, libr.-éd., (1re éd. 1778), 535 p. (lire en ligne), p. 223.
  7. « Ulysse Chevalier, Essais historiques sur les hôpitaux et les institutions charitables de Romans, Valence, impr. Chenevier et Chavet, , XVI-359 p., in-8° [compte rendu] », Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, vol. 1,‎ , p. 117 (lire en ligne).
  8. André Finot, « Les Médecins des premiers Valois », Histoire des sciences médicales, vol. 11, no 3,‎ , p. 167 (lire en ligne).
  9. Paul Piolin, Histoire de l'Église du Mans, vol. 5, Paris, H. Vrayet de Surcy, , 762 p. (lire en ligne), p. 23-34.