L’œil (pluriel : œils), en imprimerie typographique — c’est-à-dire utilisant des blocs en relief (généralement en plomb) appelés caractères mobiles —, est la partie saillante d'un caractère mobile qui reçoit l’encre et laisse son empreinte sur le support à imprimer. L’œil est donc la partie du caractère mobile qui représente visuellement le caractère imprimé. Par extension, les imprimeurs ont également appelé œil ce caractère imprimé, et ont ensuite conservé l’usage de ce terme pour désigner la représentation d’un caractère (au sens, cette fois, d’unité d’information d’un texte) dans des documents numériques. Dans ce nouveau cadre, on préfère généralement parler de glyphe d’un caractère[1]. Alors qu’un caractère mobile a un œil unique, un caractère au sens abstrait peut avoir de nombreux glyphes.

Caractère mobile en plomb et caractère imprimé. L’œil du caractère mobile est sa partie saillante, correspondant à son image imprimée.

On parle parfois de la hauteur d’œil d’un caractère pour désigner la hauteur de son glyphe. À ne pas confondre avec la hauteur d’x d’une fonte de caractères qui est la hauteur d’œil du caractère x.

Références modifier

  1. Jacques André & Michel Goossens, « Codage des caractères et multi-linguisme : de l'ASCII à UNICODE et ISO/IEC-10646 », sur http://cahiers.gutenberg.eu.org/, (consulté le ).

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier